L’oreille tendue dans le service où je travaille actuellement, j’ai entendu pas mal d’éloges au sujet de ce livre. Et puis, Timothée de Fombelle, je connaissais pour Tobie, et c’est un peu la star de chez Galli Jeunesse. Alors bon, je n’ai pas pris un grand risque.
Un jeune collégien vivant dans un futur possible, une ville où l’on ne pose pas pied à terre, où l’on passe d’un immeuble à un autre via des passerelles, où même les ascenseurs des centres commerciaux sont des centres commerciaux miniatures, ou le sommets des tours se perd dans des nuages de pollution condensés. Une ville qui pourrait être partout et nulle part. Le garçon a décidé de ne plus tomber amoureux, ça fait trop mal. Mais un jour, il tombe sur Céleste, il tombe sous son charme, il tombe amoureux et il tombe de haut. Lorsque Céleste disparaît, il se lance à sa recherche et découvre une terrible vérité.
Une histoire d’amour, mais pas que. Parler de ce livre comme d’un simple traité écologique serait aussi très réducteur. C’est avant tout l’histoire d’un espoir. D’une confiance en l’avenir, en l’être humain, et en sa capacité à ouvrir les yeux sur ce qui l’entoure. Sauver l’amour de sa vie, sauver sa Maison, sa planète. Timothée nous montre que les deux combats ne sont pas si éloignés l’un de l’autre.
Un texte très court, très simple. Adressé aux enfants (ou du moins aux jeunes de plus de 10 ans) de par son ton et ses personnages, ce petit livre reste une magnifique métaphore de l’amour que l’on peut porter à sa planète si on la regarde bien. Loin des discours moralisateur, De Fombelle nous dessine simplement, en quelques pages, ce qui pourrait être. Ce que nous pourrions être. Un vrai petit rayon de soleil ! À lire, pour les grands comme les petits (en même pas une heure, c’est fait).
Pour info :
Gallimard Jeunesse, collection Folio Junior, 92 pages

coucou ma Tery c’est Lou tu avais bien raison il est magnifique et en plus il est facile a lire, maman a pleuré à la fin. C’est plus beau livre que j’ai lu après la bibliothécaire.