Ami du jour, bonjour !
Je t’en ai parlé hier dans mon billet sur ma lecture de Good Omens, aujourd’hui, on va causer de fin du monde… ou pas !
Le mot du jour : apocalypse.
La fin des haricots, du monde, des temps, le jugement dernier, le Ragnarök… bref, tout ça pour dire que quand tu entends apocalypse, tu te dis que t’es cuit. Sauf que…
Apocalypse, si tu reprends sa racine grecque, ça ne veut pas dire « destruction », et pas tout à fait « révélation de Dieu », ça c’est une extrapolation due à l’utilisation du mot en contexte religieux (créé dans un contexte religieux ?). Le mot en lui-même veut dire « ce qui révèle » de la racine grecque kalúptô (cacher, couvrir), précédé de apo– (préfixe qui indique la privation) : donc, dé-cacher, découvrir. Fun fact : le nom de la nymphe Calypso, qui a retenu Ulysse chez elle dans l’Odyssée, vient également de cette racine (Calypso : celle qui couvre, qui enveloppe).
Le livre de L’Apocalypse selon Saint-Jean est appelé Le Livre de la Révélation (CQFD). Dans ce livre, Jésus fait à Jean des révélations sur « le sens de son époque » et la manière dont le peuple de Dieu sera sauvé (prétendument dans un combat entre Dieu et Satan). Je ne suis personnellement pas la mieux placée pour causer de religion, et son histoire m’échappe. Mais ce que je peux dire, c’est qu’on a connoté le terme de notions de violence et de destruction qu’il n’avait pas à la base.
Juste pour nuancer, la prochaine fois que vous regarderez Apocalypse Now 🙂