Publié dans Cinéma

Sherlock Holmes

Sherlock, quand j’ai vu la bande annonce, ça me disait bien. Je me suis dit « pourquoi pas ? ». Alors quand Charlotte m’a proposé d’aller au ciné, et de voir le film en V.O., je me suis dit « pourquoi pas ? ».

Rendez-vous donc le samedi après-midi au cinéma des Ambiances. Tarif étudiant, c’est donné comparé aux grands multiplexes ; 4€ la séance.

La première chose que je me suis dit en sortant de la salle, c’est « tiens, il a un petit air à la Dr House ». Drôle, cynique, loin d’être un playboy, mais pas dénué de charme, bref, un héros qu’on ne peut pas détester, dans la lignée des personnages de série dans le vent.

Perso, je n’avais encore jamais lu de Sherlock Holmes (eh oui, comme quoi ce n’est pas un incontournable). A dire vrai, je voyais plutôt ce bonhomme comme un Hercules Poirot, très pragmatique, sympathique quoi qu’un peu imbu de lui-même. Pour le pragmatisme, c’est ça. Pour le reste, on repassera. Guy Richie nous présente un Sherlock plein de logique, très terre à terre,  qui ne porte aucun intérêt au monde qui l’entoure, solitaire, mais terrifié à l’idée de se retrouver seul et de perdre son unique ami, mais trop fier pour reconnaître qu’il a besoin des gens, et aussi très manipulateur (c’est là que je me suis dit « House, sors de ce corps ! »).

Une grande découverte pour moi. Holmes est dépoussiéré. Quand à savoir si le détective sur pellicule est fidèle à son homologue de papier, je ne saurai le dire. Dans tous les cas, le film a tous les ingrédients pour nous faire passer un bon moment. Très divertissant…

4 commentaires sur « Sherlock Holmes »

  1. Hey Tery!
    en effet c’est une honte que tu n’aies jamais lu de Sherlock Holmes! Moi au début je me suis dit ça va être trop bidon. Le combat de boxe analysé pas terrible…
    Mais au final, le personnage de Sherlock reprend tout à fait l’image que Conan Doyle lui donnait dans ses livres : « plein de logique, très terre à terre, qui ne porte aucun intérêt au monde qui l’entoure, solitaire, mais terrifié à l’idée de se retrouver seul ».
    Enfin bref : lis « Une étude en rouge »! C’est celui que j’ai préféré!
    Des bizous

  2. J’ai découvert Sherlock Homes à 11 ans, et depuis, il fait partie de mes héros de papier.
    Certains jugerons le personnage du film peu ressemblant ; je pense que tout y est pour qui a lu ses aventures, et prend réellement le temps de reconsidérer sa première impression. Oui, le personnage du film peu être déroutant, mais comme tu le dis dans ton billet, c’est parce qu’on a dépoussiéré le mythe Sherlock Holmes pour revenir aux sources : plus de cape verte et de longue pipe recourbée, plus de froideur exgérée : Sherlock est un original plein de contradictions. Chez qui la logique, la méthode et le sang froid, cohabitent avec un côté bohème, original et désorganisé, très bien rendu dans le film.

  3. j’ai toujours aimé Sherlock Homes, c’est un peu Hercule poirot en plus taciturne, Homes a son docteur Watson et poirot sont général Hastings, que de similitude, quoi que homes reste le plus vieux. Tout cela pour dire que j’ai beaucoup aimé le film et j’attends la suite avec impatience…

Répondre à Lo' Annuler la réponse.