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La Rousseur pointée du doigt (Charlotte Mevel)

Ami du jour, bonjour !

Nope, toujours pas morte, même si les billets se font rares… ils ne vont juste pas au rythme des lectures. Mais comme dirait l’autre, « Im back, baby ! » Et je reviens avec une lecture graphique, un petit truc qui m’a attiré l’œil et a attisé ma curiosité…

Sarakontkoi ?
Eh bah tu devineras jamais, ça parle de roux ! C’est fait de plein de petits morceaux de vie, d’expériences personnelles, de faits scientifiques (quel gène est responsable de la rousseur ?), historiques (pourquoi les roux sont-ils mal vus ?), de légendes (tu le savais, toi, que Lilith était rousse ?). Du bon comme du mauvais de ce qui fait la vie d’un roux.

Tenpenskoi ?
Moi, de toute façon, dès qu’on me fous sous le nez des fun facts et des trucs qui me permettront de sortir ma science, je suis un public acquis. Donc bon, tu imagines bien que c’est tout à fait le genre de lecture qui m’appelle. Et pour le coup, on est servi. L’autrice nous parle de son expérience de rousse, en particulier de ses déboires, des mauvaises blagues qu’on pense innocentes, de la discrimination (ce que je ne savais même pas), et paradoxalement du sentiment de puissance qu’éprouve une femme qui teint volontairement ses cheveux en roux.

On te parle aussi des gènes responsables de la rousseur, de l’hérédité de ce gène. T’apprends plein de trucs sur l’histoire des femmes rousses en particulier, celle que l’on jugeait comme sorcières, celles que l’on forçait à teindre leurs cheveux pour afficher leur profession (oui oui, je parle de prostituées). Bref, toussa toussa, un bouillon de culture comme on les aime.

Le tout est servi par la fraicheur du trait, le jeu des couleurs (orange, noir et blanc). Le seul reproche que j’aurais à faire, et c’est totalement personnel, c’est le manque de structure de l’ouvrage. On passe du perso au scientifique, puis à l’historique et au re-perso, aux légendes et on finit sur le perso. J’aurais trouvé le propos plus clair si plus ordonné, mais je pense que c’est mon petit côté maniaque pour pas grand chose. Ceci dit, en tant que rousse de choix, j’ai passé un bon moment.

Pour info :
éditions Delcourt, 112 pages, 14.50€

Un commentaire sur « La Rousseur pointée du doigt (Charlotte Mevel) »

  1. Il me fait très envie. Je l’avais repéré mais lire ton avis confirme mon envie de le découvrir. Hop, petit saut à la médiathèque à prévoir. ^^ Merci !

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