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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 3 : Les crèmes et déos

Ami du jour, bonjour !

Ah, cette fois, tu m’as causé un peu, on va pouvoir avoir quelques retours. Mais quand même, révolutionner ta salle de bain, ça a l’air de te foutre un peu les boules. Aujourd’hui, on va causer des crèmes (et des déos, que je mets dans la même catégorie de produits). Après la brosse à dents et le shampoing, c’est la 3e famille de produits dont j’ai décidé de m’occuper.

Pourquoi tu fais ça ?

Je dois avouer qu’au départ, j’ai cherché des alternatives aux crèmes et aux déos classiques à cause de ces perturbateurs endocriniens et autres aluminiums dont on parle tant. Connerie ou pas connerie, psychologique ou pas, ça me perturbait, parce que je suis en pleine PMA (tu le sais si tu suis le blog depuis un bout de temps) et que je ne suis déjà pas bien fertile, alors si en plus je me bousille la santé avec des conneries de produits toxiques, on n’est pas sortis de l’auberge.

Il faut savoir qu’au départ, je ne suis pas le genre de fille à me tartiner de crème. Ça colle, et c’est chiant à mettre. En plus, mes rides, je m’en soucie comme de ma première couche culotte, et je ne badigeonne mon corps que lorsque ma peau menace de partir en lambeaux. Le reste du temps, j’estime que le sébum fait son travail. À quoi bon s’assécher le visage avec des produits anti-peau grasse pour ensuite l’étouffer sous 3 crèmes différentes ? Il suffit juste d’enlever l’excédent de sébum.

Quant au déo, je dois avouer que j’ai une transpiration acide, et que si certain(e)s sont complexé(e)s par leurs rides, moi c’est mon odeur. Je sais que l’odeur de la transpiration varie en fonction de ce qu’on porte et de ce qu’on mange. Mais moi, c’était le déo-bille-crème Ushuaïa vanille ou rien. Le chemin vers le déo zéro déchet bon pour la peau a été long…

Et dans les faits ?

En ce qui concerne les crème, c’est en regardant les Renardises de Margaud Liseuse que je me suis dit « tiens, c’est pas mal ça… » d’ailleurs, tu retrouveras pas mal de mes pratiques actuelles dans ce qu’elle dit, parce que c’est de là que tout est parti. Pour ce qui est des crèmes, je ne fais pas confiance aux crèmes bio de je ne sais quelle marque, non testées sur les animaux sans produits nocifs. Traduis : y’a pas de pipi de requin dedans, mais faut quand même des tensioactifs et tout un tas de trucs graisseux, et la plupart du temps, le pot est en plastique. Alors j’ai choisi une autre solution : l’huile végétale. Y’a qu’un ingrédient : l’huile. Perso, je prends la jojoba, parce qu’elle est très peu allergène (d’ailleurs, mon eczéma a disparu grâce à elle) et que c’est celle qui se rapproche de plus du sébum naturel. Donc sur ta peau, ça ne fera pas gras.

Tu ne me crois pas ? 3 gouttes le soir, 2 le matin, dans le creux de ta petite main, tu l’étales, et le temps que tu enfiles ton t-shirt ou que tu brosses tes dents en dansant comme une folle sur Wake me up before you go go ! de Wham, tu la sens même plus. Magique. Je double d’un petit coup d’hydrolat (ou eau florale) avant, histoire de rafraîchir la peau, surtout le matin. Après, si tu as la peau très sèche, pars sur des huiles d’avocat par exemple. Et puis, tu peux faire des macérats pour récupérer les bienfaits d’une plante. La carotte par exemple. Prends ton huile, fais-y macérer de la carotte, et boum, tu as une huile de carotte, ideale pour l’effet bonne mine ! Le petit plus des huiles ? Ce sont des bouteilles en verre recyclable. En plus, elles peuvent servir pour tes cheveux, et aussi à te démaquiller, water plouf compris ! Donc au lieu d’un pot de crème, d’un soin cheveux, et d’une bouteille de démaquillant, j’ai un seul produit. Magique, économique, écologique.

Pour le déo, ce fut une autre histoire. Je suis très très sensible aux odeurs, les bonnes comme les mauvaises. Un parfum ou une lessive trop forts ? Ça me fiche la nausée. Une mauvaise odeur, même très légère ? Tu vas en entendre parler. Alors avant tout, j’ai dû (ne souris pas)… apprendre à redécouvrir ma propre odeur. Et me dire que ce n’est pas parce que je ne sens pas la vanille des îles ou le monoï que je pue. L’odeur du corps humain est musquée, c’est comme ça, et la transpiration comporte des phéromones. Ça ne pue pas, c’est juste animal. Premier pas franchi.

J’ai ensuite testé les déos solides poudreux (pas les crémeux) de chez Lush. C’est un peu chiant à appliquer, parce que comme ton aisselle n’est jamais tout à fait sèche, et que tu appliques le déo direct dessus (j’avais de la poudre compactée en pain), ça coagule, ça fait une sorte de croute et après, ça n’applique plus rien. Cela dit, la marque Comme Avant semble avoir réglé le problème avec un applicateur à bille (en plastique certes, mais recyclable et rechargeable, les recharge étant envoyées, d’après le site, dans un kraft compostable).

Pour ma seconde expérience, j’ai testé le déo en baume, conditionné dans un pot en verre recyclable. Et là, je suis allée du côté de chez À la douche Simone. La marque que j’ai choisie est Clémence et Vivien, dont je comprends le nom de tous les composants. C’est déjà un plus. Ca s’applique comme un baume à lèvres : tu prélèves en frottant ton doigt dessus, ça le fait chauffer, et tu appliques sur ton aisselle. Ce n’est pas un anti-transpirant. Il faut arrêter avec cette peur de la transpi les gens, c’est juste normal ! Par contre, ça évite les odeurs trop fortes (là encore, l’odeur de transpiration PROPRE n’est pas une tare, faut s’y faire).  Je pourrais tester la pierre d’Alun, mais j’ai encore besoin que mon déo sente quelque chose… et puis, je crois que je sais pas l’utiliser.

Verdict ?

L’huile végétale

  • J’aime : tout ! La texture non grasse, non collante, le mutli-usage, la quasi absence de plastique, et souvent, les bouchons qui aident à doser. Ca ne sent rien, c’est un plus pour moi. Ca soulage les tiraillements direct l’hiver. Et doublé d’hydrolat (appliqué à la lingette lavable), tu a la peau propre ET douce. Ah, et c’est bon pour ton bébé (attention à bien choisir l’huile cela dit).
  • J’aime pas : bah rien en fait, c’est que du bonus ! C’est pas plus cher que ces trucs anti-rides que ça regonfle tes joues comme des baudruches-promis-juré-mais-je-te-prends-un-peu-pour-un-lapin-de-trois-semaines-quand-même. Scoop : Hello, c’est normal de rider !

Le déo

  • J’aime : moins de produits chimiques, pas de plastique, sinon, sans grande différence.
  • J’aime pas : les déos poudre compactés, c’est galère, ça croute, faut gratter le dessus pour pourvoir s’en appliquer. La poudre en déo bille, j’ai pas essayé, mais ça sera probablement mon prochain essai. Et il faut réellement se réhabituer à son odeur corporelle.

Ils en parlent aussi :

Le fameux article de Margaud Liseuse
Un article assez court sur le blog Carnet Prune
Quelques conseils d’utilisation sur Framboise Bleue
Un article qui recense les huiles les plus courantes et leurs propriétés chez ZoEssentiels

Et pour te les procurer :
Le site de Comme Avant si tu n’as pas la chance de les avoir dans ta boutique vrac
Le site de À la douche Simone, qui fait un peu toutes les marques et qui répondra super rapidement à tes questions sur sa page Facebook.
Et pour les huiles, la parapharma (mais ça reste cher) ou (j’en suis désolée, mais en termes de quantité/qualité/prix, c’est le mieux) Amazon (je prends la marque Biorganique)

Maintenant, c’est à vous !

Pour le déo, perso, c’est pierre d’Alun quand il fait plus de 30°C et c’est tout, j’ai la chance de pas me déshydrater par les aisselles et l’underboob (tmtc teem 90D… lol)
Pour la crème hydratante, c’est Cattier, version bio, cruelty free et ultra simple…quand j’y pense, c’est à dire une fois tous les 15 jours en gros, si j’ai vraiment la foi, parce que je ne connais pas d’activité moins passionnante que de se crémer façon toast…. Les petites vendeuses snobinardes d’une enseigne que je ne citerai pas poussent toujours des hauts cris en entendant ça, mais ma maman ne s’est jamais tartiné la tronche et n’a pas une ride, alors… je mise tout sur la génétique ! XD

Gaëlle

J’ai acheté un déo solide à Lush mais je n’ai toujours pas testé ! Pour la crème je suis de la team Nivea !
Maud

Pour ce qui est de la crème hydratante c’est beurre de karité pour la peau et huile d’argan et ricin pour les cheveux… par contre en déodorant je suis désolée mais pas encore prête à passer sur quelque chose qui ne sent pas bon toute la journée…
Cécile

Je viens d’ouvrir mon placard de salle de bain… J’ai 5 déodorants… 5 ! Cela prouve bien mon indécision envers ce produit de beauté/soin dont je ne me passe pas. On s’y perd un peu dans les gammes. Il paraît qu’il faut prendre les antiperspirants… mouais. Paraît que l’aluminium c’est pas bon… On prend quoi alors ? Pour moi c’est à bille. Et c’est comme un parfum : je mets du temps à choisir l’odeur. Ma fille choisit les plus beaux, pour elle. Mais je lui ai montré sur l’étiquette qu’il fallait pas que ce soit écrit aluminium. Je suis pas très appliquée dans la composition pour moi mais pour ma fille je fais gaffe. Elle aime bien faire comme maman !
Emilie

Merci à tous pour votre participation !
La semaine prochaine, on arrête la salle de bain et on passe à la cuisine !
Avez-vous testé les éponges faites main ?
(Spécial Gest : Cotcotcrochète et ses éponges au crochet)

 

 

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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 2 : Je fais ce que je veux avec mes cheveux

Ami du jour, rebonjour !

On change de sujet, on laisse de côté les livres perturbants, et on se (re)plonge dans le zéro déchet. Et le thème de cette semaine ne t’a pas inspiré-e, donc nous n’aurons pas de rubrique Maintenant c’est à vous dans ce billet. Et pourtant, ce sont tes cheveux qui génèrent le plus de déchets, le savais-tu ?

Pourquoi tu fais ça ?

Avant de commencer, Jill (c’est ma petite sœur), c’est toi qui m’as fait penser à ce sujet… Prendre soin de ses cheveux, c’est important. Sinon, on ressemble vite, comme le dit ma mère, à la folle de Chaillot (si tu m’entends, Giraudoux, je suis désolée). On a des cheveux partout, on dirait qu’on sort du lit ou qu’on passe la serpillère avec notre tignasse. Faut la lisser, la faire briller, la colorer, la sculpter parfois !

Maintenant, regarde le nombre de produits, souvent conditionnés dans des emballages en plastique : shampoing, après-shampoing, soin (revitalisant, brillant, lissant, etc.), eau coiffante, protection pour les lisser, gel, laque, colorations, et j’en passe. Ma frangine adorée a une étagère complète de produits pour cheveux, parce qu’elle a une passion pour les odeurs de shampoing (entre autres) et que c’est comme les Pokémons, si elle peut les essayer tous, c’est gagné ! Et attention, ce n’est pas une critique, je pourrais faire pareil avec les shampoings solides ! Le problème, c’est ce qu’on laisse derrière… Sans oublier la composition désastreuse de ces produits. Faire la peau aux bouteilles de shampoing a donc été notre premier pas vers le zéro déchet.

Et dans les faits ?

Eh bien, ce n’est pas compliqué cher ami. On cherche des produits capillaires sans emballage, ou en tout cas, sans emballage en plastique. Solution : shampoing solide, souvent conditionné dans des boîtes en carton, ou mieux, sans emballage. Personnellement, j’en ai essayé plusieurs : le Pachamamai équilibrant, dont l’odeur rappelle celle du henné, une autre marque dont j’ai complètement oublié le nom, et les galets de Lush (à peu près tous les parfums).

L’utilisation, c’est la même que celle du savon en pain. Tu frottes dans tes mains, et ensuite sur tes cheveux (ou sur tes cheveux directement, mais c’est plus embêtant à rincer). Ca mousse moins dans le cas du Pachamamai (le Lush, c’est toujours la fiesta de la bulle). Et ensuite, tu rinces. La sensation est différente de celle d’un shampoing traditionnel. Et au début, tu peux avoir l’impression que tes cheveux sont poisseux. C’est un souci de rinçage bien souvent. Et puis, il faut que ton cheveu recrache toutes les saloperies qu’il a ingurgitées quand tu les tartinais d’après-shampoing. Alors oui, ton poil n’est pas aussi lustré qu’avec le nouvel Elsève-collagène-anti-ride-de-cheveux-lustreur-de-voiture-20-en-1. Mais il existe là encore des solutions.

Parce que je t’ai expliqué comment changer de shampoing, mais sache que tu peux aussi utiliser en masque de l’huile de ricin, de l’huile de coco, des œufs (si si) ou du vinaigre blanc (2-3 bouchons dans 1L d’eau, sinon, ça pue… là, ça sent plus rien une fois sec), qui réduiront le nombre de bouteilles colorées sur ton étagère. Et la plupart de ces produits, tu peux les utiliser pour d’autres choses, donc tu mutualises les emballages pour des produits multi-usages… (on en recausera lors de prochains billets).

En ce qui concerne tes cheveux, monsieur, pas besoin de faire des trous dans les murs avec ta tignasse si ? Alors tu peux opter pour des produits moins nocifs, conditionnés dans des boîtes en alu recyclables (Chéri utilise la pommade d’argile mate Reuzel, et c’est super efficace !).

Verdict ?

J’aime : la place que ça fait dans ma salle de bain, le fierté d’avoir, sans grand effort, réduit mes déchets, l’odeur, beaucoup moins forte qu’un shampoing classique, la composition, moins agressive (en dehors de Lush peut-être, qui reste un peu plus chimique que le reste, mais ça peut être un premier pas…). Et bien entendu, le prix ! Ta bouteille, c’est au moins 3 EUR pour les moins chers, et 10 EUR pour les plus chers, pour 1 mois de shampoing (et encore). La, c’est 5 à 12 EUR (graaaaand max) et ça tient plusieurs mois.

J’aime pas : pour certains, comme le Pachamamai et un autre dont j’ai oublié la marque, c’est plus compliqué à faire mousser, donc au début, j’ai eu du mal à savoir si mon cheveu était bien lavé. C’est aussi un peu plus long à rincer, et si c’est mal rincé, ça poisse… L’odeur des shampoings comme le Pachamamai équilibrant peut gêner. Perso, je m’en fiche un peu, mais c’est pas de la fraise ! Les shampoings contenant des huiles essentielles sont généralement plus agréables.

Il va falloir en essayer plusieurs avant de trouver le bon…

Ils en parlent aussi :

Un super article sur les shampoings / après-shampoings zéro déchet sur le blog de Abracada’Vrac
Une expérience de shampoing solide sur le site Je deviens écolo
Partagez également l’expérience avec Objectif zéro déchet
Deux articles intéressants sur le zéro déchet dans la salle de bain, avec un focus sur le shampoing solide sur les site de Jujube en cuisine et Les petites choses de Fanny.

Et maintenant, pour votre shopping (à moins que vous n’ayez la chance d’avoir près de chez vous une BioCoop, un magasin de vrac et j’en passe).

La boutique Moso vous propose une gamme intéressante de shampoings solides
Lamazuna, bien évidemment !
La savonnerie de Beaulieu, située près de chez moi, dans le Puy de Dôme (Sauxillanges), qui fait des trucs qui sentent super bon, et pour pas très cher en plus !
Et enfin, pour en finir avec les gels et cires nocifs dans les boîtes en plastique, essayez la marque Reuzel que vous pouvez trouver ici, mais aussi chez certains coiffeurs.

La semaine prochaine, on parle hydratation (crèmes, huiles) et déodorant !
N’oublie pas de partager ton expérience avec moi… et surtout, fais passer !

Publié dans Madame Je-Sais-Tout, Sors ta science

Sors ta science #17

Ami du jour, bonjour !

Ce week-end (et une bonne partie de la semaine d’ailleurs), j’étais avec mon cher et tendre à la campagne, pour aider mes parents à refaire toute la cuisine de notre maison de famille. Bon, refaire la cuisine, c’est un euphémisme. Faire la cuisine. Passer les alim’ d’eau, l’électricité, les évacuations, faire le placo, refaire le sol, monter et poser les meubles. Bref, toussa toussa. Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce que ma maman avait acheté des couverts en bois et de la vaisselle jetable en plastique (bah ouais, pas de cuisine, c’est pique-nique) dans l’espoir de pouvoir recycler. Mais, le saviez-tu, tout ne se recycle pas. « Mais y’a le petit logo ! » a dit ma maman. « Chez nous, c’est trop bien, tout se recycle » a ajouté ma cousine. Que nenni, jeune padawan. Il existe multitude de symboles qui, bien qu’ayant trait au tri ou la vigilance du consommateur sur le traitement des déchets, ne signifie pas que tout se recycle.

Alors, tu viens ? Je vais t’expliquer 2-3 trucs.

point vertLe premier symbole, le point vert. Le truc le moins bien compris de tous les temps. Toi, en tant que consommateur, quand tu vois ça, tu te dis que l’emballage se recycle. C’est vert, c’est des flèches qui tournent. Et c’est FAUX. Ce logo signifie simplement que la firme qui a produit cet emballage a payé une redevance à Eco Emballage. De l’argent contre une bonne conscience. Enfin, c’est mon avis. Mais il n’est ni issu de produits recyclés, ni recyclable pour autant.
Je suis un peu excessive, parce qu’Eco Emballage travaille à la communication autour du recyclage, finance des projets visant à augmenter la quantité d’emballage recyclés auprès des acteurs publics et privés, etc. Je te laisse jeter un œil sur le site si tu es intéressé.

moebiusEnsuite, parlons du ruban de Möbius. Là encore, c’est joli, c’est vert (mais pas toujours), ce sont de petites flèches qui forment un triangle. Mais ça ne veut toujours pas dire que ta commune l’acceptera dans la poubelle jaune. Le produit est recyclable techniquement, mais pas nécessairement traité dans ton centre de traitement. C’est assez peu spécifique en fait, et en tant que consommateur, ça te donne assez peu d’infos.

moebius+
Si le ruban est noir et affiche un pourcentage, la signification est légèrement différente. Le pourcentage indique la quantité de matière recyclée présente dans l’emballage.

PETVoilà le symbole que tu dois chercher sur les emballages en plastique ! Il indique la composition de l’emballage. À l’intérieur (ou à côté, selon la taille du logo) figure un chiffre compris entre 1 et 7 qui identifie le matériau. En dessous, tu trouveras la nomenclature du plastique en question. Je vais juste t’indiquer les plastiques recyclables, les autres, tu les trouveras ici.
1 PET (Polyéthylène Téréphtalate) : utilisé dans les bouteilles d’eau, de vinaigre et d’huile, etc., de certaines barquettes et j’en passe. Ca, dans la poubelle jaune.
2 PE HD (Polyéthylène Haute Densité) : utilisé dans les bidons de lessive et de produits ménagers, les bouteilles de shampooing, les plastiques assez rigides. Idem, poubelle jaune.
5 PP (Polypropylène) : utilisé dans la vaisselle en plastique, les gourdes, les emballages de beurre, etc. Là, c’est plus compliqué, attention, ça dépendra de ta commune. À Paris, par exemple, tu peux le recycler. Bonne nouvelle les Clermontois, Clermont Auvergne Métropole recycle une partie du PP, mais pas tout, notamment les assiettes en plastique (jette un œil sur leur site si tu as un doute). Si t’es pas de Clermont, Google est ton ami… ah non, Ecosia, restons verts. Ou ta communauté de commune. Ou ta commune.

Pour le reste, c’est un peu moins compliqué.

verre recyclable
Là, il s’agit de verre, et le verre est plus facile à trier, parce qu’on le trie depuis plus longtemps, déjà, et parce qu’il y a moins de sortes de verres. En Allemagne, on trie encore les verres colorés et les verres blancs. Pas en France. Je te laisse jeter un coup d’œil ici, c’est assez intéressant et ça peut répondre à quelques questions. En gros, tout le verre ne se recycle pas. Ton saladier en verre, ta tasse en verre, tes assiettes ou ton plat Pyrex ne se recyclent pas. Tout le reste, hop, pas dans les déchets ménagers, mais dans le bac à verre de ta commune ! Mieux sans couvercle ni bouchon, mais le tri sera fait de toute façon.  Cherche le petit logo 🙂

L’acier et l’aluminum se recyclent également. Tu trouveras ces logos sur les emballages. Donc là encore, c’est poubelle jaune !

Tu vas trouver un million d’autres logos, qui vont te paumer, parce qu’ils veulent dire tout et son contraire. En voici quelques exemples, certains sont importants, d’autres franchement, à part donner bonne conscience au producteur, on pourrait s’en passer.

tidymantriman

Tidyman et Triman t’indiquent juste qu’il faut jeter dans une poubelle et pas par terre, et que si c’est possible, tu dois trier.

poubelledechetterie

Ici, on t’indique de ne pas jeter dans la poubelle pour le premier picto, et de déposer en déchetterie pour le second.

Je t’épargne les forêts gérées durablement, et autres Bio, petites feuilles vertes, etc. Sache qu’un emballage est rarement bon. On fait au mieux, mais le tri, la valorisation des déchets, reste un souci majeur. Ceci dit, des projets voient le jour, des initiatives qui repoussent les limites du recyclage.

Le mot de la fin : les sacs plastique jetables ne se recyclent pas. Quant aux sacs en fécule de maïs qu’on voit fleurir un peu partout parce qu’ils sont « biodégradables », leur production nécessite une quantité incroyable d’eau. Alors demande à ta maman / mamie / copine de te faire des sac en tissu pour aller faire tes courses. Ou bien fais-le toi-même, ça marche aussi, si tu sais coudre 🙂 (Petite info, je sais coudre, alors si tu en veux, demande-moi).

Et pour finir, un petit exercice pratique : où vont ces emballages ?
N’oublie pas, le site Consignes de tri est ton ami !

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Sur ce, sincères poutous, prends soin de toi, et jette un œil à tes emballages 🙂

 

 

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J’ai testé pour vous… les lingettes réutilisables !

Ami du jour, bonjour !

Aujourd’hui, je m’en vais te causer un peu plus en profondeur de ma petite démarche 0 déchet. Tu te dis que toi, t’as pas le temps, que moi, j’ai pas de gamin, ou j’ai que ça à faire, que c’est trop compliqué pour toi. Alors je dis STOP. Ca te prend 0 seconde en vrai. Et ça ne mange pas de pain.

Pourquoi tu fais ça ?

Deux mots, avec lesquels je vous serine : zéro et déchet. Je me suis demandé par où commencer. Des trucs faciles, histoire de mener la transition tout en douceur. La lingette lavable, c’est pas compliqué, t’as rien à faire à part les acheter. Tu peux même les fabriquer (ou les faire fabriquer) avec des tissus de récup. Bref, c’est le premier pas. Et tu le vois immédiatement que ta poubelle se remplit moins (surtout si tu te maquilles, et que tu fais des make-up de ouf, comme ma petite sœur… ça part à une vitesse !).

La culture du coton est rarement éthique. Je n’y connais pas grand-chose pour le coup, mais on en lit des trucs ! Alors oui, les lingettes sont en coton la plupart du temps mais on est quand même sur une mesure moindre. Et puis, parfois, on est sur de la fibre de bambou, dont la culture nécessite notamment moins d’eau et de produits chimiques. J’aime pas trop les articles de fin du monde et je me méfie des chiffres, qu’on manipule trop aisément, mais je te propose de lire cet article. Après, il existe de réelles alternatives à ce type de culture, mais ça reste minime, et rarement utilisé pour ton coton démaquillant.

Pour finir, on n’a rien inventé en termes de 0 déchets. En vrai, avant, on avait déjà les mouchoirs en tissu, les lavettes et j’en passe. C’est pour une grande partie les années 70 et l’apparition de la consommation de masse et du jetable qui nous ont foutus dedans ! Et franchement, quand tu vois la tonne de merdes qui flottent sur les océans, ça te donne vachement envie de faire quelque chose. Tu te dis : « c’est pas ma petite personne qui va changer quoi que ce soit… », je te réponds : « une goutte d’eau multipliée par 60 millions de français, ça fait un sacré lac ! »

Et dans les faits ?

Tu vas en magasin Bio ; oui, ça a un prix, mais franchement, c’est payé pour 10 ans… payer une fois 10 EUR, c’est pas ça qui fait un trou dans ton budget. Au pire, paie-toi un paquet de clopes en moins, mets 1€ de côté toutes les semaines… ou sors ta machine. Bref, tu vas en magasin Bio, ils en ont. Ou alors tu demandes à ta super copine/mamie/frangine de te les faire avec de vieilles serviettes.

Le soir venu (ou le matin, pour te rafraîchir), tu te pschitt la figure avec ton démaquillant/ta lotion/ton eau micellaire, ou tu en déposes une noisette (ou tout le pot selon tes habitudes) sur la lingette directement, et tu frottes. Lorsqu’elle est « sale », tu la mets dans un filet, et hop, avec ta prochaine machine. Donc pas de machine en plus, en fait. Et si tu en utilises 20 par jour, t’en achètes/fabriques un peu plus. Ca prend pas plus de temps, pas plus d’argent au final. C’est pas moins hygiénique (si tu savais ce que tu te fous par la figure comme produit chimique avec un coton jetable, entre les blanchisseurs et les pesticides…). Donc, c’est la solution number one si tu veux te mettre au 0 déchet.

Et c’est la même pour les fesses de ton bébé ! Il les faut plus grandes, pour éviter d’avoir du caca plein la main. Et il faut rincer le caca dessus, on est d’accord. Mais peut-être que tu peux en utiliser pour le pipi dans un premier temps, si vraiment ça te dégoûte (avis aux copines qui ont des bébés)… perso, je l’ai fait sur les fesses de ma filleule, et ça passe.

Conclusion ?

J’achète !

J’aime : C’est facile, c’est pas forcément plus cher au final, c’est meilleur pour ta peau, surtout utilisé avec les bons produits (on verra ça dans un prochain billet), et pour la planète. Elles peuvent être double face (une face douce, une face plus exfoliante).
J’aime pas : quand j’oublie de les balancer à la machine (le boulet)… heureusement que j’en ai un stock ! Et puis, si tu es maniaque, tout le maquillage ne part pas parfois, ça tache ! Alors tu peux prélaver, ça évite les petits désagréments (merci Claire pour le rappel), ou tu peux aussi faire avec. Taché, c’est pas sale…

Ils en parlent :

Mes lingettes (dont je suis très satisfaite), par Les Tendances d’Emma (on les trouve sur plusieurs sites)
Le blog de oOlution
Le témoignage d’une maman qui les utilise pour son bébé, sur le blog Call me Spring
Un tuto pour les faire toi-même sur le blog que Nous et les Minibouts
Des conseils d’entretien sur le blog de Carotte & Cie

Maintenant, c’est à vous :

J’ai commencé à en utiliser il y a environ 3 ans. Je les fabrique moi-même et au début j’ai suivi tous les tutos qui disaient une face en vieille serviette éponge et une face jolie en coton. Mais c’était horrible ! J’ai la peau hyper sensible et ça n’était pas du tout adapté. Alors, j’ai acheté différents tissus plus doux et fait des tests. Aujourd’hui, j’utilise des lingettes avec une face dans un tissu éponge doux en bambou bio et une face en serviette microfibre Quechua ! J’ai différentes tailles selon l’utilisation (yeux, visage complet).
Fanny, du blog Cotcotcrochète, etc. (vas-y, y’a plein de tutos DIY trop faciles et trop cools ! Qui sait, elle sortira peut-être son tuto lingettes si tu lui demandes gentiment…)

Lingettes lavables j’accroche pas. Même si je comprends l’intérêt et le positif de leur utilisation, je crois que je n’en suis pas encore à ce stade dans le zéro déchet. J’utilise des produits de parapharmacie, dont, pour le démaquillage, une eau micellaire et je crois que ça ne serait pas super pratique les deux associés. Toutefois j’y réfléchis de plus en plus et je crois que j’attends un coup de pouce pour franchir le pas !
Laura

C’est très satisfaisant à fabriquer soi-même (la fierté du DIY), c’est un peu déstabilisant au début car ça change de la sensation du coton, mais ça fonctionne plutôt bien ! Seul bémol, je n’ai pas encore trouvé la bonne technique de lavage pour enlever complètement les traces de maquillage… Mais c’est peut-être à cause des machines à laver canadiennes qui sont pas HYPER efficaces ! À voir ce que ça donnera sur du moyen terme 😉
Claire

J’ai testé les lingettes lavables y’a bientôt 8 ans, j’étais une des premières clientes des Tendances d’Emma pour dire. Sauf qu’en fait, je suis revenue à ce que j’utilisais avant : le bon vieux gant de toilette à l’ancienne. Parce que c’est plus grand, que ça lave tout aussi bien, que j’ai pas besoin de le mettre dans un filet mais direct au bac à linge sale. Idem pour les fesses des enfants, j’avais pris les « gants » des tendances d’Emma, mais moi j’aime pas le caca, et c’était un peu petit je risquais encore de m’en mettre sur les doigts. Donc ouais c’est vachement moins glamour, mais c’est encore plus pratique, ça coûte moins cher, et en plus tu peux en avoir plein en recup’ vu qu’à part nous et les vieux, plus personne n’en utilise 😅
Steph

Fan aussi. Je ne jette pas. Je lave.
Claire (encore une autre !)

Ahhh je suis fan ! J’en utilise depuis plus d’un an, c’est tellement pratique !
Claire (mais pas la même)

C’est ni plus ni moins qu’une lavette ! Pour à 101% !
Françoise

 

Encore merci à tous pour vos messages / témoignages !
La semaine prochaine, je vous cause de livre audio… vous savez comment me contacter 🙂