Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Le Passage (Louis Sachar)

Amis du jeudi, bonjour !

J’aime pas les jeudis, ils n’ont jamais eu bon karma chez moi. Mais là, on va faire un bon billet du jeudi, parce que je viens de (re)finir un bouquin que j’avais lu… mon dieu, il y a plus de 12 ans ! Je faisais alors partie du comité de présélection du prix littéraire du collège. Le Passage avait été un vrai coup de cœur. 12 ans après, il n’a pas pris une ride…

le_passage

 

Sarakontkoi ?
Stanley Yelnats est grand, il est gras, mais il n’est pas méchant ; pour preuve, la petite teigne du collège lui en fait voir de toutes les couleurs. Et Stanley Yelnats a le don de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, comme lorsqu’il reçoit sur la tête les baskets d’un grand joueur de baseball, volées quelques minutes auparavant alors qu’elle étaient destinées à être vendues à une vente de charité… Pour ce forfait, qu’il n’a pas commis, il est condamné à creuser, au camp du Lac Vert, des trous de 1m50 de large sur 1m50 de haut sous une chaleur torride. Point de lac, mais un désert, des coéquipiers pas toujours fair-play, et des bestioles dangereuses. Mais que cherche le directeur du camp ?

Tenpenskoi?
Je ne sais pas quoi dire sur ce bouquin. Peut-être commencer par : je l’ai AD-DO-RÉ. Pourquoi ? Eh bien parce que l’auteur vous tient dans sa main, à coup de flashbacks savamment éparpillés qui vous expliquent juste ce que vous devez savoir de la malédiction qui s’est abattue sur la famille de Stanley. Parce que les personnages EXISTENT sur ce foutu papier : attendrissants, détestables, minables, généreux. Parce que vous souffrez avec eux, vous craignez et vous espérez. Parce que la toile qui a été tissée est parfaite et sans défauts, que tout concorde. Parce que le tout est extrêmement bien rythmé. Louis Sachar est un sacré chef d’orchestre ! Un détail cependant : je trouve le titre de la version originale, Holes (« trous » en anglais), bien plus adéquat. Parce que des trous, il y en a !

Pour infos :
L’école des loisirs, collection Médium, 280 pages, 9,50€ chez votre libraire.

PS : j’avais même pas grillé que Disney en avait fait un film, La morsure du lézard, qui me semble un peu fade face au bouquin.