Publié dans La pensée qui panse, Madame Je-Sais-Tout

La pensée qui panse #22

Ami du jour, bonjour !

Dernièrement, j’ai traversé une période pas jolie jolie. Des choses qui n’allaient pas. Ou bien moi, tout simplement, qui ne voyait que ça. Toujours est-il que je me suis extirpée tant bien que mal de cette merde, sous les yeux inquiets de mon adoré, en écoutant des choses et des personnes qui font du bien à la tête. Qui parlent d’amour de soi, de confiance et j’en passe. Bref. Parmi ces personnes se trouve l’acteur et comédien Zachary Levi, que tu as peut-être vu dernièrement dans le film Shazam !

Lors d’un échange entre Zachary avec Jay Shetty (dont je te recommande les vidéos si tu es anglophone) sur la santé mentale, mon oreille a été accrochée par une citation. En voici la retranscription :

On n’arrête pas de jouer parce qu’on vieillit. On vieillit parce qu’on arrête de jouer.
(We don’t stop playing because we get old. We get old because we stop playing.)

Ce sont des mots empruntés à Oliver Wendell Holmes, écrivain, médecin, essayiste et poète américain du XIXe. Je les aime beaucoup. Jay Shetty appuie sur le fait que, quoi que l’on entende par « jouer », il est important de garder des yeux d’enfant, et non de se conduire comme un enfant. Voir le monde simplement, être soi, et non ce qu’on attend de nous. Se faire confiance. Parce que jouer, c’est aussi ça. Être là où on est, pas demain, pas aujourd’hui, mais maintenant. Comme un enfant.

keep_playing.jpg

Publié dans Le mot du jour, Madame Je-Sais-Tout

Le mot du jour : monstre

Ami du jour, bonjour !

Aujourd’hui, je déroge à ma flémingite aiguë du vendredi pour te faire un vrai billet, et te présenter une chaîne Youtube (oui oui, encore !) que je viens de découvrir.

Le mot du jour : monstre

Là, tu te dis : « sérieux, je sais ce que c’est ! » Mais tu sais aussi que je ne choisis jamais un mot au hasard, alors tu commences à être intrigué, d’autant que tu te rends compte que je suis en train de remplir une page de paroles totalement vaines. Donc, je reviens à mes moutons.

Si tu devais expliquer ce qu’est un monstre, que dirais-tu ? Prends deux minutes pour y penser et reviens au billet.

Tu parlerais probablement de laideur, peut-même de méchanceté. Monstruosité morale ou physique. Et tu n’aurais pas tort. Ce que je trouve intéressant, c’est l’origine du mot. On te parlera dans les dicos de ces différents sens (physiques, moraux), mais rarement clairement de son origine.

Du latin monstrum (de monere «avertir, éclairer, inspirer»), c’est d’abord un terme religieux : le prodige qui avertit de la volonté des dieux (quod moneat, dit Festus, voluntatem deorum). C’est aussi de là que vient le verbe montrer. Donc le monstre est celui que l’on montre. Parce qu’il a une particularité physique, bien souvent.

Le TLFI va même jusqu’à le définir comme « objet de caractère exceptionnel ; être de caractère surnaturel ». Celui que l’on montre parce qu’il est différent donc. Par extension parce qu’il ne présente pas les mêmes valeurs morales que nous. Et c’est là qu’intervient la chaîne Youtube le mock. Je vous propose la vidéo qu’ils ont fait sur le sujet : Que faire de l’œuvre d’un monstre ?