Publié dans Madame Je-Sais-Tout, Sors ta science

Sors ta science #2

Amis du jour, re-bonjour !

Un petit effet ouah sur l’info du jour… merci Chéri, qui m’explique ce que raconte le Joueur du grenier quand il parle de… quatrième mur !

Alors kesako ?

De la maçonnerie ? Que nenni ! L’expression quatrième mur est traditionnellement utilisée au théâtre. Pour bien comprendre, imaginez une scène. Elle est composée de 3 murs (imaginaires ou non) : le fond, le côté cour et le côté jardin.

Il existe un quatrième mur, invisible, entre le public et les acteurs, qui fait que les acteurs n’interagissent pas avec le public. Quand ils le font, on dit qu’ils brisent le quatrième mur.

Dans les jeux vidéos, ce phénomène se traduit par des parties expliquées directement au joueur par les personnages eux-mêmes (en l’occurence, hier, il s’agissait des jeux Harry Potter).

Là où ça n’arrive que très rarement, c’est au cinéma. Un acteur qui regarde la caméra, c’est grillé ! Mais là encore, certaines règles sont faites pour être violées, comme le dirait Morpheus. Ainsi, je vous propose de regarder cet extrait de Deadpool, où l’impertinent personnage… brise le quatrième mur !

Allez, merci Chéri, et vous lecteurs, crânez bien !

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Stardust (Neil Gaiman)

Amis du mercredi, bonjour !

Je prends 5 minutes, parce que, comme vous pouvez le voir dans la PAL (Pile À Lire), Stardust a (enfin) disparu. Et pour cause, après m’être endormie des centaines de fois au bout de 3 lignes, j’ai enfin trouvé la force de terminer ce dernier chapitre. Tout a commencé lors d’une visite chez Maëlle, mon amie parisienne — peu avant qu’on ne parle koala (que j’ai trouvé, enfin !) pour la première fois. Elle avait posé sur la table de son salon un bouquin, de taille un peu batarde (entre une BD et un roman grand format) et paraissait toute excitée d’avoir trouvé la version illustrée du livre de Gaiman. « Stardust, comme le film ? », ai-je naïvement demandé. « Oui, mais ça n’a pas grand chose à voir », m’a-t-elle répondu. Bref, tout ça m’a turlupinée, et j’avais trouvé les illustrations super jolies en plus. Alors ni une ni deux, je me suis mise en chasse. Amazon a été mon seul recours (pardonnez-moi mon Père parce que j’ai péché), mais je l’ai enfin trouvé. En poche d’abord (je me suis plantée dans ma commande), puis en grand format, illustré. Voilà pour la petite histoire. Comme quoi, faut pas grand chose…

stardust

Sarakontkoi ?
Petit village de Mur, Angleterre – début du XIXe siècle. Le village est bordé par un mur (d’où son nom) dont la seule brèche est étroitement surveillée afin de ne permettre aucun passage ni dans un sens, ni dans l’autre. Tristran Thorn est un individu pour le moins curieux. Un peu lunaire, pas vraiment intégré, ce jeune homme au physique atypique est follement amoureux de Victoria, « la plus belle fille du compté, et même du monde ». Un soir, alors qu’il la raccompagne chez elle, et qu’il énumère les folies qu’il pourrait accomplir pour son amour, une étoile tombe de l’autre côté du mur. Commence alors un long voyage au cours duquel Tristran, dans le but de ramener à sa chère Victoria son étoile chue des cieux, se découvre lui-même dans un pays inconnu et pourtant si familier. Et rencontre chemin faisant des personnages hauts en couleur. Mais il n’est pas le seul à s’intéresser au sort de l’étoile…

Tenpenskoi ?
Un magnifique conte dans la lignée des romans jeunesse de Neil Gaiman, toujours un peu borderline, jamais vraiment incorrecte, mais toujours un peu dérangeant. On retrouve ici toute la naïveté des contes de notre enfance, saupoudrée d’une pincée de cette amertume des adultes qui aimeraient ne pas grandir.

Pour la première fois, je regrette d’avoir vu le film avant d’avoir lu le livre… Bien que très bien adapté, et disposant d’un excellent casting, il révèle néanmoins toutes les clefs du bouquins tout en s’en éloignant pas mal parfois. Les effets de surprise sur la découverte progressive des personnages n’ont donc pas fonctionné. Pour le coup, c’est presque dommage, parce que le film était sympa aussi… Mais à lire, surtout si vous pouvez vous procurer la version originale illustrée par Charles Vess !

Pour info :
J’ai Lu (entre autres), 211 pages (en l’occurrence), 5,80€ chez votre libraire.

Publié dans N'importe quoi

Soir de deuil

Aujourd’hui, pas de mot, pas de livre. Aujourd’hui, un au revoir à un morceau de l’un des monuments les plus importants, les plus marquants de l’histoire de Berlin. L’atteinte à la vie d’un musée à l’espoir. Hier, dans la nuit, 6 mètres du mur de Berlin appelée East-Side Gallery, peinte sur un kilomètre de messages d’espoir imaginés par les plus grands artistes, ont été démantelés pans par pans au profit d’un projet immobilier.

La mairie de Berlin affirme que le mur reprendra sa place après les travaux. Avant d’être de nouveau déconstruit pour laisser la place à un pont et à une piste cyclable. Et si on interdisait les cadenas sur notre pont des Arts, qu’on démontait le dernier étage de la Tour Eiffel, si on interdisait les artistes sur la butte Montmartre ? Si on construisait des bureaux dans les jardins de Versailles ? Je vous laisse voir.

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