Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

L’École du Bien et du Mal, T1 (Soman Chainani)

Ami du jour, bonjour !

Tu commences à me connaître maintenant, quand on joue avec les contes de fées, j’adore ça ! De fait, à force de passer devant cette série dans mes rayons, série qui me promettait de m’emmener là où on forme les méchants et les gentils de contes de fées, et suite à la sortie dudit roman en film sur Netflix, j’ai fini par craquer…

Sarakontkoi ?
Sophie et Agatha habitent le petit village de Gavaldon, perdu au milieu de la forêt. Régulièrement, des enfants sont kidnappés par paire, et la rumeur dit qu’ils intègrent l’école du Bien et du Mal, une école qui forme les gentils et les méchants des contes de fées. Sophie en est certaine, la prochaine, c’est elle. Elle s’est préparée toute sa vie à devenir une jolie princesse, à trouver son prince et à être secourue par lui. Elle a même fait amie-amie avec l’étrange et recluse Agatha, que le village traite de sorcière. Mais lorsque toutes les deux sont enlevées, que Sophie atterrit dans l’école du Mal et Agatha du côté du Bien, rien ne va plus…

Tenpenskoi ?
Ça s’est avéré beaucoup moins mièvre que ce à quoi je m’attendais ! J’ai relevé du bon et du moins bon… J’ai adoré qu’il s’agisse plus d’une histoire d’amitié que d’amour, qu’Agatha trouve sa place et révèle son potentiel, qu’elle reste fidèle à Sophie. J’ai aimé détester cette pimbèche de Sophie, qui pourtant semble avoir plus de profondeur que ce à quoi on s’attend. J’ai trouvé génial qu’on dise aux méchants d’être laids parce qu’une fois l’apparence oubliée, on peut se concentrer sur le reste. Bref, plein de trucs très cools qui zig-zaguent entre les clichés.

Par contre, je ne peux pas dire que l’écriture soit fameuse fameuse, ni qu’elle soit très précise. Et c’est le gros point noir de ma lecture. Je l’ai écouté en anglais, et plusieurs fois, je me suis demandé si j’avais bien compris. Je me suis référée au texte français qui au final ne m’a pas beaucoup aidée. L’imprécision du texte m’a chatouillée plus d’une fois. C’est désagréable, mais pas suffisamment pour que je sanctionne le texte entier.

Je vais donc continuer ma lecture, même si on me souffle dans l’oreillette que certains tomes sont moins bons que d’autres. Si tu as regardé l’adaptation Netflix, c’est pas mal. Le film prend quelques libertés, dont certaines sont les bienvenues… mais le personnage d’Agatha est assez fade, et je trouve ça très dommage, alors que Sophie y prend toute son ampleur. Bref, lecture récréative et très sympa.

Pour info :
traduit de l’anglais par Leslie Boitelle-Tessier
édition PKJ, 480 pages, 17.90€
éditions PKJ, 480 pages, 7.95€

Publié dans BD, Bouquinade

La Tectonique des plaques (Margaux MOTIN)

Ami du jour, bonjour !

Je n’en ai toujours pas terminé avec la looooongue liste de BD dont je veux encore te parler. À l’heure qu’il est, je suis en train de lire un petit bijou (Le Prince et la couturière, billet à venir), et j’ai encore dans mon totebag spécial médiathèque la trilogie Hugo & Iris (de La Guerre des Sambre), Petit et Demi-Sang et enfin La Marche du crabe. Mais pourquoi — pourquoi médiathèque ?! — me permets-tu d’emprunter 15 livres à la fois ? Bref, revenons à notre mouton.

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Sarakontkoi ?
Plein de trucs en fait. Les pérégrinations d’une femme-mère-divorcée qui vit toutes ses vies au jour le jour. Des anecdotes croustillantes aux gloussements adolescents, c’est un peu difficile de se trouver, de connaître ses priorités et de reconstruire sa vie…

Tenpenskoi ?
Moi, les petites planches de Margaux, je m’en délecte depuis son compte Facebook. C’est toujours très frais, très franc, et on s’y retrouve souvent. C’est drôle, ça frappe juste. C’est beaucoup d’autodérision, et parfois, c’en est même émouvant.

Et si j’adore me régaler de ces petites touches de Margaux de temps en temps, j’avoue qu’avaler le recueil entier, j’ai moins apprécié. Je pense que j’aurais dû faire ce que je fais d’habitude : le lire dans mes WC. Voilà, c’est un livre à caser dans les WC. Et chez moi, ça n’a rien de péjoratif ou de dégradant, bien au contraire ! Mais ça témoigne d’une habitude de lecture un peu différente, notamment en ce qui concerne les recueils de comic-strips (c’était déjà le cas de Péchés Mignons).

Enfin, en parlant de Margaux Motin, je ne peux pas m’empêcher de vous parler de la version de Orgueil et Préjugés qu’elle a illustrée, parue chez Tibert Editions, et par là-même de Tibert Editions, qui sévit sur la plateforme de financement participatif Ulule. Leur prochain projet : une réédition de Mrs Dalloway de Virginia Wolf, illustrée par Nathalie Novi. À suivre de près donc…

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Pour infos :
éditions Delcourt, collection Tapas BD, 192 pages, 22,95€