La Magnifique (Anne-Laure Bondoux)

Ami du jour, bonjour !

J’ai reçu, il y a quelques temps, un colis de chez Univers Poche qui contenait pas mal de romans, dont un qui m’intriguait particulièrement parce que, sans en reconnaître le titre, j’étais persuadée de l’avoir déjà lu.

Sarakontkoi ?
Bella Rosa, fougueuse jeune fille d’une vingtaine d’années, est loin d’avoir la vie facile. Son père est un infirme porté sur la bouteille et violent, et comme si être une femme seule en plein Far West n’était pas suffisant, la nature l’a gratifiée d’une poitrine plus que généreuse. Lorsque les rumeurs d’une bataille approchent, c’est le signal qu’elle attendait. Elle charge son père sur son chariot, et part vendre sa camelote sur les routes, vers l’inconnu…

Tenpenskoi ?
Le fin mot de l’histoire, c’est que je l’avais effectivement déjà lu, ce roman, il y a plus de 10 ans à l’occasion d’une rencontre avec l’autrice. À l’époque, il portait un autre titre, Pépites, et était paru chez Bayard, donc en jeunesse.

On aime suivre Bella Rosa, qui décide de se forger sa propre destinée, de faire sa propre fortune, malgré les batons que la vie lui met dans les roues. J’aime qu’elle n’abandonne personne en route, ni son alcoolique de père, ni son infidèle de mari. Du caractère, elle en a pourtant. Mais autre époque, autres mœurs, et elle a du cœur notre flamboyante jeune femme ! Des gourous de secte aux banquiers crapuleux, des soldats graveleux aux regards scrutateurs des autres femmes, elle ne recule devant rien pour mener à bien son projet. Elle vit de vrais moments de bonheur, court mille dangers, mais toujours, elle avance. Peut-être qu’au fond, c’est ça, vivre. Juste avancer. Un roman court et efficace, sans fioriture.

Pour info :
éditions Pocket, 350 pages, 8€