Publié dans BD, Bouquinade

Bergères Guerrières, T1 à 4 (Jonathan Garnier / Amélie Fléchais)

Ami du jour, bonjour !

Tu le sais peut-être, parler d’un coup de cœur, c’est compliqué. Parce qu’on a peur de ne pas rendre justice à ces petits chefs-d’œuvre, de mal expliquer, ou de ne pas savoir quoi dire, à part : « c’est trop bien » (ce qui ne constitue pas un réel argument en soi). Alors je me lance, et si je me plante, tu le sauras, j’ai kiffé sa maman.

Sarakontkoi ?
Voilà 10 ans que les hommes sont partis à la guerre, et que les femmes du village sont sans nouvelles. Face au mal mystérieux contre lequel ils sont partis se battre, hors de question de rester sans défense ! Alors les plus braves des mères, épouses et filles forment le clan des Bergères Guerrières, qui forme les femmes, jeunes ou moins jeunes, à se battre. Cette année, c’est au tour de Molly d’intégrer la formation, accompagnée de son fidèle mouton, Barbe Noire, mais aussi du jeune Liam, qui rêve de faire partie des Bergères Guerrières. Parce qu’au delà des frontières du village, un mal étrange semble se répandre…

Tenpenskoi ?
Une. Pépite. C’est pas un argument, mais c’est la série de BD que je recommande le plus ! Parlons de l’histoire, de cette prise en main du village par un groupe de femmes dont le courage ferait pâlir Merida. Ou des personnages, dont la jeune et intrépide Molly, et de son meilleur ami Liam qui rêve de revêtir la cape des Bergères. C’est drôle et léger, mais suffisamment inquiétant pour qu’on ait envie de s’y plonger, et de comprendre. Pourquoi les hommes ne sont-ils jamais revenus ? Qu’est-ce qui gronde aux frontières des terres connues ? Quel est ce mal qui semble infecter la nature et les animaux ? C’est à la fois une quête, un combat, un conte.

Et c’est foutrement beau ! Coloré, tout choupi, mais aussi inquiétant quand il le faut ! Le trait est rond, les personnages sont expressifs, et cette colorisation ! On dirait de l’aquarelle (ce dont je ne suis pas certaine, il me semble qu’il y a eu un processus numérique, à vérifier). C’est universel et terriblement actuel, ça parle d’écologie, de peur de l’autre, de différence, d’acceptation, de sacrifice. Bref, c’est tout ça, et c’est pour les filles ET les garçons, grands ou petits. Je suis presque triste que ce soit terminé. Je sais pas quoi te dire de plus. Lis la série.

Pour info :
Tome 1 – La Relève, Glénat, 72 pages, 15.50€
Tome 2 – La menace, Glénat, 72 pages, 15.50€
Tome 3 – Le périple, Glénat, 64 pages, 15.50€
Tome 4 – L’Abîme, Glénat, 104 pages, 18.50€

Publié dans Bouquinade, Roman

Là où chantent les écrevisses (Delia Owens)

Ami du jour, bonjour !

Tentons de nous mettre à jour dans nos retour de lecture… surtout moi ! Et pour le coup, cette lecture (cette écoute pour être exacte) a attendu dans mes tiroirs un petit bout de temps, tout de même. Depuis ma merveilleuse lecture de Dans la forêt, je n’avais pas réellement relu de nature writing survivaliste, et celui-ci me faisait de l’œil depuis le rayon littérature de mon collègue. Qu’à cela ne tienne, merci mon abonnement Audible, j’ai sauté sur l’occasion !

Sarakontkoi ?
Successivement abandonnée par sa mère, ses frères et sœurs plus âgés, et enfin par son père alcoolique et violent, la jeune Kya, 10 ans, la « Fille des marais » comme l’appellent les habitant de la Barkley Cove (Caroline du Nord), n’a d’autre choix que de survivre par elle-même. Incollable sur la faune et la flore des marais, elle pêche et cueille, et vend le fruit de son travail en ville. Sa rencontre avec le jeune Tate, qui voit en elle autre chose que la sauvageonne analphabète, bouleverse sa vie… Lorsqu’une quinzaine d’années plus tard, un corps est retrouvé dans la boue du marais, c’est forcément sur elle que portent les soupçons.

Tenpenskoi ?
Un récit initiatique survivaliste ? Il n’en fallait pas plus pour m’intriguer, m’appeler, m’obséder, et pour finalement me faire craquer. Et j’en ai eu pour mon argent. Le roman a deux temporalités : une première, fin des années 70, où le corps du beau gosse, star locale, est retrouvé dans le marais, et où le lecteur suit l’enquête du shérif. Et la seconde dans les années 60, qui s’étend sur une dizaine d’années, où l’on voit Kya survivre, s’instruire, grandir dans une solitude quasi totale. Les connaissances qu’elle acquiert et emmagasine te donnent juste envie de dévorer des bouquins sur le biotope du marais. Kya y met un tel amour, une telle passion, surtout chez une gamine qui part de rien, c’est juste une pure merveille.

Le style de Delia Owens se fait tantôt poétique, presque lyrique, lorsque Kya observe la nature autour d’elle, et plus directe et factuel lorsqu’il s’agit d’humains, comme si Kya ne pouvait voir en ses semblables la beauté qu’elle observe dans son marais. Si le récit de l’enquête puis le procès — dont les passages s’intercalent avec l’enfance et l’adolescence de Kya — restent très anecdotique, l’évolution de la jeune femme qu’elle devient est fascinante. J’ai avalé ce roman comme on déguste un met étranger : avec un peu de méfiance au début, puis une gourmandise inattendue. J’ai particulièrement aimé la fin, que j’ai trouvée touchante à sa manière. Beaucoup m’ont demandé si je l’avais lu parce que Reese Witherspoon en avait parlé pour son club de lecture et avait adoré. Que nenni, je n’avais rien entendu à son sujet avant de l’ouvrir. Bref, une lecture que je recommanderai aux curieux, aux amoureux de nature writing et aux amateurs de chemin de vie.

Pour info :
éditions Points (traduit de l’anglais par Marc Amfreville), 480 pages, 8.50€

Publié dans BD, Bouquinade

Aubépine (Thom Pico – Karensac)

Ami du jour, bonjour !

Le billet d’aujourd’hui t’introduira à une bande dessinée que j’ai moult fois évoquée sur Instagram, si tu me suis. Sinon, c’est inédit. Dans tous les cas, ça ne change pas grand-chose à la chronique 🙂

aubepine.jpg

Sarakontkoi ?
Aubépine est une jeune fille (à laquelle je ne donne guère plus de 12 ou 13 ans, mais peu importe) contrainte par sa scientifique de mère d’emménager en pleine montagne pour étudier la migration particulièrement dévastatrice d’une espèce particulière d’oiseaux. Entre son père, qui la prend encore pour une gamine, sa mère, très occupée avec ses oiseaux, et son grand frère parti faire ses études en ville, Aubépine se retrouve souvent seule, sans WiFi et avec un accès limité à sa console. Elle décide à contrecœur d’aller explorer la montagne, où elle fait la connaissance d’une vieille gardienne de chiens laineux (parce que les moutons, c’est trop bête), sorte de gardienne de la montagne. Les 4 albums racontent ses péripéties, de sa rencontre avec un génie facétieux au courroux des esprits de la montagne…

Tenpenskoi ?
Encore une fois, si tu me suis sur Insta, tu as compris que j’avais aimé. Je m’en vais t’argumenter un peu tout ça. D’abord, c’est frais. Oui, je sais, le terme est bateau et un peu facile. Mais c’est vrai ! En lisant les BD, j’ai tour à tour senti la douce et pure brise du printemps, le froid revigorant de l’hiver… et moi qui suis casanière, j’ai eu envie de longues balades dans mes volcans ! La série Aubépine, c’est d’abord une ambiance, qui te file une envie irrépressible d’enfiler une vieille paire de jeans, ton sweat du dimanche, des vieilles pompes, et de sortir.

Et puis, il y a de la magie qui pimente un peu le game ! Ca donne naissance à des situations cocasses, souvent drôles, parfois ridicules. Aubépine, aussi bien que ses parents, sont des personnages très bien écrits. Les histoires sont simples sans être simplistes.

Et puis, on en parle des dessins ? C’est tellement chou ! Pas besoin d’en faire des caisses pour faire passer une idée, un sentiment, une sensation. C’est doux et coloré, c’est un trait qui n’en fait pas des tonnes (et qui n’en a pas besoin d’ailleurs) pour te faire comprendre où il veut en venir. Et il faut dire que le dessin participe grandement à cette envie de grand air, à la fraîcheur de la BD, et à ce sentiment de bien-être que j’ai ressenti en terminant chaque tome.

Bref, que tu sois grand, petit, que tu aimes ou non la BD, je te conseille Aubépine, rien que pour découvrir les personnages de Karensac, parfaitement mis en scène par Thom Pico. Avec un peu de chance, la fin du tome 4 laisse présager une possible suite… enfin, je l’espère.

Pour info :
Aux éditions Dupuis
1- Le Génie Saligaud, 104 pages, 9.90€
2- Le Renard furax, 112 pages, 9.90€
3- Pourquoi tant de laine, 120 pages, 9.90€
4- La fin de tout (et du reste), 128 pages, 9.90€

Publié dans Le mot du jour, Madame Je-Sais-Tout

Le mot du jour : pétrichor

Ami du jour, bonjour !

Cessez donc de vous en faire, je ne laisse tomber aucune de mes catégories. Parfois, elles passent à l’as un certain temps, et puis elle reviennent. C’est le cas du mot du jour.

Le mot du jour : pétrichor.

Il aurait été tout à fait de saison cet été puisque le petrichor (sans accent ici car tiré de l’anglais) désigne le liquide huileux que produisent les plantes lors des fortes chaleurs pour se protéger et protéger leurs graines. Ce liquide est ensuite absorbé par les sols argileux et rocheux. Du grec perta (la pierre) et ichor (le sang), ce mot a été créé en 1964 par Isabel Joy Bear et Roderick G. Thomas dans leur article « Nature of argillaceous odour » (magazine Nature de mars 1964).

Et c’est là que ça devient intéressant. Lorsqu’il commence à pleuvoir après ces fortes chaleurs, une odeur très particulière et fugace (puisqu’elle dure peu) se dégage de la terre. Le pétrichor désigne également cette odeur (que j’aime particlièrement). Il aurait été dommage de quitter les canicules estivales sans leur faire un petit clin d’œil !

 

Publié dans J'ai testé pour vous...

J’ai testé pour vous… les poils !

Ami du jour, bonjour !

Le voici, le voilà, ce premier billet test ! Attention, ces billets seront un peu plus longs que la moyenne. Dans un premier temps, je vais t’expliquer comment m’est venue cette idée saugrenue, et je te ferai un retour sur mon expérience perso. Je te donnerai ensuite des liens, si tu souhaites aller plus loin, et enfin, le clavier sera à toi (merci à celles et ceux qui ont accepté de témoigner, c’est pas évident, pour une première participation, de parler de choses aussi intimes).

NB : garde bien en tête que je ne juge ici aucun comportement, aucune habitude, et je ne veux pas culpabiliser qui que ce soit de garder ou d’enlever ses poils. Alors, on y va ?

Mais pourquoi tu fais ça ?

Je t’explique : tu te souviens, il y a quelques temps, je t’ai parlé de l’essai Libres !, dans lequel il était question de la femme, de l’image qu’elle se fait d’elle-même, de son corps, etc. (je t’invite à lire le billet en question… vraiment… vas-y et reviens). Naturellement, il y était question, entre autres, de poils. Rebelotte dans une des vidéos de Clemity Jane, vlogueuse sur Youtube. Leur discours : les poils, c’est pas sale. Et d’ailleurs, si tu les enlèves, bien souvent, c’est parce que l’image qu’on te donne de toi-même est très lisse, très douce. En gros, ce besoin de se débarrasser de sa pilosité naîtrait dans le dégoût de l’autre de nos propres poils. Parfois, on va même jusqu’à s’épiler ou se raser tout le bras et les avant-bras. Pour se libérer-délivrer, il faudrait donc — non pas arrêter de s’épiler/se raser –, mais savoir si tu le fais pour toi (ton confort, ton goût => et non ton dégoût parce qu’il faut toujours agir sur des influences positives, et non négatives) ou pour les autres. Et toi-même tu sais, le regard des autres, ça pèse lourd.

Et puis, si on déteste les poils chez les filles, c’est moins le cas chez nos homologues masculins. Quoi que, maintenant, même eux ont des complexes ! La première chose que m’a dite mon adorable poilu de mari quand on s’est rencontrés, c’est « si tu veux, je m’épile hein ». Personnellement, j’aime (et je préfère) les hommes poilus.

Alors, ni une ni deux, je me suis dit : allez, je vais essayer de comprendre pourquoi j’ai besoin de m’épiler.

Et dans les faits ?

Dans les faits, il suffit d’arrêter de s’épiler, en prenant tout de même soin de faire quelques gommages pour éviter les repousses douloureuses (si t’as pas de gommage, de l’huile d’olive, du sucre en poudre, tu mélanges, et tu frottes, tu frottes avant la douche). J’avoue que je n’ai pas non plus laissé des poils indisciplinés envahir tout mon corps. J’ai essayé d’éviter l’effet mono-sourcil, dit l’effet Emmanuel-Chain, juste ce qu’il faut. J’ai cessé d’arracher le petit duvet au-dessus de ma lèvre supérieure (je suis blonde, pas un exploit donc) et m’épiler le maillot, les aisselles et les jambes. J’avoue, j’ai tout de même gardé sous contrôle la longueur de mes poils. Ma volonté a des limites.

Verdict ?

Pour commencer, les poils, c’est utile. Ça protège ta peau aux endroits où ça frotte beaucoup. Et surtout, ils ont une action de régulation de la transpiration, et des fluides en général. Donc si tu dis « les poils, ça pue », il faut chercher ailleurs (hygiène, matière des vêtements, dégoût des odeurs corporelles, etc.)

Laisser pousser ses poils, c’est bien en plein hiver, quand personne ne voit rien. Mais tu as beau être très engagé, quand tu ressors les gambettes, c’est une autre histoire. Afin de tester ma détermination, après quelques semaines de repousse, j’ai pris mon courage à deux mains, et je suis allée chez l’osthéo sans m’épiler. Puis chez mon gynéco. C’est comme un sparadrap. Tu l’arraches d’un coup, et t’y penses plus. Piscine ? Les aisselles, ça passe, les jambes, je sais pas pourquoi, je me sens comme un mec, c’est complètement con.

Je dirais qu’il faut supporter le regard des autres. Et son propre regard également. Le plus difficile pour moi, c’est de continuer à me sentir féminine. Ça, c’est une histoire à régler avec toi-même. Et je ne peux parler que pour les femmes, parce que je n’ai pas de témoignage masculin (dommage messieurs).

Du coup, conclusion :
j’ai aimé : retrouver le contrôle de mon corps, savoir à quoi il ressemble en vrai, me dire que je suis maîtresse de mon image.

j’ai pas aimé : en termes de confort, les poils, ça tire ! Il faut bien se l’avouer, on porte des vêtements de plus en plus serrés. Les collants, les jeans, les débardeurs… quand un poil se coince dans le tissu, ça pique, ça gratte. Physiquement, ils me gênent.

Au final, je ne vais pas tout garder. Mais je vais arrêter de criser dès que j’ai un poil qui repousse. Genre à l’aise quoi.

Ce qu’il faut retenir de tout ça, c’est que, homme ou femme, il ne faut laisser personne décider pour toi ce que tu fais de ton corps. Il faut réfléchir à la raison pour laquelle tu fais les choses. Là on parle de poils, mais c’est vrai tout le temps. Notre société a une propension à la culpabilisation de l’individu. Dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs ! Ton idéologie non plus ne doit pas te dicter quoi faire. Si tu défend le droit d’un être humain à disposer de son corps, mais que toi, t’aimas pas les poils, bah te force pas ! Mais garde en tête que des pratiques qui nous paraissent normales découlent en fait de réactions aux dictats de ce fameux « on ». On dit que c’est moche, que c’est mal, que c’est trop ou trop peu. On pense bien faire. Transformez ce « on » en « je ». Le Je en vaut toujours la chandelle. Et quand on est bien dans son Je, on est bien avec tout le reste 🙂

Ils en parlent aussi :
Clémence, de la chaîne Clemity Jane
Charlie, de chez mademoiZelle
Ovidie, dans son essai Libres !
mademoiZelle.com, dans son article Que pense-t-on des poils ?
Et beaucoup d’autres, que tu peux partager en commentaires !

Maintenant, c’est à toi !

Pour moi chacun fait ce qu’il veut de sa pilosité ! Pour les aisselles, j’ai du mal à laisser la forêt s’installer, et j’aime m’épiler les mollets et cuisses de temps en temps, mais je suis plus souvent en mode yéti que barbie pré-pubère…. mon mec s’en fout, ça m’arrange ! Lui aussi est poilu (torse et dos), et j’adore ça !
Anonyme

Je n’aime pas les poils !!! Enfin, les autres font ce qu’ils veulent, mais moi je ne les aime pas en trop grande quantité sur moi, et jamais sous les aisselles surtout !
Anonyme

Eh bien moi, je suis une anti-poils, je déteste ça ! Les miens, et ceux des autres :p Je tolère uniquement éventuellement la barbe de mon chéri (qui malheureusement est limite imberbe, le pauvre, malgré son envie de hipster).
Jamais avec un poil qui dépasse et pourtant, arrivée au troisième trimestre de grossesse, plus moyen de s’épiler correctement à cause du manque de visibilité… ben finalement, parfois, ça fait du bien aussi de laisser aller la nature !
Anonyme

Je suis passée au laser…
Anonyme

Je m’en fiche des poils chez les gens, mais comme j’ai la peau sèche, je m’hydrate énormément la peau et c’est désagréable la crème quand on l’applique sur les poils, et j’aime pas la sensation quand je l’étale… moi c’est sans, mais avec, ça me va aussi 🙂
Anonyme

Ça fait un moment que j’essaie à mon niveau de lutter contre les stéréotypes sexistes et que je me pose des questions sur le genre. Bref quand on commence à mettre le doigt dans l’engrenage on ne sait pas quand on va arrêter de tirer sur le fil et dans mon cas sur le poil J
Donc militante du « y’a pas de trucs pour les garçons ou pour les filles » (à moins d’avoir besoin de ses attributs génitaux), à l’automne je me suis vraiment intéressée au corps des femmes et à ce qu’on s’inflige. J’en suis arrivée à plusieurs constats :
1- Les poils chez les hommes ça me fait ni chaud ni froid donc pourquoi est-ce que ça m’ennuierait chez moi ;
2- Si on a des poils c’est aussi pour protéger notre peau ;
3- Le poil c’est un peu ce qui pousse à la puberté donc ce qui nous différencie du corps enfantin ;
4- Jeune maman, j’ai plus le temps et puis niveau financier c’est un peu une blinde.
Donc finalement j’ai décidé de plus m’en occuper.
Mais je doutais quand même de ma capacité à assumer (parce que je fais la forte mais en vrai la société n’est pas tendre). Là, c’est l’hiver c’est facile, sauf effectivement quand je vais aux bébés nageurs le samedi. Mais jusqu’à présent, pas de regards appuyés, pas de remarques, les autres parents ont l’air de s’en foutre. Par contre moi perso j’ai des doutes. Je trouve ça assez moches en fait, parce que c’est pas uniforme sur la jambe, ça fait vraiment moonboots c’est pas top. Et du coup je suis partagée mais je pense m’en débarrasser j’avoue.
À ce sujet, je suis en train de lire un livre génial sur les stéréotypes et justement l’éducation des garçons cette fois, Tu seras un homme féministe mon fils !
Ambre

MILLE MERCIS À TOUS POUR VOS PETITS MOTS DE SOUTIEN, ET L’ACCUEIL QUE VOUS FAITES À CETTE CHRONIQUE !!!

 

Le sujet du prochain billet : Vinted ! Envoyez vos avis/expériences/craintes et j’en passe par mail (sur la page Votre hôte), via la page Facebook du blog ou sur Insta 🙂