Publié dans Highway to FIV

Il y a toujours Nous

Salut les loulous !

Grand Dieu que le temps passe vite. Je me dis depuis un moment que je dois faire un update FIV. Non que je vous imagine crevant d’impatience devant votre écran d’ordi, mais sinon, j’ai peur d’oublier des choses, ou de zapper. Ou d’avoir 1 million de trucs à dire dans un billet que j’aurai la flemme d’écrire.

Bref, je vous laissais dans le dernier billet sur une impression plutôt positive. Eh bien, laissez-moi vous dire que rien n’a changé. 10 jours de Bemfola (le truc qui remet la machine en route) et une injection d’Ovitrelle (pour déclencher l’ovulation) n’ont rien changé. Pas de maux de tête, de ventre, pas de nausées, pas de sauts d’humeur. J’étais même plutôt sereine. Une FIV peut donc très bien se dérouler, c’est un point positif.

Pour résumer, voilà comment ça s’est passé :

  • Suite à l’envoi du mail au secrétariat pour leur dire que j’avais pris le Décapeptyl (le 1er jour des règles pour arrêter la machine), ils m’ont envoyé une sorte de calendrier.
  • J’ai commencé le Bemfola et nous nous sommes présentés, Chéri et moi, pour une première écho de contrôle aux dates indiquées sur le plan de route.
    Pour info, le Décapeptyl et les premières piqûres de Bemfola ont été faites par un cabinet infirmier, les autres, je m’en suis occupée moi-même.
  • Lors de cette 1ère écho de contrôle, le Doc a vu 4 beaux follicules à gauche, 3 plus petits à droite. Il nous a prescrit une dernière piqûre de Bemfola le vendredi, puis déclenchement de l’ovulation le samedi soir à minuit pile.
  • La ponction a eu lieu le lundi, sous anesthésie locale. On m’a fait mettre une tenue d’hôpital, Chéri est allé faire sa part du boulot, et on m’a amenée dans une salle spéciale. Là, la Doc a été super, elle m’a tout expliqué en me montrant sur l’image en direct. Franchement pas la plus agréable des expériences, mais j’ai connu pire.
  • 7 ponctions de follicules ont donné 6 ovules. Il n’y avait plus qu’à attendre le coup de fil du mercredi (2 jours plus tard) pour nous informer du jour du transfert (le jour même ou le samedi) si embryon il y avait.

Mercredi (donc hier), ce fut probablement l’épreuve la plus difficile de cette première tentative : le coup de fil du labo nous informant que les ovules et le sperme étaient de bonne qualité, mais qu’aucune fécondation n’avait eu lieu. Rien. Ils n’avaient aucune explication à nous donner. J’ai beaucoup pleuré. Et je ne vais pas mentir, je vais mal, encore aujourd’hui. Mais ça ira, je le sais. Je suis sereine et sans colère. Triste un peu. Chéri gère ça comme il peut, mais on discute, on se rassure. Notre dossier passe en commission mardi prochain, pour savoir ce qu’on va faire.

J’ai appris il y a quelques temps le mot résilience. Il désigne en premier lieu la résistance d’un matériau au choc. En psycho, la résilience exprime la force morale, la qualité de quelqu’un qui ne se décourage pas. Aujourd’hui, je ne vais pas me gêner. Je pense, et j’en suis même fière, que Chéri et moi faisons preuve de résilience. Et ça sonne bien à mon oreille. Et puis, en attendant, il y a toujours Nous.

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