Publié dans Highway to FIV

C’est l’heure

Salut les loulous !

Un billet rapide aujourd’hui. Je retiens la nouvelle depuis deux jours, parce que je suis dans une éternelle expectative des effets secondaires.

Je me suis forcée à réfléchir à la manière dont j’allais vous parler de la FIV. Toujours avec des termes simples. Mais surtout, la grosse question est : est-ce que je vous fais des retours à chaud, pour réellement comprendre le processus et ses conséquences, ou est-ce que je garde tout pour moi ? L’enjeu ici, c’est de se dire que si tout foire, je suis susceptible de devoir partager cet échec avec vous. Vous savez comme on dit qu’il ne faut pas annoncer une grossesse avant le 3e mois ? Dans mon cas, ce sera un peu différent. Alors est-ce que je partage à 100% ? Ou bien est-ce que j’attends ?

Et puis, comme écrire ici, ça m’aide aussi à prendre du recul, et ça peut peut-être aider d’autres femmes parmi vous (ou pas, c’est selon), je me dis que tant que je le sens, je n’ai qu’à partager. Mais si ça devient trop difficile, alors j’arrêterai. C’est ça, le contrat.

Donc voilà, la première injection, le Décapeptyl, est faite. Ca, c’est pour arrêter la machine (la fameuse ménopause artificielle). Premier jour des règles, un coup de fil à l’infirmière (injoignable, j’ai dû changer de cabinet tellement j’étais stressée de ne pas avoir de réponse), et hop, en intramusculaire, sur la fesse. Faut juste pas se louper. L’injection doit intervenir dans les 24h après le début des règles. Le Doc dit : « mieux vaut trop tôt que trop tard ». Et vu que mon cycle commence par de minuscules pertes, j’ai appelé direct, tant pis si c’est un peu tôt. En 10 secondes, c’était plié.

J’attends les fameux effets secondaires, mais pour le moment, je vais très bien. Ca fait deux jours. Je me sens à fleur de peau, mais je me demande si je ne provoque pas la nervosité moi-même. Et la grosse question, stupide au possible : si je ne vois pas de différence, est-ce que ça a bien fonctionné ? Est-ce que je n’ai pas appelé trop tôt ? Bref, plein de doutes. Le secrétariat fait ce qu’il peut pour répondre aux questions, mais il ne fait que ça : répondre. Pas un mot qui rassure. Il n’est pas là pour ça (ni pour nous expliquer quoi que ce soit a priori).

Le mail est envoyé au secrétariat. J’attends mon planning pour le début du traitement au Bemfola, qui devrait intervenir dans 15 à 30 jours. Mais enfin, je peux le dire : c’est l’heure.

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Publié dans Le mot du jour, Madame Je-Sais-Tout

Le mot du jour : vaccin

Ami du jour, bonjour !

L’autre jour, je me baladais… sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu, j’avais envie de dire bonjour à n’importe qui. Non, rien à voir, je me baladais sur Instagram, et là, je tombe sur une story de Lemon June (oui, encore elle, mais qu’y puis-je si cette nana est géniale) qui faisait un compte-rendu de sa lecture en cours. Le livre en question parlait entre autres de l’avancée de la médecine en Espagne (il me semble) au XIXe de manière plus ou moins romancée. Au milieu de tout son enthousiasme, je capte 10 mots : « j’ai même appris d’où venait le mot vaccin ». STOP ! Quand une phrase commence comme ça, c’est forcément pour moi. Il ne m’en a pas fallu plus. Ni une ni deux, je me jette sur mon ordi, Google et Wikipedia sont mes amis, et me voilà.

Le mot du jour : vaccin

Toi, tu es comme moi, tu sais ce que c’est un vaccin : une piqûre désagréable qui te rend parfois malade. Et même que des fois, ça vient par trois, et ça laisse une jolie marque sur ton bras. Mais est-ce que tu sais pourquoi ça s’appelle un vaccin ?

Eh bien sache que Pasteur, qui a développé le vaccin contre la rage en 1885, n’a pas été le premier ni le seul à se pencher sur la question de la mithridatisation => bah oui, j’en ai déjà fait un mot du jour de celui-ci, mais si tu n’as pas suivi, alors clique dessus. Le vaccin, c’est la même chose : on t’inocule un virus moins fort, ou en faible quantité, pour forcer ton corps à créer les anticorps qui te défendront.

Le mot vaccin vient du latin vaccinus, qui veut dire « de vache ». Il faut savoir que d’importants travaux étaient menés sur la variole, parce qu’elle causait une importante mortalité à chaque épidémie (environ 20% de la population). Et là, je passe le flambeau à Wikipedia :

En 1769, le docteur Jobst Bose […] montre qu’une protection contre la variole peut être acquise via le lait de vaches malades. […]

Edward Jenner a théorisé que le pus présent dans les vésicules des trayeuses qui avaient contracté la vaccine (une maladie bovine semblable à la variole, mais beaucoup moins virulente), protégeait les trayeuses de la variole.

Voilà donc, bien qu’on ait donné la part belle au vaccin contre la rage, ce sont bien les travaux sur la variole et sont penchant bovin, la vaccine, qui ont donné leur nom à la célèbre piqûre.

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