Publié dans Bouquinade, Roman

Will & Will (John Green / David Levithan)

Ami du jour, bonjour !

Voilà un bouquin qui attend d’être chroniqué depuis janvier, mais toi et moi, on n’est plus à ça près. De fait, tu auras eu mon retour vidéo (si tu ne connais pas encore ma chaine YouTube, c’est la vidéo des lectures de janvier) avant le retour écrit. Ne cherche aucune logique, j’espère me rattraper bientôt !

Sarakontkoi ?
Quelle était la chance que deux Will Grayson habitent la même ville ? Par un merveilleux hasard, c’est le cas de Will, ado discret qui ne rêve que de se faire oublier et dont l’exubérant meilleur ami, Tiny Cooper, colossal ado homosexuel, est tout le contraire de lui. L’autre Will, lui, est un ado taiseux, constamment en colère, qui préfère entretenir une relation sur internet avec un certain Adam que de vivre sa vie. La rencontre fortuite entre ces deux Will risque bien de changer leurs vies…

Tenpenskoi ?
Lorsque j’ai dit que je lisais ce roman, on a crié tantôt au chef-d’œuvre, tantôt à l’arnaque. J’étais bien contente de me faire mon propre avis. De base, je trouvais le pitch intrigant. Je pensais qu’il allait y avoir une réelle interaction entre les deux Will. Or, après leur rencontre, on les voit rarement ensemble. Ils ont été un déclencheur, une sorte de gâchette dans la vie de l’autre, qui a mis le feu aux poudres. Il est question d’acceptation de soi (obésité, homosexualité) et d’ouverture aux autres. En dehors de ça, j’ai observé leur vie un peu pathétique, un peu pleurnicharde, et le seul personnage qui, à la fin, a vraiment valu le détour, c’est Tiny Cooper. Dommage pour un roman qui porte littéralement le prénom des deux Will. Mention spéciale tout de même à la scène finale qui m’a serré la gorge (dans le sens positif de la chose : j’ai été très émue).

En termes de style, y a pas de quoi se claquer le cul par terre comme dirait l’autre. Chaque auteur a écrit un Will, les différenciant par un détail typographique : le Will taiseux narre sans majuscule et met en page ses dialogues comme des scripts de théâtre. Au-delà de ça, c’était très correct (donc déjà meilleur que beaucoup de romans que j’ai lus dernièrement) sans pour autant me toucher plus que ça. Bref, une lecture agréable sur laquelle, tu peux le voir, je n’ai pas grand chose à dire, et qui ne restera pas gravée dans ma mémoire (en dehors du colossal Tiny Cooper).

Pour info :
Trad. de l’anglais par Nathalie Peronny
Grand format : éditions Gallimard Jeunesse, collection Scripto, 384 pages, 15€
Poche : éditions Gallimard Jeunesse, collection Pôle Fiction, 384 pages, 7.80€

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