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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 2 : Je fais ce que je veux avec mes cheveux

Ami du jour, rebonjour !

On change de sujet, on laisse de côté les livres perturbants, et on se (re)plonge dans le zéro déchet. Et le thème de cette semaine ne t’a pas inspiré-e, donc nous n’aurons pas de rubrique Maintenant c’est à vous dans ce billet. Et pourtant, ce sont tes cheveux qui génèrent le plus de déchets, le savais-tu ?

Pourquoi tu fais ça ?

Avant de commencer, Jill (c’est ma petite sœur), c’est toi qui m’as fait penser à ce sujet… Prendre soin de ses cheveux, c’est important. Sinon, on ressemble vite, comme le dit ma mère, à la folle de Chaillot (si tu m’entends, Giraudoux, je suis désolée). On a des cheveux partout, on dirait qu’on sort du lit ou qu’on passe la serpillère avec notre tignasse. Faut la lisser, la faire briller, la colorer, la sculpter parfois !

Maintenant, regarde le nombre de produits, souvent conditionnés dans des emballages en plastique : shampoing, après-shampoing, soin (revitalisant, brillant, lissant, etc.), eau coiffante, protection pour les lisser, gel, laque, colorations, et j’en passe. Ma frangine adorée a une étagère complète de produits pour cheveux, parce qu’elle a une passion pour les odeurs de shampoing (entre autres) et que c’est comme les Pokémons, si elle peut les essayer tous, c’est gagné ! Et attention, ce n’est pas une critique, je pourrais faire pareil avec les shampoings solides ! Le problème, c’est ce qu’on laisse derrière… Sans oublier la composition désastreuse de ces produits. Faire la peau aux bouteilles de shampoing a donc été notre premier pas vers le zéro déchet.

Et dans les faits ?

Eh bien, ce n’est pas compliqué cher ami. On cherche des produits capillaires sans emballage, ou en tout cas, sans emballage en plastique. Solution : shampoing solide, souvent conditionné dans des boîtes en carton, ou mieux, sans emballage. Personnellement, j’en ai essayé plusieurs : le Pachamamai équilibrant, dont l’odeur rappelle celle du henné, une autre marque dont j’ai complètement oublié le nom, et les galets de Lush (à peu près tous les parfums).

L’utilisation, c’est la même que celle du savon en pain. Tu frottes dans tes mains, et ensuite sur tes cheveux (ou sur tes cheveux directement, mais c’est plus embêtant à rincer). Ca mousse moins dans le cas du Pachamamai (le Lush, c’est toujours la fiesta de la bulle). Et ensuite, tu rinces. La sensation est différente de celle d’un shampoing traditionnel. Et au début, tu peux avoir l’impression que tes cheveux sont poisseux. C’est un souci de rinçage bien souvent. Et puis, il faut que ton cheveu recrache toutes les saloperies qu’il a ingurgitées quand tu les tartinais d’après-shampoing. Alors oui, ton poil n’est pas aussi lustré qu’avec le nouvel Elsève-collagène-anti-ride-de-cheveux-lustreur-de-voiture-20-en-1. Mais il existe là encore des solutions.

Parce que je t’ai expliqué comment changer de shampoing, mais sache que tu peux aussi utiliser en masque de l’huile de ricin, de l’huile de coco, des œufs (si si) ou du vinaigre blanc (2-3 bouchons dans 1L d’eau, sinon, ça pue… là, ça sent plus rien une fois sec), qui réduiront le nombre de bouteilles colorées sur ton étagère. Et la plupart de ces produits, tu peux les utiliser pour d’autres choses, donc tu mutualises les emballages pour des produits multi-usages… (on en recausera lors de prochains billets).

En ce qui concerne tes cheveux, monsieur, pas besoin de faire des trous dans les murs avec ta tignasse si ? Alors tu peux opter pour des produits moins nocifs, conditionnés dans des boîtes en alu recyclables (Chéri utilise la pommade d’argile mate Reuzel, et c’est super efficace !).

Verdict ?

J’aime : la place que ça fait dans ma salle de bain, le fierté d’avoir, sans grand effort, réduit mes déchets, l’odeur, beaucoup moins forte qu’un shampoing classique, la composition, moins agressive (en dehors de Lush peut-être, qui reste un peu plus chimique que le reste, mais ça peut être un premier pas…). Et bien entendu, le prix ! Ta bouteille, c’est au moins 3 EUR pour les moins chers, et 10 EUR pour les plus chers, pour 1 mois de shampoing (et encore). La, c’est 5 à 12 EUR (graaaaand max) et ça tient plusieurs mois.

J’aime pas : pour certains, comme le Pachamamai et un autre dont j’ai oublié la marque, c’est plus compliqué à faire mousser, donc au début, j’ai eu du mal à savoir si mon cheveu était bien lavé. C’est aussi un peu plus long à rincer, et si c’est mal rincé, ça poisse… L’odeur des shampoings comme le Pachamamai équilibrant peut gêner. Perso, je m’en fiche un peu, mais c’est pas de la fraise ! Les shampoings contenant des huiles essentielles sont généralement plus agréables.

Il va falloir en essayer plusieurs avant de trouver le bon…

Ils en parlent aussi :

Un super article sur les shampoings / après-shampoings zéro déchet sur le blog de Abracada’Vrac
Une expérience de shampoing solide sur le site Je deviens écolo
Partagez également l’expérience avec Objectif zéro déchet
Deux articles intéressants sur le zéro déchet dans la salle de bain, avec un focus sur le shampoing solide sur les site de Jujube en cuisine et Les petites choses de Fanny.

Et maintenant, pour votre shopping (à moins que vous n’ayez la chance d’avoir près de chez vous une BioCoop, un magasin de vrac et j’en passe).

La boutique Moso vous propose une gamme intéressante de shampoings solides
Lamazuna, bien évidemment !
La savonnerie de Beaulieu, située près de chez moi, dans le Puy de Dôme (Sauxillanges), qui fait des trucs qui sentent super bon, et pour pas très cher en plus !
Et enfin, pour en finir avec les gels et cires nocifs dans les boîtes en plastique, essayez la marque Reuzel que vous pouvez trouver ici, mais aussi chez certains coiffeurs.

La semaine prochaine, on parle hydratation (crèmes, huiles) et déodorant !
N’oublie pas de partager ton expérience avec moi… et surtout, fais passer !

3 commentaires sur « J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 2 : Je fais ce que je veux avec mes cheveux »

  1. J’ai vu une recette sympa la dernière fois, pour en faire soi-même, j’ai envie de tester. Sinon mes cheveux, c’est un peu sacré. J’ai complexé pendant tellement d’années, eu tellement de mal à les apprivoiser, je suis passé par tellement de produits que me lancer dans le solide me fait flipper (effet poisseux, les odeurs, moins brillants etc). Comme tu dis il faudra en tester plusieurs. Plus qu’à sauter le pas, en somme ahah

    1. Bon courage, moi je suis encore en transition… je prends le Lush parce qu’il a le même effet qu’un shampoing liquide, mais je cherche encore la recette qui fera 0 déchet ET qui sera bonne pour mes cheveux…

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