Je ne vous l’ai peut-être pas encore dit, mais je suis une grande sœur. Deux petits monstres de petites sœurs (10 et 17 ans… bon, 17 ans, c’est un peu grand, on est d’accord), et deux petites filles qui vivent chez nous parce que nous sommes famille d’accueil (8 et 4 ans). Forcément, on lit les histoires le soir. On essaie de leur apprendre à aimer les livres.
Il y a quelques temps, mon amie Charlotte, qui est férue de livres destinés à la jeunesse (de l’album au roman), m’a fait découvrir un petit trésor. Le livre s’appelle La grande fabrique de mots.
Sarakontkoi ?
On y découvre que la parole est d’or, et parfois au sens littéral, puisque dans le pays où vivent Philéas et Cybelle, deux jeunes enfants, les mots coûtent cher. C’est pour ça que Philéas ne peut avouer son amour à Cybelle. Mais a-t-on vraiment besoin des mots, ou tout du moins de ceux auxquels on pense, pour dire à quelqu’un qu’on l’aime ?
Tenpenskoi ?
Au-delà de la douceur des illustrations et de l’incroyable justesse du propos, on découvre une histoire qui nous parle. À l’heure où nous communiquons plus vite de la lumière, on a tendance à oublier la portée des mots, et à penser qu’ils suffisent pour dévoiler une intention, un sentiment.
On apprend que le choix des mots est important, et, bien qu’immédiats, ils peuvent être une barrière. Il faut écouter, mais il faut aussi voir et ressentir.
Perso, j’ai même versé ma petite larme à la fin. Pour plus d’infos, vous pouvez cliquer ici, le livre y est présenté un peu plus en détail.
Pour info :
éditions Alice, 34 pages, 12,90€

Je viens de découvrir ce livre, et je vais essayer de me le procurer car l’histoire me plait énormément et les illustrations sont merveilleusement bien faite !! Ayant beaucoup de neveux et nièces, je crois que leur raconter cette histoire va me permettre de leur montrer l’importance des mots !! Je suis impatiente de découvrir tout ça ^^