Amis du jour, bonjour !
Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que nous avons créé, avec ma binôme Maéva, un club de lecture. Lors de ce club, on cause de nos lecture favorites, on échange de bons titres, bref, ce qu’on doit faire pendant un bookclub. Le roman du jour a été cité un bon nombre de fois, suffisamment pour que sa réédition me donne envie de me jeter dessus…

Le Pitch :
Lorsque Diana Bishop, sorcière malgré elle, sort des rayons antiques de la bibliothèque universitaire le manuscrit d’alchimie Ashmole 782, égaré depuis des siècles, elle devient le centre d’intérêt de la moitié des créatures du pays (démons, sorcières, vampires). C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Matthew Clairmont, un vampire mystérieux et redoutable, dont on lui dit de se méfier…
Mon avis :
Ma foi, ce fut une sympathique lecture. Pas la révélation à laquelle je m’attendais, mais pas mal (t’as la ref ?). Recherches universitaires, plongée au cœur des folklores vampiriques et démoniaques, entre potions et sortilèges, entre les rayonnages poussiéreux d’archives universitaires ou les murs d’un château perché sur mes monts d’Auvergne (bah ouais, #chauvine, on ne se refait pas), tout était là pour me plaire. Et puis, et puis, et puis…
Si j’ai adoré certains aspects, que j’ai trouvé sous-développés (on retiendra tout l’aspect mental autour des démons et de leur intelligence, les pratiques de la sorcellerie, toussa toussa), la romance prend quand même beaucoup de place, on ne va pas se mentir. Le personnage féminin a l’apparence d’une femme forte, cartésienne, refusant son héritage de sorcière pour des raisons qui sont relativement obscures mais bon elle veut faire genre, et elle se laisse quand même vachement dicter sa conduite ! De temps en temps, elle se rebiffe, ok. Mais ça reste une oie blanche. Et Matthew… Sombre, ténébreux, mystérieux… et se prend pour le boss. Je crois que je suis un peu passée à autre chose, et que réduire des personnages à leur fonction au point de laisser de côté ce qui m’intéresse le plus, à savoir le lore qui se construit tout autour, c’est trop peu pour moi. Je suis tout de même heureuse d’avoir fait cette lecture, qui, si elle ne restera pas dans les annales, reste une chouette proposition plutôt bien fichue pour les amateurices d’urban fantasy.
Pour info :
éditions Calmann-Lévy (Orbit), trad. de Pascal Loubet, 528 pages, 2011


