Amis du jour, bonjour !
Aujourd’hui, c’est jeudi, et jeudi c’est… bah rien de particulier en fait. Jeudi c’est nul. Moi j’aime pas le jeudi, il a mauvais karma. Quoi que, aujourd’hui, c’est un jeudi où j’ai l’impression d’être un mercredi. Donc quand je me dis que demain, c’est déjà vendredi, j’aime ce jeudi !
Tout ça pour ne rien dire, pas même introduire le mot du jour, qui m’a sauté à la figure hier, alors que je cherchais pourquoi joujou prenait un x au pluriel (pour ceux qui ont lu le Sors ta science d’hier).
Le mot du jour : hypocoristique.
Mais qu’il est compliqué ce mot ! Cela dit, rien ne sert de le retenir jeunes padawans. Savoir qu’il existe est déjà suffisamment intéressant.
On a tous parlé à un enfant comme un… eh bien, disons-le, un attardé. Ce langage enfantin, que l’on veut doux et affectueux, imitant souvent le langage de l’enfant, est qualifié d’hypocoristique. On parle notamment (et c’est là que c’est intéressant) de redoublement hypocoristique (exemples : joujou pour jouet, dodo pour dormir, ou, comme aime me dire Chéri, veveste dans la mémorable élocution : « je vais mettre une veveste, il fait froid »).
Pour les autres exemples, je citerai le linguiste français Louis Leboucher, dit Georges Mounin :
Les procédés formels employés pour créer des termes hypocoristiques sont par exemple les suffixes dits « diminutifs » (fillette), le redoublement (chien-chien, fifille), l’abrègement des prénoms (Mado, Alec), ou le choix de termes conventionnellement hypocoristiques (mon petit poulet, mon chou).
Vous savez à présent que l’on peu donner un nom qui en jette sa maman à nos petites débilités 😉
D’habitude, je connais déjà les mots du jour, même si j’adore apprendre le pourquoi du comment. Mais celui là c’est une totale découverte, va falloir que j’arrive à le placer maintenant xD
Bon courage ! Personnellement, je m’amuse beaucoup à essayer de caser des mots comme celui-ci ! 😉