Ami du jour, bonjour !
Une nouvelle lecture de l’été, pour petits et grands, où j’ai le plaisir de redécouvrir Timothée de Fombelle dans un album qui a fait boum boum dans mon petit cœur (je rappelle que j’avais émis un avis réservé sur Capitaine Rosalie).
Sarakontkoi ?
Le lecteur fait la connaissance d’un jeune garçon, pas tout à fait adolescent, qui, tous les ans, passe les vacances d’été chez son oncle, vieux bricoleur excentrique. Chaque été, il enfourche son vélo et part explorer les alentours de la maison, perdue dans la campagne. Jusqu’à ce qu’il découvre la mer. Et avec elle, Esther Andersen.
Tenpenskoi ?
Un pur moment de poésie, un instant de grâce suspendu dans le temps. Plonger dans cet album, c’est comme fouiller dans la vieille malle de papy, y découvrir de petits trésors précieux, sans âge et sans prix. Le texte est empreint de nostalgie, d’un brin de mélancolie et de cette poésie chantante qui caractérise les textes de Timothée de Fombelle.
Les aquarelles de Irene Bonacina ne sont pas en reste ! Tantôt fourmillantes de détails (tu te souviens, la malle de papy, toussa toussa), tantôt calmes et paisibles, elles nous bercent tout au long de notre lecture. Beaucoup on évoqué la ressemblance avec le trait de Sempé, et c’est très vrai. Comme chez Sempé, on sent ce parfum d’enfance, ce regard tendre sur des frimousses curieuses. Un délice. Bref, cette lecture a gonflé mon cœur et fait briller dans mes yeux l’étincelle de l’innocence et des premières amours.
Pour info :
éditions Gallimard Jeunesse, 72 pages, 24.90€



