Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur (Suzanne Collins)

Ami du jour, bonjour !

Encore une fois, si tu me suis sur les réseaux, tu sais que je viens de finir le préquel de la merveilleuse et célèbre trilogie Hunger Games. Encore mieux, si tu me suis depuis un peu longtemps, tu sais à quel point j’ai aimé la merveilleuse et célèbre trilogie Hunger Games… Et si tu ne t’en souviens pas, je pose ça , et tu peux aller lire mon billet 🙂 Alors quand, plus d’une décennie plus tard, Collins rempile pour te faire une origin story du grand méchant, ça a de quoi te rendre curieux…

Sarakontkoi ?
Avant de devenir l’un des hommes les plus sadiques de Panem, Coriolanus Snow était juste un gosse de riche, dont les parents ainsi que la fortune étaient morts pendant la révolte des districts. Ruiné, il tente tant bien que mal, avec sa grand-mère et sa cousine, de vivre de la contrebande et de sauver les apparences. Alors lorsqu’on lui fait l’insigne honneur de lui attribuer un tribut lors de la 10e édition des Hunger Games — faisant ainsi de lui un des premiers mentors de l’histoire des jeux — il saisit l’occasion de se démarquer. C’est sans compter sur son tribut, une jeune femme nommée Lucy Gray Baird, qui fait naître en lui une véritable fascination. Amour ? Pouvoir ? Faux semblants ? Coriolanus devra faire des choix, et se révéler peu à peu comme l’homme qu’il deviendra.

Tenpenskoi ?
Je vais redire un peu ce que j’ai dit en story sur Insta, mais les préquels sont pour moi un exercice très dangereux parce qu’il y a deux écueils à éviter : le fan service et les raccords un peu trop évidents ou capillotractés avec l’œuvre originale. Malheureusement, sans être un échec cuisant, cette tentative-là n’y a pas échappé.

Personnellement, j’ai trouvé le récit bien trop centré sur Snow. Je sens bien qu’on tente d’en faire un personnage complexe. Cela dit, je me suis demandé tout au long de ma lecture si Snow était un pervers narcissique de base, ou s’il l’était devenu. OK, on nous montre les souffrances qu’ils a vécues pendant la guerre, mais ça reste insuffisant.

Le roman a beaucoup de longueur qui, d’après moi, tentent de recréer la tension pré-jeux du tome 1 de la trilogie originale. Mais la situation est différente : l’arène est bien moins développée, et les jeux ne sont qu’un ersatz de combat de gladiateurs dans une arène que j’apparenterais à un stade de foot. Alors pas de quoi nous pondre 300 pages. Idem pour les jeux en eux-mêmes. Ce que j’aurais aimé voir, c’est comment les arènes sont devenues aussi sophistiquées, et les tributs adulés (on a une ébauche dans l’épilogue sur 3 pages), comment le Capitole est sorti de la misère dans laquelle il était. Comment les habitants du Capitole sont passés de presque mandiants à des individus extravagants qui bouffent à s’en faire vomir… je veux dire, je peux deviner ce qu’il s’est passé. Mais j’aurais aimé qu’à un moment, on dézoome de Snow pour nous montrer un plan d’ensemble plus large, qu’on nous cause un peu politique, tactique.

Et pour finir, le fan service. On a essayé de raccrocher Lucy Gray et Snow à tous les symboles de rébellion qu’a créés Katniss, jusqu’à son prénom… Une bonne dizaine de fois, je me suis dit « comme par hasard… » ! Du coup, pas étonnant que Snow déteste Katniss si elle est la si parfaite incarnation du moment exact où tout a failli basculer dans sa vie… bref, on tire un peu trop sur les ficelles à mon goût, tout en me donnant des petits coups de de coude avec un clin d’œil complice, genre « hey, t’as vu, c’est Hunger Games hein ! ».

Bref, je ne dirais pas que j’ai détesté ma lecture. Disons, que j’ai bien aimé. Et bien aimé, pour un tome de la saga Hunger Games, c’est insuffisant. Pas mémorable, et peu utile dans le développement politique opéré dans la trilogie originale. C’est comme regarder un film d’actions avec Stalone. C’est sympa, mais c’est jamais très profond… (sauf Demolition Man, parce que j’adore Demolition Man… même si c’est pas très profond).

Pour info :
éditions PKJ, 560 pages (selon Amazon, parce que le mien en fait bien 600), 19.90€

Publié dans Bouquinade, Roman

L’Appel de la forêt (Jack London)

Ami du jour, bonjour !

Il y a quelques temps, nous sommes allés au cinéma, Chéri, mes parents et moi, pour se mater L’Appel de la forêt. J’étais pas franchement chaude parce que Jack London me fait un peu peur, je pensais que ça serait contemplatif… Mais l’amour de maman pour Harrison Ford l’a emporté. Ce que Mère veut… Et j’ai adoré le film en fait ! À tel point que je voulais presque adopter un chien, alors que je déteste les chiens ! Du coup, vu la taille du bouquin, je me suis dit « qu’à cela ne tienne, je vais me l’écouter, c’est pas bien long » (merci Audible).

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Sarakontkoi ?
Buck est un chien de salon. Bien charpenté, aimé de ses maîtres, fier de sa position… or, dans le grand Nord, les chercheurs d’or paieraient cher pour un chien comme lui, assez fort pour tirer les lourds traîneaux dans la neige. Il se fait kidnapper (ou dognapper ?) et est embarqué malgré lui dans la plus grande aventure de sa vie ; de travail rude en maître violent, en passant par de paisibles marchands, Buck apprendra à renouer avec ses racines, avec son instinct, et entendra un appel qui vient du plus profond de lui. L’appel de la forêt.

Tenpenskoi ?
Je ne sais pas si avoir vu les images magnifiques du film y a fait (c’est probablement le cas), mais ce livre m’a fait l’effet un courant d’air revigorant. Je vous le disais dans un de mes derniers billets, en ce moment, j’aime ce qui me parle de grands espaces, de nature, d’instinct. Et là, on est pile poil dedans. London adopte le point de vue d’un animal, qui pense, réagit. Qui observe. On est sans arrêt en mouvement avec Buck, tantôt sur les routes enneigées du courrier, tantôt dans les forêts des cimes. Bref, on ne s’ennuie pas. J’ai d’ailleurs suggéré ce livre à un jeune collégien qui l’avait sur la liste que lui avait donnée sa prof. Lui qui n’aimait pas lire, il s’est laissé emporter, c’est dire !

L’édition que j’ai prise (la version audio d’Audible, qui proposait gratuitement des classiques sur une courte période) comporte également un épilogue de London, expliquant sa démarche. Il s’y défend face au président Roosevelt et John Burroughs, naturaliste de son état, qui l’accusent d’être un « maquilleur de la nature » prêtant aux animaux un instinct mais surtout une intelligence que Rossevelt et Burroughs nient. Toute sa réflexion sur le fait que les animaux raisonnent est extrêmement intéressante. C’est ce genre de considération, parmi beaucoup d’autres, qui a probablement mené à l’évolution du statut juridique, inscrit au Code Civil, que nous accordons depuis le 17 février 2015 à nos compagnons : l’animal est officiellement reconnu comme « un être vivant doué de sensibilité » et non plus comme un « bien meuble ». Du coup, quand on comprend la portée du roman, on y voit autre chose, et je pense le relire un jour avec le filtre de cette réflexion en tête. Bref, à lire, à relire, c’est court, c’est génial, ça cause de nos compagnons à poils… et allez voir le film, il vaut le coup !

Pour info :
Le livre de poche jeunesse, 192 pages, 4,95€

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Le Cercle du dragon-thé (Katie O’Neill)

Ami du jour, bonjour !

Tu l’auras compris (et tu le verras probablement sur mes prochains billets) je suis dans une période bande-dessinée. J’ai envie de bouquins qui se lisent vite, avec de jolis illustrations, mais pas des albums. Ergo : la BD. Et celle-ci, je l’ai attendue un bout de temps… toute une aventure, je te jure. Mais y’a un mais…

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Sarakontkoi ?
Dans un univers féerique, peuplé de faunes, de dragons et d’hommes, Greta apprend le métier ancestral de forgeron. Un jour, elle rencontre un drôle de petit dragon qui semble s’être échappé de la boutique de thé, à la limite de la ville. En l’y rapportant, elle fait la connaissance d’Hesekiel, Erik et Minette, qui élèvent et soignent les dragons-thé. Mais ces soigneurs sont de plus en plus rares, et Greta décide d’apprendre elle aussi à soigner ces créatures mystérieuses.
Tenpenskoi ?
Alors, pour le coup, j’ai du très bon, et du moins bon. Pour commencer, le très bon : le dessin est sublime, c’est craquant de mignonnerie, c’est coloré, c’est des bonbons à la bergamote qui fondent sur la langue. J’aime aussi beaucoup l’univers, cette idée que les feuilles qui poussent sur les cornes des dragons-thé renferment les souvenirs qu’ils partagent avec leur soigneur. Bref, toute la mythologie est vraiment sympa et originale, pour ce que j’en connais. L’autrice met aussi un point d’honneur à souligner l’importance du passage de savoir faire, ici dans le soin du dragon-thé ou dans la forge et la ferronnerie, mais en général aussi. Perso, je trouve que ce sont des messages nécessaires à faire passer aux jeunes générations.

Ceci dit, même si pour toutes les raisons énumérées au-dessus, j’ai apprécié ma lecture, j’avoue que deux choses m’ont gênée. Premièrement, j’ai trouvé l’histoire un peu courte : l’univers a l’air super riche, c’est dommage qu’il ne soit pas plus développé. Ou alors, il faut supprimer l’histoire des personnages secondaires, parce que soit on m’en dit trop, soit pas assez. Bon, disons que c’est pour un jeune public, et que ça suffit.

La seconde chose qui m’a fait hérisser le poil, c’est un problème de relecture / correction de la dernière partie de la BD (extraits du Guide du dragon-thé) : des coquilles orthographiques, grammaticales, et parfois même, des mots qu’on a oublié de supprimer en modifiant la phrase. Sans compter que la traduction, je suis désolée, laisse à désirer sur cette partie — autant dans les dialogues, ça passe parce que c’est court, autant dans un texte plus long… Outre les coquilles, certaines tournures sont à peine correctes et le texte pue la traduction à plein nez. C’est très dommage ! C’est comme si on me donnait Brad Pitt, mais que quand il ouvrait la bouche, il s’avérait bête comme ses pieds. Bref, lecture en demi-teinte, et comme mon Brad Pitt un peu neuneu, je l’exposerai, pour faire joli… 😦

Pour info :
Bliss comics éditions, 60 pages, 15€

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When calls the heart : Canadian West, T1 (Janette Oke)

Ami du jour, bonjour !

Tu vas me dire « mais le titre du bouquin que tu donnes, il est en anglais, il existe pas en français ? » Mais non, je suis désolée. Donc, quel est le but de parler d’un bouquin que tout le monde ne peut pas forcément lire ? En vrai, je cherchais une excuse pour te parler de la série tirée du bouquin, disponible sur Netflix sous le titre Le Cœur a ses raisons (non, pas la parodie des Feux de l’amour, rien à voir…). En gros, je m’en tire comme au bac : le sujet de philo, c’est le temps, j’y connais rien, hop, je te twiste ça pour te parler du désire. Toi, tu n’y verras peut-être que du feu. Le prof de philo m’a collé un 5 (coeff 9, hors sujet).

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Sarakontkoi ?
Début XXe, Toronto, Canada. Elizabeth est institutrice. Issue d’une famille aisée, elle ne manque de rien. Elle partage ses journées entre ses élèves et les événements mondains auxquels elle participe. Est-ce suffisant pour être pleinement heureuse ? Elle décide de saisir une opportunité et part enseigner dans l’Ouest, plus sauvage, dans des classes très hétérogènes où se côtoient enfants d’immigrés, de fermiers et d’autres horizons sociaux. D’abord effrayée par cette vie presque sauvage, Elizabeth, en apprenant à se débrouiller seule, finit par apprécier l’esprit de communauté, la bonté simple de ses voisins… et l’agent de la garde montée en poste au village.

Tenpenskoi ?
Je vais rapidement te dire ce que je pense du livre, et ensuite, on parle de la série, OK ? Le bouquin est simple, se lit très vite, assez sympa pour une lecture légère entre deux lectures plus éprouvantes. Pas un absolute must, mais un moment somme toute agréable.

Mais alors la série… Netflix me la collait en proposition depuis des mois (en fait, depuis que ma frangine — merci Jill — m’a filé ses codes Netflix, mais on a un compte familial alors c’est pas de la triche). Un jour, je cherchais un fond sonore pour mes tâches quotidiennes lorsque je rentre à la maison (petite vaisselle, préparation des repas, couture… et je me rends compte que si t’es féministe et que tu lis ça, tu vas t’arracher les cheveux) et je me suis dit « barf, pourquoi pas, c’est un peu Docteur Quinn mais bon, ça fera l’affaire ». Oui parce que si tu choisis des trucs compliqués à suivre, t’es obligé de te planter devant ta TV et le « fond sonore » n’en est plus un, mais une distraction qui t’empêche de faire ce que tu as à faire (genre tu fais pas ça avec Game of Thrones quoi).

Bref, le premier épisode, je me dis « ah, c’est vachement sympa quand même, et les acteurs ont une bonne tête ! » Second épisode, j’ai commencé à ralentir dans mes tâches et à jeter un œil à l’écran. Cinquième épisode, c’était cuit. Et comment vous dire que Chéri rentre sur ces entrefaites, et commence à regarder. On a fini comme deux cons scotchés sur un canap’, je te jure.

La série, c’est une cuillère de miel quand t’as mal à la gorge ! D’habitude, on regarde des séries où les gens meurent, se trahissent, tuent. Des enquêtes, des trucs qui font un peu peur, et surtout, qui te montrent à quel point l’être humain est pourri. Là, petit havre de paix. Tout n’est pas rose, mais les protagonistes font face à l’adversité de manière tellement bienveillante (oui, ce mot vous gave, mais là, c’est vraiment vrai !) qu’on se dit « si tout le monde pouvait penser de cette manière, tout serait bien plus beau ». Et ça ne parait pas infaisable. Bref, à la fin de chaque épisode, je me disais que finalement, le monde peut être sauvé… du coup, si tu as fini Stranger Things, que tu sais pas trop quoi binge watcher, je te propose d’essayer When calls the heart. Et ça met un joli pansement sur ton petit cœur.

Pour info :
Le livre (je n’ai pas trouvé de VF, sorry) : Bethany House Publishers, 336 pages, 9.57€
Série : 6 saisons (dont 5 dispos sur Netflix), la 7e à venir, 54 épisodes

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Good Omens (Neil Gaiman / Terry Pratchett)

Ami du jour, bonjour !

Toi aussi, la chaleur t’étouffe ? Je me surprends parfois à voler en songe parmi les oiseaux migrateurs, mais au lieu de partir vers les pays chauds en hiver, je songe sérieusement à m’exiler du côté du Pôle Nord en juillet-août. Je rêve des pluies d’été, diluviennes, à ces lourdes gouttes tièdes qui s’écrasent sans pitié sur mes carreaux de lunettes. Le soleil me brûle, mes doigts et mes jambes gonflent. Et bien entendu, je suis très très lente, notamment dans mes lectures. Heureusement, Audible est là !

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Sarakontkoi ?
L’heure de l’apocalypse est arrivée, l’Antéchrist est né. Il ne reste plus qu’à le caser dans une influente famille de diplomates, et à le laisser grandir jusqu’à ce que s’accomplisse son destin. Mais Crowley et Aziraphale — respectivement Démon et Ange de leur état — se sont attachés aux humains, à leur culture, au monde. Ensemble, ils décident d’essayer de garder l’enfant dans un équilibre parfait entre le Bien et le Mal, afin qu’il ne puisse jamais choisir. Mais il semblerait qu’il y ait erreur sur l’enfant, et le Destructeur des Mondes grandit à l’abri de toute influence, chef de sa bande de garnements à vélo, des bleus aux genoux et son fidèle chien à son pied. Mais les trompettes de l’apocalypse résonnent déjà.

Tenpenskoi ?
Si tu suis le blog depuis quelques temps, tu sais que je qualifie rarement les livres de Coups de Cœur (parce que tout bloggeur, Booktubeur ou Bookstagrameur qui a bien aimé la page 58 d’un livre le qualifie de coup de cœur, et soyons honnêtes, ça ne veut plus rien dire). Mais là, je me tâte. Je me dis même que c’est trop peu. C’est une bombe, c’est un tsunami. C’est une apocalypse stricto sensu (origine grecque du mot qui signifie « action de révéler, de dévoiler », donc une révélation, mais j’en ferai un billet) !

Avec une intelligence, une légèreté et une insolence hors du commun, Neil Gaiman et Terry Pratchett nous plongent dans les derniers jours du monde. L’Antéchrist, suite à une légère erreur de distribution, a atterri dans une banale famille anglaise, loin de toute influence. Il est à la tête d’une bande de copains, et si tout semble se plier à sa volonté, il n’en est pas moins un jeune garçon brillant — ayant développé cet esprit logique et simple propre aux enfants — dénué de toute autre ambition que celle de jouer aux cow-boys et aux sorcières.

Tandis que les pièces du puzzle se mettent en place, que les adultes, les anges, les démons et les cavaliers de l’Apocalypse se battent pour leur camp, le jeune Adam Young grandit, inconscient de son rôle dans le Grand Dessein. Et le lecteur apprend une excellent leçon : rien n’est tout bon, ni tout mauvais. Une égratignure au genou fait tout le plaisir d’une chasse au trésor. Et toujours, chez Gaiman (je connais très peu Pratchett), cette ambivalence entre la clairvoyance des enfants et l’amertume des adultes. J’aime.

Je vous pose là deux de mes citations préférées (que je retranscris en anglais, puis traduirai en français) :

« Anyway, if you stopped tellin’ people it’s all sorted out after they’re dead, they might try sorting it all out while they’re alive. »

(Et si vous arrêtiez de dire aux gens que tout rentrera dans l’ordre à leur mort, ils pourraient essayer d’y travailler alors qu’ils sont vivants.)

« If you want to imagine the future, imagine a boy and his dog and his friends. And a summer that never ends. »

(Si vous voulez imaginer le futur, imaginez un jeune garçon et son chien et ses amis. Et un été qui ne se terminera jamais). Dernière phrase du livre.

C’est drôle, c’est incisif, ça vise juste. Bref, lisez Good Omens (De bons présages, dans sa version française).

Pour info :
J’ai Lu, collection Science-Fiction, 440 pages, 7.20€

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

La Servante écarlate (Margaret Atwood)

Ami du jour, bonjour !

Laisse-moi te dire que j’ai dû digérer un peu le roman dont je vais te parler avant d’écrire ma chronique. J’ai beaucoup de mal à mettre de l’ordre dans mes idées, comme à chaque fois que le sujet me touche, tu commences à avoir l’habitude. Dis-toi que ce bouquin, je l’ai écouté (oui, parce qu’il s’agit d’un livre audio) sur toute la période de notre dernière tentative de FIV. On aurait pu trouver mieux comme timing…

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Sarakontkoi ?
Le roman se situe dans une société américaine fermée qui subit de fortes baisses de fertilité dues à divers facteurs (notamment une « catastrophe » dont il est question une ou deux fois dans le livre). Dans cette nouvelle société, les femmes sont sacrées. Les épouses de Commandeurs sont privilégiées, les Econofemmes sont les épouses d’hommes pauvres, les Marthas sont des sortes de gouvernantes dans les maisons riches. Et les Tantes endoctrinent les Servantes, ces femmes vêtues de rouge, seules capables de procréer, dont les riches couples louent les services…

Tenpenskoi ?
La. Claque. Ca fait un moment que je n’avais pas lu un aussi bon roman de SF. Il s’agit ici d’une dystopie, la description d’une société qui se veut parfaite, mais qui cache en fait un régime de répression et de suppression des libertés.

Un passage m’a marquée au cours de ma lecture : il évoque la différence entre « liberté de » (freedom to) et « libéré de » (freedom from). Les femmes ne sont plus libres de faire ce qu’elles veulent de leurs corps, puisqu’elles sont devenues sacrées. Mais elles sont libérées du regard des hommes, du poids du paraître. Dans ce sens, le livre twiste dangereusement l’état d’esprit du lecteur, et on en arrive même à se dire « est-ce si mal ? » C’est ce danger que pointe Margaret Atwood. Ces pensées liberticides qui agissent pour le bien de l’Humain. Elle décrit une société tyrannique, sans libertés, révoltante, qu’elle met en contraste avec notre société actuelle, tellement brutale, sale, effrayante qu’en tant que lecteur, on est perdus, tiraillés entre notre révolte interne et cette solution définitive, liberticide, qui pourtant solutionne les combats que nous menons aujourd’hui.

Tout ça bien entendu sur fond de cataclysme (dont on ignore la nature). On sait juste qu’à un moment, le monde a cessé de tourner rond, et que la réponse de cet état américain (le Massachusetts si mes souvenirs sont exacts) a été de geler les libertés, en commençant par les comptes en banque des femmes. Tout ça dans une passivité générale effrayante. Mais dans leur situation, aurions-nous fait différemment ? Les quelques manifestations et contestations ont été étouffées. Privées de moyens financiers, les femmes n’ont eu d’autre choix que de passer dans la clandestinité, ou de s’en remettre aux hommes. Les enfants issus de seconds mariages, d’adultères, ou hors mariage ont été arrachés à leur famille pour être confiés à des familles pieuses « dignes » de les élever, donc riches.

Margaret Atwood nous tient et nous coince dans un présent quasi constant qui nous étouffe, nous empêche d’avancer, d’aller de l’avant, qu’elle entrecoupe de bribes de souvenirs décousus, confus parfois. De sensations passées. Comme Defred, on ne comprend pas comment la société en est arrivée là. Le final est sans importance, relayé au second plan, avalé par l’énormité de ce qu’on vient de lire. L’épilogue, une conférence universitaire qui a lieu probablement des dizaines d’années plus tard, après la chute de cette « civilisation », ironise cette partie de l’Histoire, la relègue à une simple étude du passé, oubliant presque que ce qui est arrivé alors peut encore se produire aujourd’hui. Cela ne ferait-il pas échos à… ?

Le roman est très dense, j’en ai probablement oublié. Mais lisez-le.

Pour info :
éditions Robert Laffont, 544 pages, collection Pavillons Poche, 11,50 EUR

Publié dans Bouquinade, Roman historique

Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas)

Ami du jour, bonjour !

Tu as envie de vivre de folles aventures, le truc de fou qui mixe les 1001 nuits, Les Hauts de Hurlevent, et le Bossu ? Un roman de cape et d’épée, une histoire de gentilhomme, d’honneur froissé ? Je vais — enfin, Alexandre Dumas va te raconter l’histoire d’une vengeance avec un grand V. Je te cause de ma lecture (ou de mon écoute, puisque c’était un livre audio) du Comte de Monte-Cristo.

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Ma Pleiade dont je suis trop fière

Sarakontkoi ?
Bon, normalement, Le Comte de Monte-Cristo, tu en as entendu parler, même si tu sais pas vraiment de quoi ça cause. C’est l’histoire d’Edmond Dantès, jeune marin à qui la vie semble vouloir sourire : son habileté en tant que second sur le navire le Pharaon lui vaut une place capitaine, sa droiture lui vaut l’amour de ses marins, sa jolie fiancée l’aime éperdument… Mais le bonheur attire les jalousies, et le contexte politique n’arrange pas les tensions et les soupçons. Il est accusé à tort de bonapartisme et est enfermé durant 14 longues années dans la prison du château d’If. 14 années durant lesquelles il aura le temps d’orchestrer une vengeance aux petits oignons contre ceux qui sont responsables de son arrestation.

Tenpenskoi ?
Mais ouah la claque ! C’est le genre de bouquin qui fait un peu peur, il faut le dire, parce que son volume t’écrase. Mais bon dieu, Dumas sait raconter les histoires ! Il a publié pour la première fois son roman sous forme de feuilletons en 1844. On sent le côté feuilleton dans le détail minutieux du récit. Bah oui, quand t’es payé à la feuille, tu fais traîner. Mais jamais rien n’est de trop ! Chaque détail a son importance, parce que la vengeance d’Edmond Dantès est réglée au millimètre. Du coup, chaque chapitre est une surprise, parce que vous ne saurez jamais où vous emmène Dumas. Dans la grotte d’un célèbre hors la loi italien ? Dans le salon d’un grand financier ? Au balcon d’un théâtre ou à celui d’une exécution ?

Le Comte de Monte-Cristo nous raconte l’histoire d’un homme brisé à qui l’on a tout pris, et dont la vie n’a plus de sens. Il n’est qu’un gouffre de désespoir, et il est certain d’accomplir dans sa démarche la volonté de Dieu, qui n’aurait pu gâter autant les menteurs et les voleurs et laisser dans la misère ses fidèles enfants. Edmond est un homme qui n’a de cesse d’apprendre, d’un carisme presque surnaturel, ce qui lui sera fort utile sur son chemin vers la paix.

Edmond jouit grâce à son co-détenu d’une fortune et d’un savoir infini (ouaip, un peu comme dans Les Evadés, mais là, le héros a le magot au début de l’histoire) : langues, bienséance, histoire, tout y passe pendant ces longues années d’enfermement. Grâce à cet héritage, il se fait réparateur de tort, et laisse la nature profonde de chacun de ses ennemis le détruire ; ici l’avarice, ici la fierté, là la fourberie. C’est jouissif au début, et au fur et à mesure, on prend conscience de l’ampleur du malheur de Dantès. La ronde des émotions nous emporte, on aime au point de se donner la mort, on est fidèle au point de se compromettre. Le tout dans un élan de transports des plus éloquents.

En bref, tu vas kiffer.

Et parce qu’elle aussi a kiffé, je te propose de regarder la vidéo de Lemon June !

Dernière chose : si tu te dis que tu vas regarder le téléfilm en 4 parties avec Depardieu, j’ai regardé la première, je n’ai pas retrouvé mon Edmond. Depardieu joue un Edmond qui n’est que haine, aucune nuance, aucune montée en puissance, il braille dès le début. Les personnages sont mélangés, rien n’est vraiment subtil. Reste à savoir ce qu’il en est du film de 1979. Tu l’as vu ?

Pour info :
Tome 1 : éditions Gallimard, collection Folio Classique, 703 pages, 8,40€
Tome 2 : éditions Gallimard, collection Folio Classique, 768 pages (pitié, ne pars pas en courant), 8,40€
Ou tu te fais plaiz’, tu achètes la Pleiade, chez Gallimard, 1450 paces, 60€

 

Publié dans Albums, Bouquinade

Sans le A : l’anti-abécédaire (Michael Escoffier / Kris Di Giacomo)

Ami du lundi, bonjour !

Après ce petit week-end de trois jours que je me suis accordé (merci patron), je reviens, plus en forme que jamais… pour au moins une heure. Et je reviens avec une proposition de ma collègue Laure, dont les préconisations me sont chères, parce que ses conseils font immanquablement mouche (souvenez-vous de Un océan d’amour). Encore une fois, elle a mis dans le mille.

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Sarakontkoi ?
Pour le coup, ce n’est pas une histoire, c’est un abécédaire un peu particulier, qui nous montre qu’une lettre peu briller par son absence. Par exemple, que sans le H, la cHouette aurait des couettes. Elles y passent toutes, de A à Z, pour notre plus grand plaisir et l’amusement des plus petits, qui peuvent ainsi comprendre la place d’une lettre dans le mot !

Tenpenskoi ?
J’ai trouvé ça brillant ! La chronique ne sera pas bien longue, j’ai a-do-ré ce livre. Je pourrais t’expliquer pourquoi en long, en large et en travers, mais je vais être brève.

Cet album déborde d’ingéniosité. Il est drôle, et pour chaque entrée, l’adulte que je suis n’a pu s’empêcher de dire « ah ouais, pas mal, bien trouvé ! » Pour le tout jeune lecteur, c’est l’occasion de comprendre le rôle que joue la lettre dans le mot, visuellement, et phoniquement. Je pense notamment aux consonnes muettes comme le H, ou à celles qui font des sons différents selon leur place.

Les dessins sont tellement choupis, toujours drôle, parfois perchés.

Et si tu n’es pas convaincu, je te donne 2-3 exemples, histoire de te mettre l’eau à la bouche :

Sans le H, les chouettes ont des couettes.

Sans le P, le potage est pris en otage.

Sans le G, l’aigle bat de l’aile.

Et j’en passe. Ma recommandation : fonce. Lis-le, offre-le, fais le lire.

Pour info :
Kaléidoscope, 64 pages, 15 €
existe en petit format à 5€, tu n’as aucune excuse à ce prix-là !

 

Publié dans Albums, Bouquinade

Capitaine Rosalie (Timothée de Fombelle / Isabelle Arsenault)

Ami du jour, bonjour !

Je m’en viens te parler album, pour changer, étant donné que ma capacité de lecture en ce moment est celle d’une limace de course. Là, c’est vite avalé, vite digéré…
Et vite oublié ?

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Sarakontkoi ?
En 1917, la Grande Guerre fait rage. La journée, la toute jeune Rosalie est laissée aux bons soins de l’instituteur du village, avec les autres enfants, pendant que sa maman travaille à l’usine d’armement. Le soir, parfois, elles reçoivent des lettres de son papa. Et sa maman les lui lit. Elles sont pleines d’espoir, de mots d’amour. Mais Rosalie a autre chose à faire que d’écouter ces lettres. Elle a une mission, elle aussi. Elle est Capitaine Rosalie.

Tenpenskoi ?
Franchement, je l’attendais. Et je l’attendais ferme ! Déjà, parce que Timothée de Fombelle est mon héros, un poète des temps modernes, qui sait faire s’envoler les mots, les faire danser, et leur donner ce petit goût tout doux que j’aime tant.

Et là, rien.

Je comprends le propos, je comprends l’intention. Mais rien. Soit qu’il a voulu trop en faire, soit qu’aucun élément de ce court récit n’a été réellement exploité, mais plutôt survolé, ça m’en a touché une sans faire bouger l’autre, si vous voyez ce que je veux dire. Quant aux illustrations, moi j’aime bien le crayon de couleur. Là, c’est doux, c’est simple, mais je n’ai pas apprécié autant que je m’y attendais. C’est dommage.

Ceci dit, pour parler de la Grande Guerre avec les enfants, c’est une bonne approche, ni trop violente, ni trop abstraite. Il restera donc sur mes étagères, le temps de recueillir d’autres avis, et pourquoi pas de le faire découvrir à de jeunes enfants. Sans doute mes attentes étaient-elles trop élevées. Toi, tu l’as lu ? T’en as pensé quoi ?

Pour info :
Gallimard Jeunesse, collection Albums Junior, 64 pages, 12.90 EUR

Publié dans J'ai testé pour vous...

J’ai testé pour vous… les boîtes à lire !

Ami du jour, bonjour !

Elles fleurissent un peu partout, à l’initiative de communes ou de particuliers. Elles sont une seconde vie pour bon nombre de vieilles éditions du Livre de Poche (oui, oui, y’en a boucoup boucoup), d’Hervé Bazin ou d’Henry Troyat (par chez moi) mais parfois, on y trouve de réelles pépites. Ce sont les boîtes à lire, et j’en suis une fervente utilisatrice.

Pourquoi tu fais ça ?

Au commencement, il y a Chéri, qui me dit un soir en rentrant du boulot : « tiens, il y a une boîte à lire vers la Poste ». Tu penses bien que je suis trop excitée ! Ni une ni deux, au passage suivant, je gare ma voiture sur la place, et je vais y jeter un œil. Maintenant, c’est devenu une habitude, quand on traverse les villages, de prêter attention à ce genre de détails. Et puis il y a le bouche à oreille, les pages facebook et j’en passe. C’est l’occasion de déposer des livres que je ne lirai pas, d’autres que j’ai lus mais que je ne souhaite pas conserver, et certains que l’on m’a donnés, qui ne m’intéressent pas, mais qui, je le sais, feront des heureux. Surtout, c’est toujours une chasse au trésor, quand tu arrives devant la boîte, pleine d’espoir, en te demandant ce que tu vas trouver…

Et dans les faits ?

Au final, ce sont pas moins de 6 boîtes que nous fréquentons au moins une fois par mois. Nous y déposons des livres, certes, mais surtout, je me fais un devoir de les ranger ! Parce qu’ils sont nombreux les zozos qui déposent les livres de la mémé, en tas et sans aucune considération. Du coup, tu as du mal à consulter les ouvrages disponibles parce que tout s’entasse. Pourtant, les instigateurs de ces boîtes (mairies ou particuliers) prennent soin d’en surveiller le contenu !

Concrètement, quand on arrive, je commence par sortir les livres mal rangés, et je me permets de mettre de l’ordre dans la boîte. Ensuite, je fais le tour de ce qui est disponible et enfin, je dépose mes propres livres. Enfin, je dis « je », mais nous sommes toujours tous les deux, Chéri et moi. Notre grande habitude, c’est d’y passer le soir (bien souvent la nuit en rentrant de chez nos parents ou de chez des amis). Cela dit, parfois, rien qu’en passant devant une boîte, on se regarde et on se dit « on fait notre tournée ? »

C’est un merveilleux instrument de partage, mais aussi une seconde vie pour les livres. Pour peu que tu sois nostalgique, tu peux vraiment te régaler ! Par exemple, j’ai trouvé dans une boîte à lire un roman que j’avais lu gamine, Le secret de la sirène, dans la collection Polar Gothique, qui n’est plus édité ! J’y ai trouvé un Jane Eyre dans une collection reliée cuire, Chéri toute une collection de Jules Verne. Parfois, la pêche est moins bonne, voire nulle (et par là, j’entends qu’on rentre broucouille).

Si tu dois retenir une chose de cette expérience, c’est que le partage gratuit n’est pas une évidence de nos jours. Alors il faut prendre soin de ces initiatives, les encourager, les faire vivre. Ces boîtes ne sont pas des décharges pour tes vieux Femina, ni pour tes papiers divers. Mais tu peux y déposer une collection de presse jeunesse, ou spécialisée, dont les numéros coûtent cher et sont susceptibles d’intéresser des connaisseurs. Trop souvent elles sont vandalisées, pillées, brûlées. Et c’est dommage. Parce que les livres trouvent preneur, même là où tu ne pensais pas qu’ils avaient une place.

Ils en parlent aussi :

Pour localiser les boîtes à lire près de chez toi, c’est par ici ! Et d’ailleurs, Recyclivre t’invite à créer ta propre initiative !
6 recommandations à suivre pour créer sa propre Boîte à livres, sur le site Actualitté
Le citoyen, la boîte à livres et les bibliothèques, sur le blog Livres Hebdo
Le projet Boîtes à Lire du fonds Décitre

Et enfin, un très court question/réponse que m’a accordé la marie du Cendre :
– Comment vous est venue l’idée de créer une boîte à livres ?
Le Maire de notre ville en avait découvert sur une autre collectivité et a trouvé l’idée très bonne.
– Comment s’est fait le choix de l’emplacement ?
Il y a 3 boîtes à Lire sur notre commune : 2 aux extrémités de notre parc (distance 1.5km) et une en centre-ville.
– Quelles ont été les modalités de mise en place ?
La fabrication et l’installation ont été réalisées en interne par nos services techniques.
Nous avons complété celle-ci avec des livres de notre ancienne bibliothèque. Puis nous avons communiqué pour informer nos usagers. Nous vérifions chaque mois le contenu des 3 boîtes et nous tamponnons les livres pour voir s’il y a du turn over. Pour plus d’infos :
https://www.lecendre.fr/culture-associations/lecture/boites-a-lire

Maintenant, c’est à vous !

J’y vais environ 4 fois par mois. 90% des livres que je lis dans la semaine y partent. Par contre je trouve rarement de mon côté des choses intéressantes dedans et je suis énervée de voir que les gens s’en servent parfois de dépotoir à vieux papiers.
Lemon June, du compte Insta éponyme (en même temps, depuis le temps que je t’en parle !)

J’adore l’idée de partager des lectures ! J’en ai d’ailleurs installé une dans chaque appartement que je loue en saisonnier et je vois souvent des livres apparaître et d’autres disparaître, je me dis que je contribue à la culture des gens, et tout cela avec le sourire ! 😉 La seule chose que je trouve dommage c’est que des individus mal intentionnés et souvent sans vergogne détériorent ces boîtes à livres, et en même temps la possibilité à certaines personnes avec peu de moyens de se faire plaisir !
Françoise

Découverte des boîtes à lire avec vous-même madame la narratrice et j’ai vraiment adoré le tour de découverte ! A tel point que j’ai des livres de côté et j’ai bon espoir que vous m’y ameniez de nouveau. Le principe est trop cool, on redonne une vie aux livres , on fait de belles découvertes et on passe un moment en balade ! Le pied !
Laura

Moi, les boîtes à lire, j’y vais la nuit avec ma femme. J’ai plaisir à faire nos tournées tel le glaneur de champignons. Quand tu commences tu ne sais pas ce que tu vas trouver et parfois même par hasard, on trouve de nouveaux coins, mais contrairement aux champignons il ne faut pas hésiter à dévoiler ses cachettes ! Sans penser aussi qu’on se sent accomplir quelque chose lorsque l’on dépose un livre… je suis content de pouvoir partager mes lectures, et parfois même, on échange les livres d’une boîte à lire à une autre pour diversifier les genres. Et puis voir l’excitation et le bonheur dans les yeux de ma femme qui trouve une perle rare de son enfance c’est vraiment génial. Je me pose néanmoins une question : y a-t-il des ouvrages de Guy des Cars dans toute les boîtes à lire ?
JiNoëlFuego (jetez un œil à son Insta ! C’est plein de dessins tout mignons !)

Je suis totalement adepte des boîtes à lire et j’essaie d’en découvrir lorsque nous nous déplaçons dans d’autres villes, juste pour le plaisir de voir la présentation. Ici, j’en ai une à quelques minutes en voiture. J’y vais, sûr, une fois par mois, mais si je dois déposer je peux y aller tous les 15 jours. Je n’hésite pas à laisser livres, magazines, DVDs, parfois des petits jeux de société, le tout en parfait état. Nous avons déjà fait de belles trouvailles alors nous essayons de faire plaisir à notre tour.
Mathy, du compte Insta La Bibliothèque de Mathy

Encore un énorme merci à tous !
La semaine prochaine, on cause crochet et tricot !