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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 3 : Les crèmes et déos

Ami du jour, bonjour !

Ah, cette fois, tu m’as causé un peu, on va pouvoir avoir quelques retours. Mais quand même, révolutionner ta salle de bain, ça a l’air de te foutre un peu les boules. Aujourd’hui, on va causer des crèmes (et des déos, que je mets dans la même catégorie de produits). Après la brosse à dents et le shampoing, c’est la 3e famille de produits dont j’ai décidé de m’occuper.

Pourquoi tu fais ça ?

Je dois avouer qu’au départ, j’ai cherché des alternatives aux crèmes et aux déos classiques à cause de ces perturbateurs endocriniens et autres aluminiums dont on parle tant. Connerie ou pas connerie, psychologique ou pas, ça me perturbait, parce que je suis en pleine PMA (tu le sais si tu suis le blog depuis un bout de temps) et que je ne suis déjà pas bien fertile, alors si en plus je me bousille la santé avec des conneries de produits toxiques, on n’est pas sortis de l’auberge.

Il faut savoir qu’au départ, je ne suis pas le genre de fille à me tartiner de crème. Ça colle, et c’est chiant à mettre. En plus, mes rides, je m’en soucie comme de ma première couche culotte, et je ne badigeonne mon corps que lorsque ma peau menace de partir en lambeaux. Le reste du temps, j’estime que le sébum fait son travail. À quoi bon s’assécher le visage avec des produits anti-peau grasse pour ensuite l’étouffer sous 3 crèmes différentes ? Il suffit juste d’enlever l’excédent de sébum.

Quant au déo, je dois avouer que j’ai une transpiration acide, et que si certain(e)s sont complexé(e)s par leurs rides, moi c’est mon odeur. Je sais que l’odeur de la transpiration varie en fonction de ce qu’on porte et de ce qu’on mange. Mais moi, c’était le déo-bille-crème Ushuaïa vanille ou rien. Le chemin vers le déo zéro déchet bon pour la peau a été long…

Et dans les faits ?

En ce qui concerne les crème, c’est en regardant les Renardises de Margaud Liseuse que je me suis dit « tiens, c’est pas mal ça… » d’ailleurs, tu retrouveras pas mal de mes pratiques actuelles dans ce qu’elle dit, parce que c’est de là que tout est parti. Pour ce qui est des crèmes, je ne fais pas confiance aux crèmes bio de je ne sais quelle marque, non testées sur les animaux sans produits nocifs. Traduis : y’a pas de pipi de requin dedans, mais faut quand même des tensioactifs et tout un tas de trucs graisseux, et la plupart du temps, le pot est en plastique. Alors j’ai choisi une autre solution : l’huile végétale. Y’a qu’un ingrédient : l’huile. Perso, je prends la jojoba, parce qu’elle est très peu allergène (d’ailleurs, mon eczéma a disparu grâce à elle) et que c’est celle qui se rapproche de plus du sébum naturel. Donc sur ta peau, ça ne fera pas gras.

Tu ne me crois pas ? 3 gouttes le soir, 2 le matin, dans le creux de ta petite main, tu l’étales, et le temps que tu enfiles ton t-shirt ou que tu brosses tes dents en dansant comme une folle sur Wake me up before you go go ! de Wham, tu la sens même plus. Magique. Je double d’un petit coup d’hydrolat (ou eau florale) avant, histoire de rafraîchir la peau, surtout le matin. Après, si tu as la peau très sèche, pars sur des huiles d’avocat par exemple. Et puis, tu peux faire des macérats pour récupérer les bienfaits d’une plante. La carotte par exemple. Prends ton huile, fais-y macérer de la carotte, et boum, tu as une huile de carotte, ideale pour l’effet bonne mine ! Le petit plus des huiles ? Ce sont des bouteilles en verre recyclable. En plus, elles peuvent servir pour tes cheveux, et aussi à te démaquiller, water plouf compris ! Donc au lieu d’un pot de crème, d’un soin cheveux, et d’une bouteille de démaquillant, j’ai un seul produit. Magique, économique, écologique.

Pour le déo, ce fut une autre histoire. Je suis très très sensible aux odeurs, les bonnes comme les mauvaises. Un parfum ou une lessive trop forts ? Ça me fiche la nausée. Une mauvaise odeur, même très légère ? Tu vas en entendre parler. Alors avant tout, j’ai dû (ne souris pas)… apprendre à redécouvrir ma propre odeur. Et me dire que ce n’est pas parce que je ne sens pas la vanille des îles ou le monoï que je pue. L’odeur du corps humain est musquée, c’est comme ça, et la transpiration comporte des phéromones. Ça ne pue pas, c’est juste animal. Premier pas franchi.

J’ai ensuite testé les déos solides poudreux (pas les crémeux) de chez Lush. C’est un peu chiant à appliquer, parce que comme ton aisselle n’est jamais tout à fait sèche, et que tu appliques le déo direct dessus (j’avais de la poudre compactée en pain), ça coagule, ça fait une sorte de croute et après, ça n’applique plus rien. Cela dit, la marque Comme Avant semble avoir réglé le problème avec un applicateur à bille (en plastique certes, mais recyclable et rechargeable, les recharge étant envoyées, d’après le site, dans un kraft compostable).

Pour ma seconde expérience, j’ai testé le déo en baume, conditionné dans un pot en verre recyclable. Et là, je suis allée du côté de chez À la douche Simone. La marque que j’ai choisie est Clémence et Vivien, dont je comprends le nom de tous les composants. C’est déjà un plus. Ca s’applique comme un baume à lèvres : tu prélèves en frottant ton doigt dessus, ça le fait chauffer, et tu appliques sur ton aisselle. Ce n’est pas un anti-transpirant. Il faut arrêter avec cette peur de la transpi les gens, c’est juste normal ! Par contre, ça évite les odeurs trop fortes (là encore, l’odeur de transpiration PROPRE n’est pas une tare, faut s’y faire).  Je pourrais tester la pierre d’Alun, mais j’ai encore besoin que mon déo sente quelque chose… et puis, je crois que je sais pas l’utiliser.

Verdict ?

L’huile végétale

  • J’aime : tout ! La texture non grasse, non collante, le mutli-usage, la quasi absence de plastique, et souvent, les bouchons qui aident à doser. Ca ne sent rien, c’est un plus pour moi. Ca soulage les tiraillements direct l’hiver. Et doublé d’hydrolat (appliqué à la lingette lavable), tu a la peau propre ET douce. Ah, et c’est bon pour ton bébé (attention à bien choisir l’huile cela dit).
  • J’aime pas : bah rien en fait, c’est que du bonus ! C’est pas plus cher que ces trucs anti-rides que ça regonfle tes joues comme des baudruches-promis-juré-mais-je-te-prends-un-peu-pour-un-lapin-de-trois-semaines-quand-même. Scoop : Hello, c’est normal de rider !

Le déo

  • J’aime : moins de produits chimiques, pas de plastique, sinon, sans grande différence.
  • J’aime pas : les déos poudre compactés, c’est galère, ça croute, faut gratter le dessus pour pourvoir s’en appliquer. La poudre en déo bille, j’ai pas essayé, mais ça sera probablement mon prochain essai. Et il faut réellement se réhabituer à son odeur corporelle.

Ils en parlent aussi :

Le fameux article de Margaud Liseuse
Un article assez court sur le blog Carnet Prune
Quelques conseils d’utilisation sur Framboise Bleue
Un article qui recense les huiles les plus courantes et leurs propriétés chez ZoEssentiels

Et pour te les procurer :
Le site de Comme Avant si tu n’as pas la chance de les avoir dans ta boutique vrac
Le site de À la douche Simone, qui fait un peu toutes les marques et qui répondra super rapidement à tes questions sur sa page Facebook.
Et pour les huiles, la parapharma (mais ça reste cher) ou (j’en suis désolée, mais en termes de quantité/qualité/prix, c’est le mieux) Amazon (je prends la marque Biorganique)

Maintenant, c’est à vous !

Pour le déo, perso, c’est pierre d’Alun quand il fait plus de 30°C et c’est tout, j’ai la chance de pas me déshydrater par les aisselles et l’underboob (tmtc teem 90D… lol)
Pour la crème hydratante, c’est Cattier, version bio, cruelty free et ultra simple…quand j’y pense, c’est à dire une fois tous les 15 jours en gros, si j’ai vraiment la foi, parce que je ne connais pas d’activité moins passionnante que de se crémer façon toast…. Les petites vendeuses snobinardes d’une enseigne que je ne citerai pas poussent toujours des hauts cris en entendant ça, mais ma maman ne s’est jamais tartiné la tronche et n’a pas une ride, alors… je mise tout sur la génétique ! XD

Gaëlle

J’ai acheté un déo solide à Lush mais je n’ai toujours pas testé ! Pour la crème je suis de la team Nivea !
Maud

Pour ce qui est de la crème hydratante c’est beurre de karité pour la peau et huile d’argan et ricin pour les cheveux… par contre en déodorant je suis désolée mais pas encore prête à passer sur quelque chose qui ne sent pas bon toute la journée…
Cécile

Je viens d’ouvrir mon placard de salle de bain… J’ai 5 déodorants… 5 ! Cela prouve bien mon indécision envers ce produit de beauté/soin dont je ne me passe pas. On s’y perd un peu dans les gammes. Il paraît qu’il faut prendre les antiperspirants… mouais. Paraît que l’aluminium c’est pas bon… On prend quoi alors ? Pour moi c’est à bille. Et c’est comme un parfum : je mets du temps à choisir l’odeur. Ma fille choisit les plus beaux, pour elle. Mais je lui ai montré sur l’étiquette qu’il fallait pas que ce soit écrit aluminium. Je suis pas très appliquée dans la composition pour moi mais pour ma fille je fais gaffe. Elle aime bien faire comme maman !
Emilie

Merci à tous pour votre participation !
La semaine prochaine, on arrête la salle de bain et on passe à la cuisine !
Avez-vous testé les éponges faites main ?
(Spécial Gest : Cotcotcrochète et ses éponges au crochet)

 

 

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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 2 : Je fais ce que je veux avec mes cheveux

Ami du jour, rebonjour !

On change de sujet, on laisse de côté les livres perturbants, et on se (re)plonge dans le zéro déchet. Et le thème de cette semaine ne t’a pas inspiré-e, donc nous n’aurons pas de rubrique Maintenant c’est à vous dans ce billet. Et pourtant, ce sont tes cheveux qui génèrent le plus de déchets, le savais-tu ?

Pourquoi tu fais ça ?

Avant de commencer, Jill (c’est ma petite sœur), c’est toi qui m’as fait penser à ce sujet… Prendre soin de ses cheveux, c’est important. Sinon, on ressemble vite, comme le dit ma mère, à la folle de Chaillot (si tu m’entends, Giraudoux, je suis désolée). On a des cheveux partout, on dirait qu’on sort du lit ou qu’on passe la serpillère avec notre tignasse. Faut la lisser, la faire briller, la colorer, la sculpter parfois !

Maintenant, regarde le nombre de produits, souvent conditionnés dans des emballages en plastique : shampoing, après-shampoing, soin (revitalisant, brillant, lissant, etc.), eau coiffante, protection pour les lisser, gel, laque, colorations, et j’en passe. Ma frangine adorée a une étagère complète de produits pour cheveux, parce qu’elle a une passion pour les odeurs de shampoing (entre autres) et que c’est comme les Pokémons, si elle peut les essayer tous, c’est gagné ! Et attention, ce n’est pas une critique, je pourrais faire pareil avec les shampoings solides ! Le problème, c’est ce qu’on laisse derrière… Sans oublier la composition désastreuse de ces produits. Faire la peau aux bouteilles de shampoing a donc été notre premier pas vers le zéro déchet.

Et dans les faits ?

Eh bien, ce n’est pas compliqué cher ami. On cherche des produits capillaires sans emballage, ou en tout cas, sans emballage en plastique. Solution : shampoing solide, souvent conditionné dans des boîtes en carton, ou mieux, sans emballage. Personnellement, j’en ai essayé plusieurs : le Pachamamai équilibrant, dont l’odeur rappelle celle du henné, une autre marque dont j’ai complètement oublié le nom, et les galets de Lush (à peu près tous les parfums).

L’utilisation, c’est la même que celle du savon en pain. Tu frottes dans tes mains, et ensuite sur tes cheveux (ou sur tes cheveux directement, mais c’est plus embêtant à rincer). Ca mousse moins dans le cas du Pachamamai (le Lush, c’est toujours la fiesta de la bulle). Et ensuite, tu rinces. La sensation est différente de celle d’un shampoing traditionnel. Et au début, tu peux avoir l’impression que tes cheveux sont poisseux. C’est un souci de rinçage bien souvent. Et puis, il faut que ton cheveu recrache toutes les saloperies qu’il a ingurgitées quand tu les tartinais d’après-shampoing. Alors oui, ton poil n’est pas aussi lustré qu’avec le nouvel Elsève-collagène-anti-ride-de-cheveux-lustreur-de-voiture-20-en-1. Mais il existe là encore des solutions.

Parce que je t’ai expliqué comment changer de shampoing, mais sache que tu peux aussi utiliser en masque de l’huile de ricin, de l’huile de coco, des œufs (si si) ou du vinaigre blanc (2-3 bouchons dans 1L d’eau, sinon, ça pue… là, ça sent plus rien une fois sec), qui réduiront le nombre de bouteilles colorées sur ton étagère. Et la plupart de ces produits, tu peux les utiliser pour d’autres choses, donc tu mutualises les emballages pour des produits multi-usages… (on en recausera lors de prochains billets).

En ce qui concerne tes cheveux, monsieur, pas besoin de faire des trous dans les murs avec ta tignasse si ? Alors tu peux opter pour des produits moins nocifs, conditionnés dans des boîtes en alu recyclables (Chéri utilise la pommade d’argile mate Reuzel, et c’est super efficace !).

Verdict ?

J’aime : la place que ça fait dans ma salle de bain, le fierté d’avoir, sans grand effort, réduit mes déchets, l’odeur, beaucoup moins forte qu’un shampoing classique, la composition, moins agressive (en dehors de Lush peut-être, qui reste un peu plus chimique que le reste, mais ça peut être un premier pas…). Et bien entendu, le prix ! Ta bouteille, c’est au moins 3 EUR pour les moins chers, et 10 EUR pour les plus chers, pour 1 mois de shampoing (et encore). La, c’est 5 à 12 EUR (graaaaand max) et ça tient plusieurs mois.

J’aime pas : pour certains, comme le Pachamamai et un autre dont j’ai oublié la marque, c’est plus compliqué à faire mousser, donc au début, j’ai eu du mal à savoir si mon cheveu était bien lavé. C’est aussi un peu plus long à rincer, et si c’est mal rincé, ça poisse… L’odeur des shampoings comme le Pachamamai équilibrant peut gêner. Perso, je m’en fiche un peu, mais c’est pas de la fraise ! Les shampoings contenant des huiles essentielles sont généralement plus agréables.

Il va falloir en essayer plusieurs avant de trouver le bon…

Ils en parlent aussi :

Un super article sur les shampoings / après-shampoings zéro déchet sur le blog de Abracada’Vrac
Une expérience de shampoing solide sur le site Je deviens écolo
Partagez également l’expérience avec Objectif zéro déchet
Deux articles intéressants sur le zéro déchet dans la salle de bain, avec un focus sur le shampoing solide sur les site de Jujube en cuisine et Les petites choses de Fanny.

Et maintenant, pour votre shopping (à moins que vous n’ayez la chance d’avoir près de chez vous une BioCoop, un magasin de vrac et j’en passe).

La boutique Moso vous propose une gamme intéressante de shampoings solides
Lamazuna, bien évidemment !
La savonnerie de Beaulieu, située près de chez moi, dans le Puy de Dôme (Sauxillanges), qui fait des trucs qui sentent super bon, et pour pas très cher en plus !
Et enfin, pour en finir avec les gels et cires nocifs dans les boîtes en plastique, essayez la marque Reuzel que vous pouvez trouver ici, mais aussi chez certains coiffeurs.

La semaine prochaine, on parle hydratation (crèmes, huiles) et déodorant !
N’oublie pas de partager ton expérience avec moi… et surtout, fais passer !

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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 1 : hygiène dentaire

Ami du jour, bonjour,

C’est le grand retour des tests. Ces trucs qui te font peur, tu sais pas trop quoi en penser, ou tu te fais une montagne en te disant que tu as la flemme, que c’est trop difficile… eh bien je donne un grand coup de pied aux fesses de tes clichés et autres avis préconçus. Et pour pimenter un peu le truc, je choisis de te parler de zéro déchet une fois par semaine jusqu’à la fin des vacances. Enfin, presque zéro déchet. Disons qu’on va améliorer ton « empreinte déchet », si tant est qu’on puisse nommer ainsi notre propension à consommer des trucs suremballés qui iront ensuite étouffer les bébés phoque de l’autre côté du monde. Tu te sens mal ? Faut pas, on peut y remédier 🙂 Et cette semaine, on commence avec la salle de bain, et plus particulièrement, les dents.

Pourquoi tu fais ça ?

Pour commencer, ça m’arrive de me sentir mal en jetant un truc en plastique, surtout qu’on me plonge dans un grand bain de culpabilité sur les réseaux sociaux en me montrant comment Gérard a sauvé la tortue qui s’étouffait avec ma brosse à dents.

Je ne veux pas entendre « oui, mais ceux qui polluent le plus, c’est pas les pauvres particuliers qu’on oppresse, c’est les gros industriels, bla bla bla… » Et donc ? Ca te donne le droit de consommer sans réfléchir, parce que ta bouse est moins grosse que celle du voisin ? Une bouse est une bouse, et chaque petit geste compte. C’est ce que je me suis dit.

Ensuite sont venus les « mais c’est tellement difficile, et cher, et moi, pauvre petite occidentale qui chie dans l’eau potable, je ne supporterai pas ces si gros changements… » Je me suis mis la main sur l’épaule, et je me suis dit « écoute ma vieille, tu aimes te baigner sur les plages espagnoles, au milieu des sacs plastiques, des emballages de sandwich et des mégots de clope que les tempêtes ont ramené sur les plages ? » Bah nan. Alors essaie. Pas tout d’un coup, mais petit à petit. Alors j’ai commencé avec les lingettes réutilisables (article ici), et je me suis attaquée à mes dents. Parce que je passe une brosse à dents et un tube de dentifrice par mois. Ca commence à faire.

Et dans les faits ?

Tout est parti d’une discussion avec ma copine Clour, qui a évoqué, je ne sais plus pour quelle raison, les brosses à dents en bambou, qu’elle n’avait encore jamais essayées. Alors je me suis dit : qu’à cela ne tienne, je vais tenter. Et puis aussi les brosses à dents dont on ne change que la tête, et pourquoi pas le dentifrice ?

Les brosses à dents, pour commencer. J’ai débuté avec les brosses en bambou. Pas bien, je les ai commandées sur Amazon (je sais, mais par chez moi, on n’en trouve pas partout). Comme je ne savais pas où donner de la tête, j’ai commandé un modèle standard (que tu trouveras ici) avec des boîtes de transport. J’ai ensuite décidé d’essayer les brosses à dents où tu ne jettes que la tête, dont m’avait déjà parlé mon amie Laura. Don’t worry, cher ami, je donnerai quelques adresses plus bas dans le billet.

En ce qui concerne les dentifrices, j’ai essayé la marque Pachamamai, un dentifrice solide. C’est un petit galet conditionné dans une boîte en alu recyclable (toute petite). Il suffit de frotter sa brosse à dents dessus. Perso, je la mouille avant. Mais pour des raisons que j’expliquerai plus bas, je suis passée aux pastilles Lush, conditionnées dans des petites bouteilles en plastique 100% recyclé et recyclable (donc ça marche). Tu en mâches une et tu frottes, tu frottes, aucune différence avec le dentifrice en tube, ça mousse pareil.

En 3 clics, j’ai donc laissé tomber mes vieilles habitudes. Mais si tu as de la chance (et des magasins de vrac qui te prennent pas pour un pigeon), tu pourras trouver près de chez toi des BioCoop, des Day By Day et autres petites boutiques du genre vachement sympas.

Verdict ?

  • Les brosses à dents pour commencer :

J’aime : pas moins pratiques ni moins efficaces que ta brosse, l’une comme l’autre offrent une alternative tout à fait acceptable aux brosses à dents classiques (pour le choix de la souplesse des poils tournez-vous plutôt vers les têtes amovibles). Le bambou est anti bactérien, donc parfait pour une brosse à dents. Les brosses en bambou sont arrivées dans une boîte en carton et des sachets individuels papier (ce qui n’est pas le cas de toutes les marques… eh oui, zéro déchet, c’est aussi le conditionnement).

J’aime pas : sur la brosse en plastique, rien à redire. Sur la brosse en bambou, je ne fais pas confiance aux exploitations gérées durablement. On fait de plus en plus de choses en bambou, et j’ai peur qu’on en arrive au stade de l’huile de palme, à savoir déforester des parcelles entières pour privilégier la culture de ces tiges miracles. L’humain et sa mesure légendaire. Donc tant que j’aurai des doutes sur la provenance du bambou, sa gestion et ses conséquences, je serai sceptique. C’est un peu plus cher, mais 3 EUR de plus tous les 2-3 mois, est-ce que ça ne vaut pas le coup ?

  • Les dentifrices :

J’aime : l’idée de produire moins de déchets, c’est certain, mais aussi la durée de vie du dentifrice, beaucoup plus longue qu’un tube dont tu fous la moitié du contenu dans ton évier. Les goûts des Lush sont sympas. Les emballages des deux types de dentifrices sont totalement recyclables (et en plastique 100% recyclé pour Lush).

J’aime pas : le Pachamamai, j’ai dû arrêter, parce qu’il avait le goût de savon (petite info, tu peux même te laver les dents avec du savon de Marseille si tu crains pas). Mais c’est dégueulasse quoi, malgré les goûts (naturels) de menthe. Donc peu concluant pour moi, je ne m’en sers que quand je n’ai pas le choix (genre j’ai oublié de demander à Chéri de reprendre du dentifrice). Pour le Lush, je pense qu’on pourrait trouver plus naturel, mais c’est déjà un premier pas. Et de manière générale, le prix, un peu plus cher que ton tube à 1,75 EUR, mais meilleur pour tes dents, probablement.

Ils en parlent :

Le site Barb’Art te parle brosses en bambou
Cécile Bonnet, du blog Zero Déchet te parle des brosses à dents et des dentifrices
Le blog Le Zéo Déchet Facile te propose de l’aide pour choisir ta brosse

Ma brosse à tête rechargeable est une Caliquo, achetée directement sur le site de la marque (moins cher).
Ma copine Laura utilise la Lamazuna, et tu peux renvoyer les têtes pour qu’elles soient recyclées grâce à Terracyle. Et l’envoi est gratuit !

Tu as les adresses pour te procurer les produits sur les différents blogs 🙂

Maintenant, c’est à toi !

J’ai acheté une brosse à dent « Vegan » de la marque Lamazuna à « La petite Reserve 63 » rue du 11 Novembre à Clermont. Je dis vegan car le manche est fait en France en bio plastique les poils en Italie en nylon et le socle en ABS et non testée sur les animaux et surtout elle est increvable ! Je m’explique : la brosse à dent en soi s’achète environ 7€ et tu as juste à acheter les têtes interchangeables par pack de 3 pour environ 10€. Ça me fait 1 an ! Et on peut leur renvoyer les têtes usagées pour qu’ils les recyclés avec Terracycle !
Laura

Ma solution : changer de copain, il mange tellement ses brosses à dents qu’il les garde 2 semaines pas plus !
Jill

Je me lave les dents avec l’eau de clou de girofle et jet dentaire. Et je n’ai plus du tout de problèmes de gencives rouges ou gonflées. Je pense passer très rapidement à la brosse à dents à bambou, chaque chose en son temps !
Françoise

J’ai un dentifrice solide de chez Lamazuna (pouce levé) !
Julie

Je réduis déjà pas mal mes déchets mais je dois avouer que je n’ai pas encore commencé au niveau brosse à dent/dentifrice. Aussi parce que j’utilise des brosses spéciales à poils très doux et un dentifrice particulier pour les gencives… Faudrait que je puisse trouver des alternatives dans le même style.
Maxime

Merci à tous pour vos témoignages !
La semaine prochaine, on reparle Zéro Déchet et hygiène capillaire…
même consigne !

 

 

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J’ai testé pour vous… la cup !

Ami du jour, bonjour !

On replonge dans les sujets un peu plus intimes (bah ouais, après les poils, on est pas mal là) et on cause protection hygiénique. Là, en l’occurence, il s’agit d’une protection un peu particulière.

Pourquoi tu fais ça ?

Au tout début, c’était le noir complet. Je n’avais jamais entendu ne serait-ce que parler de cette fameuse cup. Et puis un jour, une petite collègue, qui est aujourd’hui devenue une amie (oui oui, je parle de toi Belle Marianne) m’a parlé de cette chose. « Beurk ! » me suis-je exclamée. « C’est pourtant très naturel, ça n’obstrue pas l’écoulement contrairement aux tampons, et ça ne macère pas comme avec une serviette. » Ouais, au début, c’était non. Et puis l’idée a fait son petit bonhomme de chemin. Et à force d’y penser, de sentir le sang remonter entre mes fesses (ouais, c’est crade, mais c’est la vie ma fille) jusque dans le bas de mon dos, de serrer les dents chaque fois que j’éternuais, j’en ai eu ma claque. Et BAM, ça a fait des Chocapic.

Et dans les faits ?

Perso, j’ai opté pour la Mooncup, parce que c’est celle dont m’a parlé Marianne. Mais aujourd’hui il en existe des tas, et même Intima s’y met ! Il s’agit d’une cup en silicone médical, assez souple. Certaines ont des tiges, qui te permettent de les attraper même si ton vagin est profond. D’autre ont une forme ergonomique. Certaines sont plus souples que d’autres. Il existe plusieurs tailles, selon ton flux, si tu as eu des enfants ou pas… Bref, tu as l’embarras du choix (cf. les liens plus bas).

Comment ça se passe ? Tu pinces le haut de la cup (là où elle est la plus large), tu l’insères dans ton vagin et tu la laisses se déployer pour recueillir ton flux. Ca fait ventouse quoi. Au bout de 8h environ, tu fais la manœuvre inverse : tu pinces, tu tires, tu vides, tu rinces, tu remets en place. Une petite protection type protège-slip (ou même serviettes lavables, si tu es adepte) peut-être nécessaire. Il te faut un évier à portée de main, dans les toilettes, c’est peut-être la seule contrainte (quoi que tu découvriras dans les témoignages que certaines ne manquent pas de ressources). À la fin de ton cycle, hop tu fais bouillir dans une casserole (tu peux même en acheter une exprès). Alors oui, tu as du sang sur les doigts. Non, ce n’est pas sale (si tu te sens sale pendant tes règles, c’est que tu as une mauvaise image de ce qui se passe dans ton corps… essaie d’écouter ce podcast, que te propose Fred dans son témoignage, entre autres).

D’ailleurs, parenthèse personnelle : rien n’est sale dans ton corps. Tout est naturel. Ton vagin, ma fille, est auto-nettoyant. Ne va pas y mettre du savon, ou des lotions. Ca ne sert à rien. Si l’odeur corporelle te gêne, 2 explications : soit tu n’es pas habituée à ta propre odeur (ça arrive, on n’a plus l’habitude, avec tous les parfums qu’on porte), soit tu peux avoir des petits soucis infectieux, et ce n’est pas grave, il faut juste les soigner. Attention, aucun jugement ici. Ce n’est pas parce que tu es dégoûtée par ces choses que tu es ignorante. Du tout ! Mais peut-être qu’on ne t’a pas fait passer les bons messages. Quand ta maman te disait « enlève tes mains de ta culotte, c’est sale », elle aurait peut-être dû préciser que ce sont tes mains qui sont sales, pas ce qu’il y a dans tes sous-vêtements. Parce qu’aujourd’hui, nous sommes des femmes qui ne connaissons pas notre propre corps, pire, qui sommes parfois dégoûtées par lui. Pensez-y. Nous ne sommes pas sales.

Cela étant dit, revenons à nos moutons. Rome ne s’est pas faite en un jour. Et tu te planteras. De taille, de forme (il faut bien réfléchir, avant d’acheter ta cup, à ce qui pourrait te convenir le mieux). Tu vas mal la poser, devoir recommencer, ça va fuir parfois. Si tu saignes beaucoup, c’est pas grave : tu la videras plus souvent, mais moins souvent que tu ne changes tes protections, c’est garanti. Et puis, certaines femmes souffrent de vaginisme. C’est quoi ça ? C’est une contraction des muscles pelviens, qui ferment l’accès à ton vagin (grosso modo hein). Du coup, rien n’entre, ni sexe, ni cup. Il faut savoir que ça existe. Donc si vaginisme, c’est pas la peine. Et mesdames, nous ne sommes pas toutes des fontaines, parfois, on est un peu sèches. Alors on n’hésite pas à utiliser un lubrifiant à l’eau, de préférence sans odeur et le moins chimique possible (oublie les trucs Durex à la cerise).

Verdict ?

Il est temps de te dire ce que j’en pense vraiment.

J’aime : pas de macération comme avec une serviette. Pas de sécheresse comme avec un tampon. Pas de parfums, d’agents de blanchiment, ou de pesticides dans le coton. C’est de la silicone médical. Oublié le « atchoum » qui fait tout déborder. En gros, tu oublies que tu as tes règles, et ça, ça n’a pas de prix. Perso, je me suis rendu compte que la plupart de mes « douleurs de règles » étaient dues au fait que je me crispais chaque fois que je sentais le sang couler. Là, nada. Libérée, délivrée.
J’aime pas : parfois, il faut le dire, c’est relou à mettre. Y’a des jours avec et des jours sans. Il faut avoir un évier à portée, c’est mieux. Et moi, y’a des jours où rien n’entre dans mon vagin, ça veut pas (remarquez, avec tout ce qui y entre pour la FIV, je me dis que ça bloque là-haut, dans ma tête). Pour finir, mesdames, si vous avez un stérilet, certaines marques sont plus recommandées que d’autres.

En clair : c’est libérateur, c’est écolo, et en plus, mine de rien, ça t’aide aussi à te découvrir (bah ouais, faut y mettre les doigts).

Ils en parlent aussi :

Un petit comparatif sur le site Coupemensrtuelle.net (d’ailleurs, fais un tour sur le site complet, ça aide vachement)
Une vidéo sympa de Clemity Jane, où elle vous en montre en plus !
Le blog Les petites choses de Fanny
Le blog ZunZun blog
Et quand même, un témoignage négatif sur le Huffpost

Maintenant, c’est à toi !

La Cup menstruelle jamais de la vie ! Simplement parce que l’idée (même si je la comprends dans l’optique d’éviter les déchets etc.) me dégoûte. Je ne suis déjà pas tampon, mais c’est vrai que le principe me repousse complètement tant dans la mise en place que dans l’idée de stagnation des écoulements, et je sais que c’est un sujet sur lequel je ne peux pas changer d’avis (pas comme le livre audio).
Laura

Perso la cup je n’ai pas du tout envie de tester. Pendant mes règles je me sens déjà sale et je déteste sentir le sang couler. Donc le sentir couler et devoir nettoyer après…
ça me dégoûte un peu
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Claire

Alors moi j’étais très réticente au début ! Peur de mal mettre, que ça soit dégueu, tous les clichés ! Et finalement maintenant j’ai du mal à repartir en arrière ! Alors (attention moment glamour !) Quand j’ai dû repasser aux serviettes il y a quelques mois suite à mon accouchement j’étais au bout de ma vie. Bref je valide ahah ! Par contre il m’a fallu pas mal de tentatives et quelques accidents pour gérer 🙂
Delphine

Alors moi, les cups, ça me fait flipper !!! Peur d’avoir une petite fuite! Par contre, le côté plus naturel, ça m’attire beaucoup car les tampons et serviettes, on ne sait pas trop ce qu’ils mettent dedans. 🙂
Julie

Je suis passée à la cup depuis deux mois. Je n’ai pas encore complément le coup de main, il m’arrive encore de me sentir un peu démunie quand je constate que j’en ai mis un peu partout (scène de crime !). Oui, ça parait dégueu dit comme ça, mais ça c’est parce qu’il faut désacraliser le sang menstruel et écouter la merveilleuse émission de France Culture sur le sujet :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-discussions-du-soir-avec-rene-frydman/les-discussions-du-soir-avec-rene-frydman-mardi
En tout cas, bien que je doive encore mettre des serviettes en même temps car il s’écoule quand même un peu de sang en dehors de la cup, je suis contente de pouvoir m’émanciper des tampons et de toutes les cochonneries qui sont dedans, tout en réduisant les déchets. De plus, ayant déjà arraché mon stérilet avec un tampon (oui, ça arrive, peu certes, mais ça arrive !), la cup Luneale est censée réduire le risque de se retrouver ce cas de figure.
Fred

Le témoignage cup menstruelle ! Je n’ai jamais aimé les tampons que je supportais difficilement (et qui n’absorbais pas bien mes chutes du Niagara…), et j’ai souvent eu du mal avec les serviettes (voire certaines réactions avec des serviettes trop synthétiques). J’utilise la cup depuis un an et demi, sans problème. Il y a souvent des lavabos dans les toilettes pour handicapés (à côté de la table à langer en général… mais c’est un autre sujet, et d’ailleurs, à quand les mêmes aménagements dans les WC hommes ? Autre débat aussi… ;-)) Sinon, j’ai toujours une petite bouteille d’eau sur moi dans cette période du mois, et ça fait l’affaire en attendant que je rentre à la maison. Par contre, les premiers jours, je complète avec un petit protège-slip, à moins que ce soit notre vieille culotte de règles (ouais, celle qu’on a toutes dans un fond du tiroir, soyons honnêtes…). Et oui, en cas de petit problème, j’ai toujours une serviette dans mon sac. Et hygiène impeccable des mains obligatoire. Si je résume, je suis contente d’avoir changé, malgré quelques tâtonnement et appréhensions au début.
Anonyme

Je suis passée à la cup il y a quelques années et je trouve ça libérateur ! On a beaucoup moins à se préoccuper de changer sa protection et les jours de début et fin j’oublie complètement que j’ai mes règles.
Ceci dit, je comprends tout à fait que cela puisse dégoûter certaines filles : je pense régulièrement à la chanson « Murder on the dance floor » (quelle culture musicale, hein !?), et il ne faut pas avoir peur de son propre corps, il faut un peu se connaitre pour bien manipuler la cup. Bonne nouvelle : ça s’apprend !
Nol

 

Encore un énorme merci à vous, qui faites vivre cette chronique !
La semaine prochaine, je teste pour vous la Langue des Signes Française (LSF) !

Publié dans J'ai testé pour vous...

J’ai testé pour vous… Vinted, ou comment consommer autrement !

Ami du jour, bonjour !

Second billet J’ai testé pour vous…, et bizarrement, bien que ce second sujet soit moins intime, vous avez été moins nombreux/ses à témoigner. Mais nous avons quelques partages d’expérience super intéressants, et peut-être que vous-mêmes voudrez témoigner après la publication de ce billet, si je vous convaincs d’utiliser Vinted. Dans ce cas, hop hop, un commentaire, pour enrichir l’expériençothèque (appelons ça comme ça), on pense à ceux qui arriveront après.

Et si je pars comme ça, tu imagines bien que mon expérience à moi fut concluante. Attention, tout le monde n’a pas le même avis que moi ! Si tu as eu une mauvaise expérience, exprime-toi, fais-toi entendre. Je ne parle que de ce que je connais de ce site. Je ne connais pas les conditions de travail des salariés, et surtout, je n’ai jamais eu affaire au SAV, mais je vous mettrai des liens qui abordent cette problématique. Allez, on y va ?

Mais pourquoi tu fais ça ?

Quand je t’ai dit Vinted, si tu connaissais déjà, tu t’es dit : « ah bah voilà, on plonge dans la frivolité ! » Je vais me la jouer Timon, mais il faut regarder au-delà de ce que tu vois…

Deux constats :
– je déteste faire les magasins, parce qu’ils me font me sentir obèse, moche, et qu’ils n’ont ma taille que dans les rayons « Grande taille ». Tu kifferais, toi, être flagguée en fonction du rayon dans lequel tu te trouves ? Et puis, est-ce qu’on trouve des rayons « Maigres » ? C’est l’affiche d’aller gratter dans ces coins ! Pourquoi toutes les fringues n’existent pas dans toutes les tailles, et ne sont pas toutes rangées au même endroit ?
– j’achète des fringues neuves une blinde qui vont durer 2 mois avant de se désintégrer dans ma machine à laver.

Et alors, le pompon — tu l’auras peut-être compris, et tu le verras dans d’autres billets de la rubrique : je suis dans une démarche de régulation de ma consommation de produits transformés, et je tends vers le « zéro déchets » (je te rassure, on en est loin). Alors, niveau fringues, l’occas’, c’est ce qu’il y a de mieux.

Et dans les faits ?

Il m’a suffi de me créer un compte Vinted. Ensuite, j’entre dans les paramètres mes tailles de vêtements et de chaussures, et magique ! On ne me montre que ce qui est à ma taille ! Fini de s’arracher les cheveux parce que tout est trop petit ou trop grand.

Bon, c’est vrai, il faut souvent demander aux vendeurs/ses des mesures supplémentaires, et les 46 ne sont pas les même pour toutes les marques (cf. Décathlon, dont même le 52 ne dépasse pas le 44). Ceci dit, dans un magasin, j’ai 2 fois plus de boulot : je dois trouver un article qui me plaît (ce qui n’est déjà pas évident, parce que j’ai souvent 3 ans de retard sur la mode), et en plus, je dois le trouver à ma taille. Là, tout ce qui vient à moi est déjà à ma taille, je n’ai qu’à faire mon choix ! Et alors, si tu as un petit bout’chou, tu sais que les fringues ne durent pas, alors pourquoi acheter du neuf, sachant que tu vas criser chaque fois qu’il y renverse sa purée ?

Une fois que tout est OK, que tu as trouvé chaussure à ton pied (clin d’œil complice), tu cliques sur « Acheter », le paiement se fait via le site, tu n’as rien à faire de plus. Ton article arrive dans la semaine (oui, c’est pas Amazon hein).

Si tu es vendeur, tu peux vider tes étagères, et te faire une petite cagnotte, tout en renouvelant ta garde-robe. Ou bien tu peux t’éviter les brocantes sous la pluie ou le cagnard pour revendre les sacs de fringues 3-6 mois de Timothée… sans parler de tes pantalons de grossesse. Typiquement des trucs que tu portes 3 mois ! C’est Vinted qui gère les expéditions, tu n’as qu’à imprimer les étiquettes, à les coller sur le joli paquet que tu as fait (enfin, joli, tu peux aussi fourrer l’article dans un sac de courses avec du ruban adhésif) et à déposer le tout dans un point Relay. L’envoi est aux frais de l’acheteur.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est finger in ze nose.

Verdict ?

Vinted a changé ma vie ! J’y fais un tour de temps en temps, pour flâner. Je dépense rarement plus de 10 EUR, et encore, on tourne plus autour de 5 EUR (les articles les plus chers sont mon manteau d’hiver à 28 EUR au lieu de 75 et mes Kickers quasi neuves à 50 EUR).

Si je cherche un truc en particulier, je fais une recherche et je filtre, je ne vois que ce dont j’ai besoin. Si j’achète un truc et que le vendeur m’ignore, aucun paiement n’a lieu. Tant que je ne paie pas, la commande n’est pas validée. Après, ça reste du particulier à particulier, donc effectivement, on s’attend à ce que les utilisateurs fassent preuve de civisme, et ça, ce n’est pas à Vinted de le garantir. Les fringues ne te vont pas, pas de retour. C’est le souci des ventes à distance : tu n’es sûr de rien tant que tu n’as pas reçu le truc. Donc je ne me prononcerai pas sur l’absence de SAV.

Je paie mes vêtements moins cher, je donne une seconde vie à ceux que je ne mets plus, et j’arrête de me sentir coupable de ne pas entrer dans les tailles présentes en magasin. Que demande le peuple ?

J’ai aimé : aucun jugement d’aucune vendeuse qui se dira devant les cabines que de toute façon, elle le voit à l’œil nu, ça ne m’ira pas. Pas de pancarte « Grandes tailles » à la con, pas de perte de temps, pas de parking payant, pas de cabines d’essayage qui puent. Que des trucs à ma taille, que je prends, non par dépit, mais parce que, vraiment, ça me plaît. D’autres se sont fadé les magasins pour moi. Très souvent, ce n’est pas cher (un t-shirt vaut en moyenne entre 2 et 5 EUR, un pantalon entre 5 et 10). Et même pour expédier, ça te prend, quoi, 30 secondes (le temps d’imprimer l’étiquette à coller sur le paquet). Et en plus, je ne nourris pas la machine à pognon des marques qui fabriquent bon marché à l’autre bout du monde. Alors oui, les fringues que j’achète viennent de ces grandes enseignes que je déteste. Mais c’est déjà ça en moins. Jusqu’au jour où on sera vraiment tous responsables… ou quand j’aurai appris à coudre… Prochaine étape donc : faire ses fringues soi-même avec un tissus pas fabriqué par des mômes de 5 ans.

J’ai pas aimé : pas grand chose en fait. Allez, juste pour être chiante, y’a des nanas qui ont vidé la bouteille de parfum sur le truc, ou qui ont fait des frites avant de l’envoyer. Mais de toute façon, je le lave avant de le mettre, donc c’est juste pour trouver un truc à dire ici !

Ils en parlent aussi :

Le site Vinted
Le site de EnSSemble (Economie Sociale et Solidaire) qui nous accompagne dans le Faire Autrement
Le blog de ZoEssentiels
Et pour les mécontents, ça sera ici et ici

Maintenant, c’est à toi !

Allez je me lance ! Vinted, moi, j’adore, j’achète beaucoup de vêtements dessus, même parfois des vêtements neufs avec l’étiquette à petit prix. Je n’ai jamais été déçue. J’ai vendu également pas mal d’articles de ma garde-robe, je dirais presque que c’est un bon moyen d’arrondir ses fins de mois. C’est vraiment génial ! Je recommande !
Marine

Vinted, je suis une fan inconditionnelle ! J’ai essayé une fois en disant « on verra bien » et depuis j’achète et je ne vends que via cette plateforme. Le pire c’est que je fais de sacrées économies ! D’un côté j’adore l’idée de redonner une deuxième vie à des vêtements, de ne pas gâcher jeter ou laisser de côté, et de l’autre j’arrive à vraiment trouver des pépites pour trois fois rien. J’ai sérieusement l’impression qu’en achetant sur Vinted, mon « pouvoir d’achat » a évolué.
Pendant plusieurs années, je ne mettais plus de budget dans les vêtements et je faisais avec ce que j’avais parce que financièrement ça ne passait pas. Aujourd’hui je peux clairement m’acheter un vêtement par semaine et ne pas le voir passer sur le budget. Je trouve que c’est une super bonne idée, et j’espère sincèrement que ça ne va pas finir par être taxé ou autre comme on en entend parler…
Laura

Salut, je t’écris par rapport à Vinted. Je suis inscrite depuis août. L’idée était de faire du tri et me faire une cagnotte pour l’aménagement et les travaux de ma maison récemment achetée. Depuis septembre j’ai récolté 170 EUR, voire un peu plus. C’est plutôt sympa même si on n’est pas à l’abri d’une vintie (utilisatrice de Vinted, ndlr) malhonnête voire impolie ! J’ai acheté 4 articles. 3 vêtements à bas prix dont je suis très contente. Un porte-monnaie que j’ai revendu car finalement ça ne me convenait pas. Je mets des prix bas car même si je me fais une cagnotte je veux surtout faire du tri ! Voilà !
Lucille

Pour Vinted je n’ai pas l’application, je suis plus sur une réflexion sur la manière de consommer. Pendant longtemps j’avais envie de choses que je ne mettais jamais ! Du coup comme je n’ai besoin de rien je n’achète pas. Mais j’ai eu une machine à coudre, du coup j’essaie de faire quelques fringues ! Je dis bien j’essaie… Pour l’instant je ne me suis fait qu’un sweat mais j’aime bien le principe de faire soi-même et comme ça prend du temps on réfléchit bien à ce qu’on souhaite faire !
Maud

J’utilise Vinted depuis 2 ans environ principalement pour vendre des vêtements. Je le fais plus pour donner une deuxième vie aux vêtements ou autre que pour me faire de l’argent. Je trouve l’application super facile d’utilisation et je n’ai eu aucun incident à ce jour (avec une vintie ou une livraison par exemple).
Julie

Merci encore pour vos participations, et l’accueil que vous faites à la chronique !
La semaine prochaine, je teste pour vous : les lingettes lavables !