Publié dans Bouquinade, Roman

Date me Bryson Keller (Kevin van Whye)

Ami du jour, bonjour !

Il y a quelques mois sont apparus sur les rayons des librairies les romans d’une nouvelle maison d’édition (enfin, un nouvel imprint en fait, c’est-à-dire un nom commercial sous lequel une maison d’édition publie un ouvrage, en l’occurrence, Korrigan est un imprint de City). Je sortais de mon obsession pour Heartstopper (parce qu’en vrai, combien de fois peut-on regarder la même saison de la même série, et relire les livres, sans commencer à tourner en rond ?) Bref, je cherchais à prolonger le plaisir, dans la même ambiance. Et voilà que je vois ce titre ; je le demande sans grand espoir à la community manager… qui me l’envoie ! Mais alors, est-ce que ça valait le coup de vous faire une intro aussi longue ?

Sarakontkoi ?
Pour Bryson Keller, beau gosse populaire du lycée, l’amour adolescent, ça ne vaut pas grand chose et ça ne dure jamais. D’ailleurs, pour illustrer son propos, il fait le pari de sortir avec une personne différente chaque semaine, la première qui lui demandera de sortir avec lui le lundi matin. Une règle : rien de physique. Agacé par ce petit jeu et le bazar que ça met au lycée, le timide Kai relève le défi la dernière semaine. Parce que Bryson n’a jamais précisé que seules les filles pouvaient jouer…

Tenpenskoi ?
Trêve de suspens, oui ça valait le coup ! La preuve, je l’ai conservé dans ma bibliothèque. Est-ce que j’ai retrouvé l’ambiance Heartstopper ? Totalement. Bryson est totalement un Nick : droit dans ses bottes, fait ce qu’il dit, et explore les possibilités qui s’offrent à lui. Il se pose les bonnes questions, et ça fait du bien ! Bien entendu, on ne peut pas s’attendre à ce que cette révélation soit acceptée par tous ses proches…

Si le style n’a rien de très original ; on aime les personnages, leurs doutes, leurs erreurs. On s’agace pour, avec ou contre eux. J’avoue que la relation de Bryson avec sa mère est apaisante. Celle de Kai avec ses parents est touchante, jusqu’à son coming out, douloureux, qui confronte l’amour parental aux idéologies religieuses, entre autres… les scènes de coming out sont d’ailleurs directement inspirées du vécu de l’auteur. Gros big up à la petite sœur de Kai, véritable soleil sur ce passage compliqué. Le roman ne fait pourtant pas dans le drama (en dehors d’une ou deux scènes), donc si vous avez besoin d’un truc tranquille et apaisant, d’une chouette romance (que je trouve parfaite pour l’été), j’ai envie de dire foncez !

Pour info :
éditions Korrigan, trad. de Raphaëlle O’Brien, 304 pages, 17.90€

Un commentaire sur « Date me Bryson Keller (Kevin van Whye) »

Laisser un commentaire