Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Neverwhere (Neil Gaiman)

Amis du jour, bonjour !

Pour changer un peu, un roman terminé samedi, gagné lors d’un sympatique concours J’ai Lu. Je dois dire que je lis peu de Gaiman, même si je m’emploie à réparer cette méprise (j’en ai quelques autres qui attendent). J’avais déjà lu L’Étrange Vie de Nobody Owens et Stardust en jeunesse, et encore une fois, je dois dire que ce monsieur est… déroutant.

neverwhere

Sarakontkoi ?
Richard Mayhew a une vie on ne peut plus ordinaire, sans histoires. Il est même très effacé face à une fiancée directive. Un soir, alors qu’ils se rendent au restaurant, Richard aperçoit sur le trottoir une jeune fille gravement blessée. N’écoutant que son instinct et contre l’avis de Jessica, il porte secours à la jeune fille. Il apprend qu’elle est une habitante de la Londres d’En Bas, que sa famille a été massacrée et qu’elle est elle-même pourchassée. Commence alors une éprouvante course poursuite pour découvrir qui a tué la Famille de Porte et rendre à Richard la vie tranquille qu’il a quittée.

Tenpenskoi ?
Je me rends compte que mon résumé est un peu pauvre. Mais résumer un livre de Neil Gaiman n’est jamais facile. Parce qu’il va au-delà du texte et au-delà du livre. Il est une caméra qui nous montre, sous différents points de vue qui finissent par se recouper, les aventures de Porte et de Richard. D’ailleurs, le roman est à la base une série écrite par Neil Gaiman, qui a décidé de développer certains points qu’il avait dû laisser de côté dans le bouquin. Personnellement, je suis curieuse de voir la série en question.

Je vous disais plus haut que le roman était déroutant. Je ne me l’explique pas, mais lorsque je lis du Gaiman, je n’ai aucun repère. C’est comme s’il créait ses univers à partir du néans, que ses personnages avançaient seuls. Les personnages, parlons-en. Il sont hauts en couleur et je dois le dire assez hors du commun. Une jeune fille nomée Porte qui peut ouvrir n’importe quelle porte, une autre qui parle aux rats, un bandit-dandy qui se fait appeler Marquis de Carabas… Le concept de double ville (En Haut et En Bas) est surprenant, et nous fais ramper dans des tunnels secrets, des égouts, et des endroits dont on n’est pas certains qu’ils aient une réelle existance. Donc, pas de point de comparaison. L’aventure n’en reste pas moins haletante, très bien écrite. Quelques couaks de traduction pour cette version-ci, mais rien de bien méchant.

Pour info :
Poche : éditions J’ai Lu, collection Science-Fiction, 380 pages, 7,80€
Grand Format : Au Diable Vauvert, collection Jeunesse, 493 pages, 20€