Publié dans Highway to FIV

En attendant, tout va bien

Salut les loulous !

Voilà maintenant quasiment deux semaines que je me demande si je dois poster des mises à jour de ma situation, parce que j’ai toujours cette petite voix qui me pousse à la prudence, et me dit que si ça plante, j’aurai l’air malin…

Mais qu’importe, quitte à partager une expérience, autant le faire à fond, j’improviserai au fur et à mesure, et si nous devons recommencer Chéri et moi, eh bien j’adapterai en fonction de cette première expérience.

Je vous ai laissés dans mon dernier billet FIV avec la piqûre de Décapeptyl (celle qui me met en ménopause artificielle, grosso merdo). J’attendais des effets secondaires… qui ne sont pas venus. Pas de bouffées de chaleur, de pleurs intempestifs. J’ai toujours été sensible, donc rien de bien alarmant face à mes petites colères. Pourquoi vous raconte-je ceci ? Mais parce qu’on fait tout un foin des effets secondaires nocifs. Eh bien moi, je vous dit : ce n’est pas une fatalité. Moi je vais bien. Ca fait 2 semaines maintenant, et ça va toujours bien. Donc oui, il est possible de ne pas vivre un enfer pendant une FIV.

Notez que je dis ça maintenant, mais je commence les piqûres de Bemfola le 20 septembre, soit jeudi (vous savez, les fameuses hormones qui remettent la machine en route et vont transformer mes ovaires en machines à fabriquer des ovules). Je verrai à ce moment-là si je suis toujours aussi sereine.

Ce que je veux vraiment vous dire, futurs parents FIV, c’est qu’on peut lire tout un tas de choses horribles, des expériences très compliquées. Mais tout peut aussi très bien se passer. C’est le cas pour moi en ce moment… naturellement, on verra comment ça évolue 🙂

Pour ce qui est du côté purement technique, j’ai reçu — 2 jours après avoir prévenu le secrétariat que ça y est, c’est GO, c’est maintenant — une sorte de planning. Sur ce planning, on m’a indiqué :

  • la date à laquelle je commence le Bemfola (une piqûre par soir à partir du 20/09) ;
  • la date de ma première écho de contrôle (le 28/09) pour voir comment je réagis au traitement et s’il faut réajuster les doses ;
  • tout un pavé expliquant les démarches à suivre si la ponction ovarienne a lieu sous anesthésie générale ou locale.

Maintenant, y’a plus qu’à. On est impatients, j’ai des papillons dans le ventre. C’est comme si le monde s’était arrêté de respirer, les yeux braqués sur ce 20 septembre. Je voulais partager avec vous toutes les ondes positives que j’ai aujourd’hui… Parce qu’en attendant, tout va bien.

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