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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 3 : Les crèmes et déos

Ami du jour, bonjour !

Ah, cette fois, tu m’as causé un peu, on va pouvoir avoir quelques retours. Mais quand même, révolutionner ta salle de bain, ça a l’air de te foutre un peu les boules. Aujourd’hui, on va causer des crèmes (et des déos, que je mets dans la même catégorie de produits). Après la brosse à dents et le shampoing, c’est la 3e famille de produits dont j’ai décidé de m’occuper.

Pourquoi tu fais ça ?

Je dois avouer qu’au départ, j’ai cherché des alternatives aux crèmes et aux déos classiques à cause de ces perturbateurs endocriniens et autres aluminiums dont on parle tant. Connerie ou pas connerie, psychologique ou pas, ça me perturbait, parce que je suis en pleine PMA (tu le sais si tu suis le blog depuis un bout de temps) et que je ne suis déjà pas bien fertile, alors si en plus je me bousille la santé avec des conneries de produits toxiques, on n’est pas sortis de l’auberge.

Il faut savoir qu’au départ, je ne suis pas le genre de fille à me tartiner de crème. Ça colle, et c’est chiant à mettre. En plus, mes rides, je m’en soucie comme de ma première couche culotte, et je ne badigeonne mon corps que lorsque ma peau menace de partir en lambeaux. Le reste du temps, j’estime que le sébum fait son travail. À quoi bon s’assécher le visage avec des produits anti-peau grasse pour ensuite l’étouffer sous 3 crèmes différentes ? Il suffit juste d’enlever l’excédent de sébum.

Quant au déo, je dois avouer que j’ai une transpiration acide, et que si certain(e)s sont complexé(e)s par leurs rides, moi c’est mon odeur. Je sais que l’odeur de la transpiration varie en fonction de ce qu’on porte et de ce qu’on mange. Mais moi, c’était le déo-bille-crème Ushuaïa vanille ou rien. Le chemin vers le déo zéro déchet bon pour la peau a été long…

Et dans les faits ?

En ce qui concerne les crème, c’est en regardant les Renardises de Margaud Liseuse que je me suis dit « tiens, c’est pas mal ça… » d’ailleurs, tu retrouveras pas mal de mes pratiques actuelles dans ce qu’elle dit, parce que c’est de là que tout est parti. Pour ce qui est des crèmes, je ne fais pas confiance aux crèmes bio de je ne sais quelle marque, non testées sur les animaux sans produits nocifs. Traduis : y’a pas de pipi de requin dedans, mais faut quand même des tensioactifs et tout un tas de trucs graisseux, et la plupart du temps, le pot est en plastique. Alors j’ai choisi une autre solution : l’huile végétale. Y’a qu’un ingrédient : l’huile. Perso, je prends la jojoba, parce qu’elle est très peu allergène (d’ailleurs, mon eczéma a disparu grâce à elle) et que c’est celle qui se rapproche de plus du sébum naturel. Donc sur ta peau, ça ne fera pas gras.

Tu ne me crois pas ? 3 gouttes le soir, 2 le matin, dans le creux de ta petite main, tu l’étales, et le temps que tu enfiles ton t-shirt ou que tu brosses tes dents en dansant comme une folle sur Wake me up before you go go ! de Wham, tu la sens même plus. Magique. Je double d’un petit coup d’hydrolat (ou eau florale) avant, histoire de rafraîchir la peau, surtout le matin. Après, si tu as la peau très sèche, pars sur des huiles d’avocat par exemple. Et puis, tu peux faire des macérats pour récupérer les bienfaits d’une plante. La carotte par exemple. Prends ton huile, fais-y macérer de la carotte, et boum, tu as une huile de carotte, ideale pour l’effet bonne mine ! Le petit plus des huiles ? Ce sont des bouteilles en verre recyclable. En plus, elles peuvent servir pour tes cheveux, et aussi à te démaquiller, water plouf compris ! Donc au lieu d’un pot de crème, d’un soin cheveux, et d’une bouteille de démaquillant, j’ai un seul produit. Magique, économique, écologique.

Pour le déo, ce fut une autre histoire. Je suis très très sensible aux odeurs, les bonnes comme les mauvaises. Un parfum ou une lessive trop forts ? Ça me fiche la nausée. Une mauvaise odeur, même très légère ? Tu vas en entendre parler. Alors avant tout, j’ai dû (ne souris pas)… apprendre à redécouvrir ma propre odeur. Et me dire que ce n’est pas parce que je ne sens pas la vanille des îles ou le monoï que je pue. L’odeur du corps humain est musquée, c’est comme ça, et la transpiration comporte des phéromones. Ça ne pue pas, c’est juste animal. Premier pas franchi.

J’ai ensuite testé les déos solides poudreux (pas les crémeux) de chez Lush. C’est un peu chiant à appliquer, parce que comme ton aisselle n’est jamais tout à fait sèche, et que tu appliques le déo direct dessus (j’avais de la poudre compactée en pain), ça coagule, ça fait une sorte de croute et après, ça n’applique plus rien. Cela dit, la marque Comme Avant semble avoir réglé le problème avec un applicateur à bille (en plastique certes, mais recyclable et rechargeable, les recharge étant envoyées, d’après le site, dans un kraft compostable).

Pour ma seconde expérience, j’ai testé le déo en baume, conditionné dans un pot en verre recyclable. Et là, je suis allée du côté de chez À la douche Simone. La marque que j’ai choisie est Clémence et Vivien, dont je comprends le nom de tous les composants. C’est déjà un plus. Ca s’applique comme un baume à lèvres : tu prélèves en frottant ton doigt dessus, ça le fait chauffer, et tu appliques sur ton aisselle. Ce n’est pas un anti-transpirant. Il faut arrêter avec cette peur de la transpi les gens, c’est juste normal ! Par contre, ça évite les odeurs trop fortes (là encore, l’odeur de transpiration PROPRE n’est pas une tare, faut s’y faire).  Je pourrais tester la pierre d’Alun, mais j’ai encore besoin que mon déo sente quelque chose… et puis, je crois que je sais pas l’utiliser.

Verdict ?

L’huile végétale

  • J’aime : tout ! La texture non grasse, non collante, le mutli-usage, la quasi absence de plastique, et souvent, les bouchons qui aident à doser. Ca ne sent rien, c’est un plus pour moi. Ca soulage les tiraillements direct l’hiver. Et doublé d’hydrolat (appliqué à la lingette lavable), tu a la peau propre ET douce. Ah, et c’est bon pour ton bébé (attention à bien choisir l’huile cela dit).
  • J’aime pas : bah rien en fait, c’est que du bonus ! C’est pas plus cher que ces trucs anti-rides que ça regonfle tes joues comme des baudruches-promis-juré-mais-je-te-prends-un-peu-pour-un-lapin-de-trois-semaines-quand-même. Scoop : Hello, c’est normal de rider !

Le déo

  • J’aime : moins de produits chimiques, pas de plastique, sinon, sans grande différence.
  • J’aime pas : les déos poudre compactés, c’est galère, ça croute, faut gratter le dessus pour pourvoir s’en appliquer. La poudre en déo bille, j’ai pas essayé, mais ça sera probablement mon prochain essai. Et il faut réellement se réhabituer à son odeur corporelle.

Ils en parlent aussi :

Le fameux article de Margaud Liseuse
Un article assez court sur le blog Carnet Prune
Quelques conseils d’utilisation sur Framboise Bleue
Un article qui recense les huiles les plus courantes et leurs propriétés chez ZoEssentiels

Et pour te les procurer :
Le site de Comme Avant si tu n’as pas la chance de les avoir dans ta boutique vrac
Le site de À la douche Simone, qui fait un peu toutes les marques et qui répondra super rapidement à tes questions sur sa page Facebook.
Et pour les huiles, la parapharma (mais ça reste cher) ou (j’en suis désolée, mais en termes de quantité/qualité/prix, c’est le mieux) Amazon (je prends la marque Biorganique)

Maintenant, c’est à vous !

Pour le déo, perso, c’est pierre d’Alun quand il fait plus de 30°C et c’est tout, j’ai la chance de pas me déshydrater par les aisselles et l’underboob (tmtc teem 90D… lol)
Pour la crème hydratante, c’est Cattier, version bio, cruelty free et ultra simple…quand j’y pense, c’est à dire une fois tous les 15 jours en gros, si j’ai vraiment la foi, parce que je ne connais pas d’activité moins passionnante que de se crémer façon toast…. Les petites vendeuses snobinardes d’une enseigne que je ne citerai pas poussent toujours des hauts cris en entendant ça, mais ma maman ne s’est jamais tartiné la tronche et n’a pas une ride, alors… je mise tout sur la génétique ! XD

Gaëlle

J’ai acheté un déo solide à Lush mais je n’ai toujours pas testé ! Pour la crème je suis de la team Nivea !
Maud

Pour ce qui est de la crème hydratante c’est beurre de karité pour la peau et huile d’argan et ricin pour les cheveux… par contre en déodorant je suis désolée mais pas encore prête à passer sur quelque chose qui ne sent pas bon toute la journée…
Cécile

Je viens d’ouvrir mon placard de salle de bain… J’ai 5 déodorants… 5 ! Cela prouve bien mon indécision envers ce produit de beauté/soin dont je ne me passe pas. On s’y perd un peu dans les gammes. Il paraît qu’il faut prendre les antiperspirants… mouais. Paraît que l’aluminium c’est pas bon… On prend quoi alors ? Pour moi c’est à bille. Et c’est comme un parfum : je mets du temps à choisir l’odeur. Ma fille choisit les plus beaux, pour elle. Mais je lui ai montré sur l’étiquette qu’il fallait pas que ce soit écrit aluminium. Je suis pas très appliquée dans la composition pour moi mais pour ma fille je fais gaffe. Elle aime bien faire comme maman !
Emilie

Merci à tous pour votre participation !
La semaine prochaine, on arrête la salle de bain et on passe à la cuisine !
Avez-vous testé les éponges faites main ?
(Spécial Gest : Cotcotcrochète et ses éponges au crochet)

 

 

Publié dans Madame Je-Sais-Tout, Sors ta science

Sors ta science #17

Ami du jour, bonjour !

Ce week-end (et une bonne partie de la semaine d’ailleurs), j’étais avec mon cher et tendre à la campagne, pour aider mes parents à refaire toute la cuisine de notre maison de famille. Bon, refaire la cuisine, c’est un euphémisme. Faire la cuisine. Passer les alim’ d’eau, l’électricité, les évacuations, faire le placo, refaire le sol, monter et poser les meubles. Bref, toussa toussa. Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce que ma maman avait acheté des couverts en bois et de la vaisselle jetable en plastique (bah ouais, pas de cuisine, c’est pique-nique) dans l’espoir de pouvoir recycler. Mais, le saviez-tu, tout ne se recycle pas. « Mais y’a le petit logo ! » a dit ma maman. « Chez nous, c’est trop bien, tout se recycle » a ajouté ma cousine. Que nenni, jeune padawan. Il existe multitude de symboles qui, bien qu’ayant trait au tri ou la vigilance du consommateur sur le traitement des déchets, ne signifie pas que tout se recycle.

Alors, tu viens ? Je vais t’expliquer 2-3 trucs.

point vertLe premier symbole, le point vert. Le truc le moins bien compris de tous les temps. Toi, en tant que consommateur, quand tu vois ça, tu te dis que l’emballage se recycle. C’est vert, c’est des flèches qui tournent. Et c’est FAUX. Ce logo signifie simplement que la firme qui a produit cet emballage a payé une redevance à Eco Emballage. De l’argent contre une bonne conscience. Enfin, c’est mon avis. Mais il n’est ni issu de produits recyclés, ni recyclable pour autant.
Je suis un peu excessive, parce qu’Eco Emballage travaille à la communication autour du recyclage, finance des projets visant à augmenter la quantité d’emballage recyclés auprès des acteurs publics et privés, etc. Je te laisse jeter un œil sur le site si tu es intéressé.

moebiusEnsuite, parlons du ruban de Möbius. Là encore, c’est joli, c’est vert (mais pas toujours), ce sont de petites flèches qui forment un triangle. Mais ça ne veut toujours pas dire que ta commune l’acceptera dans la poubelle jaune. Le produit est recyclable techniquement, mais pas nécessairement traité dans ton centre de traitement. C’est assez peu spécifique en fait, et en tant que consommateur, ça te donne assez peu d’infos.

moebius+
Si le ruban est noir et affiche un pourcentage, la signification est légèrement différente. Le pourcentage indique la quantité de matière recyclée présente dans l’emballage.

PETVoilà le symbole que tu dois chercher sur les emballages en plastique ! Il indique la composition de l’emballage. À l’intérieur (ou à côté, selon la taille du logo) figure un chiffre compris entre 1 et 7 qui identifie le matériau. En dessous, tu trouveras la nomenclature du plastique en question. Je vais juste t’indiquer les plastiques recyclables, les autres, tu les trouveras ici.
1 PET (Polyéthylène Téréphtalate) : utilisé dans les bouteilles d’eau, de vinaigre et d’huile, etc., de certaines barquettes et j’en passe. Ca, dans la poubelle jaune.
2 PE HD (Polyéthylène Haute Densité) : utilisé dans les bidons de lessive et de produits ménagers, les bouteilles de shampooing, les plastiques assez rigides. Idem, poubelle jaune.
5 PP (Polypropylène) : utilisé dans la vaisselle en plastique, les gourdes, les emballages de beurre, etc. Là, c’est plus compliqué, attention, ça dépendra de ta commune. À Paris, par exemple, tu peux le recycler. Bonne nouvelle les Clermontois, Clermont Auvergne Métropole recycle une partie du PP, mais pas tout, notamment les assiettes en plastique (jette un œil sur leur site si tu as un doute). Si t’es pas de Clermont, Google est ton ami… ah non, Ecosia, restons verts. Ou ta communauté de commune. Ou ta commune.

Pour le reste, c’est un peu moins compliqué.

verre recyclable
Là, il s’agit de verre, et le verre est plus facile à trier, parce qu’on le trie depuis plus longtemps, déjà, et parce qu’il y a moins de sortes de verres. En Allemagne, on trie encore les verres colorés et les verres blancs. Pas en France. Je te laisse jeter un coup d’œil ici, c’est assez intéressant et ça peut répondre à quelques questions. En gros, tout le verre ne se recycle pas. Ton saladier en verre, ta tasse en verre, tes assiettes ou ton plat Pyrex ne se recyclent pas. Tout le reste, hop, pas dans les déchets ménagers, mais dans le bac à verre de ta commune ! Mieux sans couvercle ni bouchon, mais le tri sera fait de toute façon.  Cherche le petit logo 🙂

L’acier et l’aluminum se recyclent également. Tu trouveras ces logos sur les emballages. Donc là encore, c’est poubelle jaune !

Tu vas trouver un million d’autres logos, qui vont te paumer, parce qu’ils veulent dire tout et son contraire. En voici quelques exemples, certains sont importants, d’autres franchement, à part donner bonne conscience au producteur, on pourrait s’en passer.

tidymantriman

Tidyman et Triman t’indiquent juste qu’il faut jeter dans une poubelle et pas par terre, et que si c’est possible, tu dois trier.

poubelledechetterie

Ici, on t’indique de ne pas jeter dans la poubelle pour le premier picto, et de déposer en déchetterie pour le second.

Je t’épargne les forêts gérées durablement, et autres Bio, petites feuilles vertes, etc. Sache qu’un emballage est rarement bon. On fait au mieux, mais le tri, la valorisation des déchets, reste un souci majeur. Ceci dit, des projets voient le jour, des initiatives qui repoussent les limites du recyclage.

Le mot de la fin : les sacs plastique jetables ne se recyclent pas. Quant aux sacs en fécule de maïs qu’on voit fleurir un peu partout parce qu’ils sont « biodégradables », leur production nécessite une quantité incroyable d’eau. Alors demande à ta maman / mamie / copine de te faire des sac en tissu pour aller faire tes courses. Ou bien fais-le toi-même, ça marche aussi, si tu sais coudre 🙂 (Petite info, je sais coudre, alors si tu en veux, demande-moi).

Et pour finir, un petit exercice pratique : où vont ces emballages ?
N’oublie pas, le site Consignes de tri est ton ami !

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Sur ce, sincères poutous, prends soin de toi, et jette un œil à tes emballages 🙂

 

 

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J’ai testé pour vous… les boîtes à lire !

Ami du jour, bonjour !

Elles fleurissent un peu partout, à l’initiative de communes ou de particuliers. Elles sont une seconde vie pour bon nombre de vieilles éditions du Livre de Poche (oui, oui, y’en a boucoup boucoup), d’Hervé Bazin ou d’Henry Troyat (par chez moi) mais parfois, on y trouve de réelles pépites. Ce sont les boîtes à lire, et j’en suis une fervente utilisatrice.

Pourquoi tu fais ça ?

Au commencement, il y a Chéri, qui me dit un soir en rentrant du boulot : « tiens, il y a une boîte à lire vers la Poste ». Tu penses bien que je suis trop excitée ! Ni une ni deux, au passage suivant, je gare ma voiture sur la place, et je vais y jeter un œil. Maintenant, c’est devenu une habitude, quand on traverse les villages, de prêter attention à ce genre de détails. Et puis il y a le bouche à oreille, les pages facebook et j’en passe. C’est l’occasion de déposer des livres que je ne lirai pas, d’autres que j’ai lus mais que je ne souhaite pas conserver, et certains que l’on m’a donnés, qui ne m’intéressent pas, mais qui, je le sais, feront des heureux. Surtout, c’est toujours une chasse au trésor, quand tu arrives devant la boîte, pleine d’espoir, en te demandant ce que tu vas trouver…

Et dans les faits ?

Au final, ce sont pas moins de 6 boîtes que nous fréquentons au moins une fois par mois. Nous y déposons des livres, certes, mais surtout, je me fais un devoir de les ranger ! Parce qu’ils sont nombreux les zozos qui déposent les livres de la mémé, en tas et sans aucune considération. Du coup, tu as du mal à consulter les ouvrages disponibles parce que tout s’entasse. Pourtant, les instigateurs de ces boîtes (mairies ou particuliers) prennent soin d’en surveiller le contenu !

Concrètement, quand on arrive, je commence par sortir les livres mal rangés, et je me permets de mettre de l’ordre dans la boîte. Ensuite, je fais le tour de ce qui est disponible et enfin, je dépose mes propres livres. Enfin, je dis « je », mais nous sommes toujours tous les deux, Chéri et moi. Notre grande habitude, c’est d’y passer le soir (bien souvent la nuit en rentrant de chez nos parents ou de chez des amis). Cela dit, parfois, rien qu’en passant devant une boîte, on se regarde et on se dit « on fait notre tournée ? »

C’est un merveilleux instrument de partage, mais aussi une seconde vie pour les livres. Pour peu que tu sois nostalgique, tu peux vraiment te régaler ! Par exemple, j’ai trouvé dans une boîte à lire un roman que j’avais lu gamine, Le secret de la sirène, dans la collection Polar Gothique, qui n’est plus édité ! J’y ai trouvé un Jane Eyre dans une collection reliée cuire, Chéri toute une collection de Jules Verne. Parfois, la pêche est moins bonne, voire nulle (et par là, j’entends qu’on rentre broucouille).

Si tu dois retenir une chose de cette expérience, c’est que le partage gratuit n’est pas une évidence de nos jours. Alors il faut prendre soin de ces initiatives, les encourager, les faire vivre. Ces boîtes ne sont pas des décharges pour tes vieux Femina, ni pour tes papiers divers. Mais tu peux y déposer une collection de presse jeunesse, ou spécialisée, dont les numéros coûtent cher et sont susceptibles d’intéresser des connaisseurs. Trop souvent elles sont vandalisées, pillées, brûlées. Et c’est dommage. Parce que les livres trouvent preneur, même là où tu ne pensais pas qu’ils avaient une place.

Ils en parlent aussi :

Pour localiser les boîtes à lire près de chez toi, c’est par ici ! Et d’ailleurs, Recyclivre t’invite à créer ta propre initiative !
6 recommandations à suivre pour créer sa propre Boîte à livres, sur le site Actualitté
Le citoyen, la boîte à livres et les bibliothèques, sur le blog Livres Hebdo
Le projet Boîtes à Lire du fonds Décitre

Et enfin, un très court question/réponse que m’a accordé la marie du Cendre :
– Comment vous est venue l’idée de créer une boîte à livres ?
Le Maire de notre ville en avait découvert sur une autre collectivité et a trouvé l’idée très bonne.
– Comment s’est fait le choix de l’emplacement ?
Il y a 3 boîtes à Lire sur notre commune : 2 aux extrémités de notre parc (distance 1.5km) et une en centre-ville.
– Quelles ont été les modalités de mise en place ?
La fabrication et l’installation ont été réalisées en interne par nos services techniques.
Nous avons complété celle-ci avec des livres de notre ancienne bibliothèque. Puis nous avons communiqué pour informer nos usagers. Nous vérifions chaque mois le contenu des 3 boîtes et nous tamponnons les livres pour voir s’il y a du turn over. Pour plus d’infos :
https://www.lecendre.fr/culture-associations/lecture/boites-a-lire

Maintenant, c’est à vous !

J’y vais environ 4 fois par mois. 90% des livres que je lis dans la semaine y partent. Par contre je trouve rarement de mon côté des choses intéressantes dedans et je suis énervée de voir que les gens s’en servent parfois de dépotoir à vieux papiers.
Lemon June, du compte Insta éponyme (en même temps, depuis le temps que je t’en parle !)

J’adore l’idée de partager des lectures ! J’en ai d’ailleurs installé une dans chaque appartement que je loue en saisonnier et je vois souvent des livres apparaître et d’autres disparaître, je me dis que je contribue à la culture des gens, et tout cela avec le sourire ! 😉 La seule chose que je trouve dommage c’est que des individus mal intentionnés et souvent sans vergogne détériorent ces boîtes à livres, et en même temps la possibilité à certaines personnes avec peu de moyens de se faire plaisir !
Françoise

Découverte des boîtes à lire avec vous-même madame la narratrice et j’ai vraiment adoré le tour de découverte ! A tel point que j’ai des livres de côté et j’ai bon espoir que vous m’y ameniez de nouveau. Le principe est trop cool, on redonne une vie aux livres , on fait de belles découvertes et on passe un moment en balade ! Le pied !
Laura

Moi, les boîtes à lire, j’y vais la nuit avec ma femme. J’ai plaisir à faire nos tournées tel le glaneur de champignons. Quand tu commences tu ne sais pas ce que tu vas trouver et parfois même par hasard, on trouve de nouveaux coins, mais contrairement aux champignons il ne faut pas hésiter à dévoiler ses cachettes ! Sans penser aussi qu’on se sent accomplir quelque chose lorsque l’on dépose un livre… je suis content de pouvoir partager mes lectures, et parfois même, on échange les livres d’une boîte à lire à une autre pour diversifier les genres. Et puis voir l’excitation et le bonheur dans les yeux de ma femme qui trouve une perle rare de son enfance c’est vraiment génial. Je me pose néanmoins une question : y a-t-il des ouvrages de Guy des Cars dans toute les boîtes à lire ?
JiNoëlFuego (jetez un œil à son Insta ! C’est plein de dessins tout mignons !)

Je suis totalement adepte des boîtes à lire et j’essaie d’en découvrir lorsque nous nous déplaçons dans d’autres villes, juste pour le plaisir de voir la présentation. Ici, j’en ai une à quelques minutes en voiture. J’y vais, sûr, une fois par mois, mais si je dois déposer je peux y aller tous les 15 jours. Je n’hésite pas à laisser livres, magazines, DVDs, parfois des petits jeux de société, le tout en parfait état. Nous avons déjà fait de belles trouvailles alors nous essayons de faire plaisir à notre tour.
Mathy, du compte Insta La Bibliothèque de Mathy

Encore un énorme merci à tous !
La semaine prochaine, on cause crochet et tricot !