Publié dans Le mot du jour, Madame Je-Sais-Tout

Le mot du jour : monstre

Ami du jour, bonjour !

Aujourd’hui, je déroge à ma flémingite aiguë du vendredi pour te faire un vrai billet, et te présenter une chaîne Youtube (oui oui, encore !) que je viens de découvrir.

Le mot du jour : monstre

Là, tu te dis : « sérieux, je sais ce que c’est ! » Mais tu sais aussi que je ne choisis jamais un mot au hasard, alors tu commences à être intrigué, d’autant que tu te rends compte que je suis en train de remplir une page de paroles totalement vaines. Donc, je reviens à mes moutons.

Si tu devais expliquer ce qu’est un monstre, que dirais-tu ? Prends deux minutes pour y penser et reviens au billet.

Tu parlerais probablement de laideur, peut-même de méchanceté. Monstruosité morale ou physique. Et tu n’aurais pas tort. Ce que je trouve intéressant, c’est l’origine du mot. On te parlera dans les dicos de ces différents sens (physiques, moraux), mais rarement clairement de son origine.

Du latin monstrum (de monere «avertir, éclairer, inspirer»), c’est d’abord un terme religieux : le prodige qui avertit de la volonté des dieux (quod moneat, dit Festus, voluntatem deorum). C’est aussi de là que vient le verbe montrer. Donc le monstre est celui que l’on montre. Parce qu’il a une particularité physique, bien souvent.

Le TLFI va même jusqu’à le définir comme « objet de caractère exceptionnel ; être de caractère surnaturel ». Celui que l’on montre parce qu’il est différent donc. Par extension parce qu’il ne présente pas les mêmes valeurs morales que nous. Et c’est là qu’intervient la chaîne Youtube le mock. Je vous propose la vidéo qu’ils ont fait sur le sujet : Que faire de l’œuvre d’un monstre ?

 

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Le mot du jour : hypertrichose

Amis du jour, bonjour !

Aujourd’hui, c’est petite parenthèse dans un long week-end (je préfère le voir comme ça que comme un pont que je n’ai pas). Je suis au boulot, le parking, habituellement plein, est quasiment vide, les bureaux sont calmes et même les logiciels ont décidé de faire ce fameux pont. J’ai sorti ma jolie robe jaune à motifs automnaux (c’est rigolo, ça fait moche cet accord), renards, hiboux et feuilles de chêne. Ca me met de bonne humeur 🙂

En bref, la journée est bien calme. Ce soir, ce sera Perrier-tranche (pas en terrasse, j’ai ressorti la doudoune) avec les copines. En attendant, pas de repos pour les braves, je vous retrouve avec un mot que tu sais pas trop de quoi ça s’agit, mais quand je vais te l’expliquer, tu pourras faire le malin !

Le mot du jour : hypertrichose

Il y a quelques temps, nous sommes allés au cinéma avec Chéri et 3/3 — comprenez ma seconde petite sœur Lou, Jill étant 2/3 et moi, en toute logique, 1/3 — nous sommes allés au cinéma donc, voir The Greatest Showman. Outre l’envie de revoir sur grand écran celui qui avait affolé mes hormones toute ma (tardive) adolescence (Zac Effron), j’étais tout à fait curieuse de me replonger dans un film musical (oui oui, c’est ma grande passion… je vous en parlerai un jour).

Passons sur la génialitude du film et la BO que nous avons immédiatement commandée sur un site marchand portant le nom d’une femme guerrière, nous avons beaucoup parlé des personnages, notamment de la femme à barbe (voilà, on se rapproche de notre sujet). Très joli personnage, soit dit en passant. Bref, je vous en parle parce que c’est à elle que j’ai tout de suite pensé en voyant ce mot au détour d’une recherche pour un précédent billet. L’hypertrichose est le développement anormal des poils dans une région dite glabre (sans poils) et ne présentant normalement que des poils de duvet. Et je me suis dit : tiens, on parle pas mal dans les films, dans les bouquins, etc. de personnages (souvent traités comme des monstres de foire) atteints de ce genre de particularité. Alors pourquoi ne pas en profiter pour apprendre un nouveau mot ?

Je pense qu’avec pogonologie (vous vous souvenez ?), on commence à développer un peu notre champ lexical… au poil !

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