Publié dans Le mot du jour, Madame Je-Sais-Tout

Le mot du jour : pétrichor

Ami du jour, bonjour !

Cessez donc de vous en faire, je ne laisse tomber aucune de mes catégories. Parfois, elles passent à l’as un certain temps, et puis elle reviennent. C’est le cas du mot du jour.

Le mot du jour : pétrichor.

Il aurait été tout à fait de saison cet été puisque le petrichor (sans accent ici car tiré de l’anglais) désigne le liquide huileux que produisent les plantes lors des fortes chaleurs pour se protéger et protéger leurs graines. Ce liquide est ensuite absorbé par les sols argileux et rocheux. Du grec perta (la pierre) et ichor (le sang), ce mot a été créé en 1964 par Isabel Joy Bear et Roderick G. Thomas dans leur article « Nature of argillaceous odour » (magazine Nature de mars 1964).

Et c’est là que ça devient intéressant. Lorsqu’il commence à pleuvoir après ces fortes chaleurs, une odeur très particulière et fugace (puisqu’elle dure peu) se dégage de la terre. Le pétrichor désigne également cette odeur (que j’aime particlièrement). Il aurait été dommage de quitter les canicules estivales sans leur faire un petit clin d’œil !

 

Publié dans La pensée qui panse, Madame Je-Sais-Tout

La pensée qui panse #15

Amis du jour, bonjour !

Honte à moi, hier j’étais trop épuisée pour poster quoi que ce soit ! Je pense bien que votre cosmos s’en est trouvé anéanti. Mes yeux sont restés rivés sur l’écran de mon ordinateur de bureau toute la journée, si bien qu’à la fin, ils étaient tellement secs qu’ils crissaient quand je clignais.

Du coup, je me rattrape aujourd’hui avec, une fois n’est pas coutume, une réflexion personnelle. Ce matin, j’écoutais France Bleue Pays d’Auvergne en allant au boulot. Horoscope, infos (que j’essaie égoïstement de ne plus écouter), puis est arrivée la traditionnelle météo. Et là, après un sponsor chelou que je n’écoute jamais tellement je m’en fiche comme de ma première culotte (Tryba, porte volets et fenêtres je crois), le présentateur commence par « aujoud’hui, pas mieux qu’hier, on ouvre les volets sur des grisailles matinales ». Oui, notre début de printemps n’est pas très ensoleillé.

Alors je me suis dit ceci : personne n’aime la pluie. Et la question qui m’est venue est : déteste-t-on réellement la pluie ? Ou est-ce le discours négatif de M. Météo qui nous fout le cafard ? Grisaille, en plus, c’est moche comme mot… S’il nous disait plutôt « encore une belle journée pour observer les escargots, sortez le ciré et les bottes de pluie et allez vous promener » ?

Tout est histoire de perspective. Moi j’aime bien la pluie. Quand il fait froid, je mets un pull de plus. J’aime bien le soleil aussi. Alors je me dis que si le message était plus positif… Du coup, je cite un de mes dessins-animés préférés, j’ai nommé Chicken Run (courez le voir si ce n’est déjà fait) :

« Tout ça, c’est dans ta tête M. Tweedy ! »

Tout ça, mes amis, c’est dans votre tête. Sortez les parapluies-grenouille, enfilez un col roulé, la pluie n’a jamais tué personne 🙂

Publié dans Albums, Bouquinade

Rose à petits pois (Amélie Callot / Geneviève Godbout)

Amis du jour, bonjour !

Aujourd’hui, on est lundi, ce qui veut dire que, comme moi, vous sortez probablement de votre week-end en vous étirant longuement et en pestant contre ces semaines si bien rythmées. Ou pas. Et puis, les giboulées de mars nous font entendre les colères d’un hiver malheureux de devoir nous quitter bientôt.

Alors on met son bel imperméable multicolore et on prend son mal en patience. Perso, mon petit biscuit de la semaine, c’est notre bibliothèque, qui est prête à accueillir nos livres (!), lesquels attendaient sagement depuis plus de 2 ans dans leurs cartons que nous terminions les travaux. Et elle est belle cette bibli… mon rêve qui devient réalité ! Du coup, je partage avec vous un peu de mon soleil, avec cette petite chose que j’ai retrouvée en ouvrant les cartons.

rose_a_pois
Sarakontkoi ?
Adèle est un rayon de soleil pour tout le village. Elle y tient un café, où se retrouvent les habitués. Ce café, c’est une bouffée de bonne humeur. Mais lorsqu’il pleut, Adèle ne vit plus. Elle ne rit plus. Elle n’ouvre même pas le café. Non, elle reste sous sa couette, déprimée. Un jour, elle trouve devant sa porte des bottes, un imperméable et un parapluie roses. Commence alors une découverte de sa campagne sous la pluie, et une enquête pour découvrir qui lui a offert cet étrange présent…
Tenpenskoi ?
Sincèrement, avant même d’avoir lu cet album, je savais que je l’aimerais. En me rendant avec Chéri sur le salon de Montreuil, je savais que je devais rencontrer l’auteur. Ce que nous avons fait. Comment exprimer ce que l’on peut ressentir à cette lecture sans tomber dans les lieux communs ?

Le dessin au crayon de couleur est d’une fraîcheur et d’une tendresse inouies. Et le texte est extraordinaire. C’est un délice d’entendre tomber la pluie, de sentir l’odeur d’herbe mouillée. C’est un concentré d’optimisme et de poésie, et vous n’aurez qu’une envie : enfiler votre plus bel imper et vos bottes de pluie pour une promenade dans les champs !

Je partage avec vous l’article de L’Étagère du bas, qui exprime tout à fait l’émerveillement que l’on peut ressentir à la lecture de cet album.
Pour info :
éditions La Pastèque, 80 pages, 19€ (même si vous ne l’achetez pas, empruntez-le à la médiathèque)