Publié dans La pensée qui panse, Madame Je-Sais-Tout

La pensée qui panse #16

Amis du jour, bonjour !

Bon, mini pause dans les mots du jour, je pense que j’ai besoin de trouver LE mot qui vous fera frémir comme moi, de ressentir à nouveau cette flamme et cette fébrilité qui s’emparent de moi à l’idée de faire la maligne sur les pages de mon blog… Certains d’entre vous pourtant essaient de me souffler des idées…

En attendant, je tiens à partager avec vous un truc qui m’a mise en joie. Je pense avoir rebattu les oreilles de Chéri, mais aussi de mes parents, de mes collègues, et j’en passe. Alors je partage avec vous.

L’autre jour, je me pomponnais avant de descendre prendre le petit dej’ que Chéri prépare méticuleusement tous les matins. Enfin, se pomponner chez moi, ça se limite à tartiner mes joues de crème (mais que quand ça me brûle, hein, on attend le dernier moment), appliquer du mascara pour ne pas ressembler à un figurant de The Walking Dead, et essayer de faire quelque chose de mes cheveux qui, quand ils sont propres, rédigent et signent leur déclaration d’indépendance genre « un chouchou, tu t’moques ma gueule ? »

Disons que j’essayais de me rendre présentable. En appliquant ma crème, je faisais comme toutes les femmes, de jolies grimaces à mon reflet, quand j’ai aperçu, au coin de chacun de mes yeux, trois petites crevasses (des crevassounettes, hein, c’est pas non plus le Grand Canyon). Des pâtes d’oie, comme on appelle ça. Pour moi, ce sont les rides du sourire. J’ai 30 ans. Ce sont mes premières rides. Et ce sont celles que marque mon sourire sur mon visage. Les premières. Et je me dis que j’ai de la chance, que la première chose qui ait marqué visiblement mon corps — au-delà de mon laisser aller et des 20 kg que j’ai pris dernièrement mais que j’essaie de reperdre — ce soit mon bonheur.

Et là, je me dis que tout ne va pas si mal 🙂

Publié dans La pensée qui panse, Madame Je-Sais-Tout

La pensée qui panse #15

Amis du jour, bonjour !

Honte à moi, hier j’étais trop épuisée pour poster quoi que ce soit ! Je pense bien que votre cosmos s’en est trouvé anéanti. Mes yeux sont restés rivés sur l’écran de mon ordinateur de bureau toute la journée, si bien qu’à la fin, ils étaient tellement secs qu’ils crissaient quand je clignais.

Du coup, je me rattrape aujourd’hui avec, une fois n’est pas coutume, une réflexion personnelle. Ce matin, j’écoutais France Bleue Pays d’Auvergne en allant au boulot. Horoscope, infos (que j’essaie égoïstement de ne plus écouter), puis est arrivée la traditionnelle météo. Et là, après un sponsor chelou que je n’écoute jamais tellement je m’en fiche comme de ma première culotte (Tryba, porte volets et fenêtres je crois), le présentateur commence par « aujoud’hui, pas mieux qu’hier, on ouvre les volets sur des grisailles matinales ». Oui, notre début de printemps n’est pas très ensoleillé.

Alors je me suis dit ceci : personne n’aime la pluie. Et la question qui m’est venue est : déteste-t-on réellement la pluie ? Ou est-ce le discours négatif de M. Météo qui nous fout le cafard ? Grisaille, en plus, c’est moche comme mot… S’il nous disait plutôt « encore une belle journée pour observer les escargots, sortez le ciré et les bottes de pluie et allez vous promener » ?

Tout est histoire de perspective. Moi j’aime bien la pluie. Quand il fait froid, je mets un pull de plus. J’aime bien le soleil aussi. Alors je me dis que si le message était plus positif… Du coup, je cite un de mes dessins-animés préférés, j’ai nommé Chicken Run (courez le voir si ce n’est déjà fait) :

« Tout ça, c’est dans ta tête M. Tweedy ! »

Tout ça, mes amis, c’est dans votre tête. Sortez les parapluies-grenouille, enfilez un col roulé, la pluie n’a jamais tué personne 🙂

Publié dans La pensée qui panse, Madame Je-Sais-Tout

La pensée qui panse #14

Amis du jour, bonjour !

Vous pensiez peut-être que je vous avais oubliés ? Que j’avais laissé la triste mélancolie du lundi me noyer sous ce ciel de printemps nuageux ? Eh bien non. Je suis là, fidèle au poste, avec une très juste reflexion de Doris Lussier :

« Et quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux, c’est l’humour. »

Voilà qui est intéressant. À l’heure où la parole se libère. Où chacun prend ou gagne le droit de s’exprimer. Où s’exprimer ne veut d’ailleurs plus dire grand chose. La communication est au cœur de tous les combats, de tous les débats. Mais il faut communiquer komilfo, hein ! Surtout si le sujet est grave ! Mais l’humour n’est pas toujours un manque de respect. Il peut aider à extérioriser des pensées que l’on s’interdit.

Mieux vaut ça que tout laisser pourrir, non ? 😉

Publié dans Albums, Bouquinade

Rose à petits pois (Amélie Callot / Geneviève Godbout)

Amis du jour, bonjour !

Aujourd’hui, on est lundi, ce qui veut dire que, comme moi, vous sortez probablement de votre week-end en vous étirant longuement et en pestant contre ces semaines si bien rythmées. Ou pas. Et puis, les giboulées de mars nous font entendre les colères d’un hiver malheureux de devoir nous quitter bientôt.

Alors on met son bel imperméable multicolore et on prend son mal en patience. Perso, mon petit biscuit de la semaine, c’est notre bibliothèque, qui est prête à accueillir nos livres (!), lesquels attendaient sagement depuis plus de 2 ans dans leurs cartons que nous terminions les travaux. Et elle est belle cette bibli… mon rêve qui devient réalité ! Du coup, je partage avec vous un peu de mon soleil, avec cette petite chose que j’ai retrouvée en ouvrant les cartons.

rose_a_pois
Sarakontkoi ?
Adèle est un rayon de soleil pour tout le village. Elle y tient un café, où se retrouvent les habitués. Ce café, c’est une bouffée de bonne humeur. Mais lorsqu’il pleut, Adèle ne vit plus. Elle ne rit plus. Elle n’ouvre même pas le café. Non, elle reste sous sa couette, déprimée. Un jour, elle trouve devant sa porte des bottes, un imperméable et un parapluie roses. Commence alors une découverte de sa campagne sous la pluie, et une enquête pour découvrir qui lui a offert cet étrange présent…
Tenpenskoi ?
Sincèrement, avant même d’avoir lu cet album, je savais que je l’aimerais. En me rendant avec Chéri sur le salon de Montreuil, je savais que je devais rencontrer l’auteur. Ce que nous avons fait. Comment exprimer ce que l’on peut ressentir à cette lecture sans tomber dans les lieux communs ?

Le dessin au crayon de couleur est d’une fraîcheur et d’une tendresse inouies. Et le texte est extraordinaire. C’est un délice d’entendre tomber la pluie, de sentir l’odeur d’herbe mouillée. C’est un concentré d’optimisme et de poésie, et vous n’aurez qu’une envie : enfiler votre plus bel imper et vos bottes de pluie pour une promenade dans les champs !

Je partage avec vous l’article de L’Étagère du bas, qui exprime tout à fait l’émerveillement que l’on peut ressentir à la lecture de cet album.
Pour info :
éditions La Pastèque, 80 pages, 19€ (même si vous ne l’achetez pas, empruntez-le à la médiathèque)