Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

La Quête d’Ewilan (Pierre Bottero)

Ami du jour, bonjour !

Je t’en ai parlé rapidement sur les réseaux sociaux, depuis quelques temps, j’essaie de ne pas chronique une série avant de l’avoir terminée. D’une part parce que c’est plus simple pour toi de suivre si les articles concernant les différents tomes ne sont pas éparpillés, mais aussi parce que résumer un tome 2 ou 3 peut divulgacher une partie de l’intrigue, alors qu’il est plus facile pour moi et plus sympa pour toi d’avoir un résumé global. Je te parle donc de ma lecture (ou plutôt de mon écoute, tu l’auras deviné à l’image ci-dessous) de la trilogie La Quête d’Ewilan, de Pierre Bottero, un must-read de fantasy jeunesse.

Sarakontkoi ?
La jeune Camille, 12 ans, surdouée, vit avec des parents adoptifs snobs et peu aimants. Elle étudie au collège du quartier, où sa seule consolation est son meilleur ami Salim. Mais un jour, alors qu’elle traverse la rue et manque de se faire renverser, elle effectue un pas sur le côté, un acte magique qui lui permet de se rendre en Gwendalavir, un monde parallèle au nôtre où la magie et les créatures enchantées existent. C’est aussi un royaume en guerre, au bord de l’invasion. Camille, accompagnée de Salim et d’une bande de (plus ou moins) joyeux compagnons, devra alors apprendre à se servir de son pouvoir, le Dessin, en allant le puiser dans l’Imagination. À sa quête de paix s’ajoutera très vite une quête d’identité, puisqu’elle se révèle être la fille d’un puissant couple de Dessinteurs, protecteurs du royaume, aujourd’hui disparus…

Tenpenskoi ?
C’est une lecture que je devais faire. Premièrement parce que c’est une des ventes les plus régulières à la librairie, mais aussi parce que j’étais curieuse. Personnellement, j’ai connu Pierre Bottero à travers la série A comme Association qu’il a co-écrite avec Erik L’Homme (du moins les premiers tomes, puisque son décès à forcé L’Homme à terminer seul). Comme dans A comme Association, Bottero écrit une protagoniste féminine (c’est aussi le cas dans la trilogie dérivée Ellana). Et c’est chouette ! Pour une fois qu’un personnage féminin n’est pas cantonné au rôle d’ado boutonneuse ou amoureuse, ni à celui de side-kick intello, ça vaut la peine d’être noté. Mais ça en fait également un livre très compliqué à conseiller aux jeunes garçons (ah, ces parents qui ne veulent pas de roman au protagoniste féminin pour leur viril bambin).

Ceci dit, c’est un récit rythmé et intelligent, plein de personnages hauts en couleur (parfois un peu caricaturaux, mais on passera l’éponge là-dessus tellement ils sont attachants). La trilogie en elle-même n’a pas la portée d’un Harry Potter par exemple, parce qu’elle se déroule sur un court laps de temps. Mais l’univers étendu, avec la seconde trilogie Les Mondes d’Ewilan et celle d’Ellana en font une œuvre riche. Et ça se lit vite et bien !

Bref, à conseiller aux filles comme aux garçons (oui oui, on peut faire lire aux garçons des livres avec des filles dedans… sinon, comme le dirait une collègue, on peut aussi cesser de faire lire Harry Potter aux filles hein…) qui souhaitent se lancer dans une belle aventure !

Pour info :
Tome 1, D’un monde à l’autre : éditions Rageot, 320 pages, 8.10€
Tome 2, Les Frontières de glace : éditions Rageot, 352 pages, 8.10€
Tome 3, L’Île du destin : éditions Rageot, 352 pages, 8.10€

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

La Passe-Miroir (Christelle Dabos)

Ami du jour, bonjour !

Je te l’ai dit hier, j’ai terminé les 4 tomes des aventures d’Ophélie. Je n’ai pas pu poster hier, par manque de temps, mais aussi parce que c’est très difficile pour moi d’écrire quelque chose de cohérent à chaud. Dire au-revoir à un tel univers, c’est déchirant…

la_passe_miroir.jpg

Sarakontkoi ?
Si tu l’as pas déjà lu, je mets là un lien vers la chronique du tome 1, que j’avais publiée à sa sortie. Et je te ressors le même résumé, parce qu’en fait, il était pas dégueu (main sur l’épaule).
Un monde, que l’on suppose être le nôtre, a explosé en plusieurs morceaux, appelés des Arches. Sur chaque Arche, un esprit de famille, sorte de Dieu immortel et vestige de l’ancien monde, règne en maître sur les habitants. Ophélie, jeune fille frêle et effacée, s’occupe tranquillement de son musée sur Anima. Sa spécialité ? Lire les objets, c’est à dire voir le passé de leur ancien propriétaire. Du jour au lendemain, elle se retrouve fiancée à un haut dignitaire d’une Arche hostile et glaciale, le Pôle. Elle devra y suivre son fiancé dans le flot perpétuel des complots de cour. Mais elle découvrira qu’elle n’a pas été choisie au hasard…

Tenpenskoi ?
Je vous le disais hier, je pense que parmi les écrivains, il existe des conteurs, des passeurs d’histoires qui savent fédérer leur lectorat autour de leurs œuvres. Christelle Dabos est de ceux-là. Non seulement elle a su s’affranchir des clichés d’un genre surexploité en littérature aujourd’hui, mais en plus, elle le fait avec une apparente simplicité. Lire ces 4 romans m’a fait le même effet que quand je regarde un ballet classique : la meuf doit se tuer les pieds, tirer sur ses muscles, s’essouffler, mais toi, tout ce que tu vois, c’est qu’elle a l’air de peser que dalle et d’être en caoutchouc. Et c’est d’une grâce… !

Cette lecture m’a retourné les entrailles, parce qu’en plus de me raconter une histoire, Christelle Dabos m’a parlé. Ses personnages, dans leurs certitudes, leur imperfection, leurs peurs et leurs échecs m’on touchée en plein cœur. Ophélie, Thorn, Bérénilde, Archibald, tous grandissent, évoluent, sont mis face à leurs choix, à leur miroir. La complexité évolue également au fil des romans. Mais il est important de se laisser porter et de faire confiance à l’auteure.

C’est l’histoire d’une erreur commise pour un idéal, d’un combat pour la liberté — individuelle et commune. C’est bourré de réflexions, d’aventures, ce n’est jamais long, c’est toujours juste. J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai tremblé. C’est de ces sagas qui laissent leur empreinte sur toute une génération de lecteurs. J’ai tourné la dernière page du dernier roman, et je n’ai qu’une envie, le faire vivre encore et encore en le mettant entre toutes les mains.

Pour info : 
GRAND FORMAT
Les Fiancés de l’hiver, Gallimard Jeunesse, 528 pages, 18€
Les Disparus du Clair de Lune, Gallimard Jeunesse, 560 pages, 18€
La Mémoire de Babel, Gallimard Jeunesse, 496 pages, 18€
La Tempête des Echos, Gallimard Jeunesse, 576 pages, 19,90€

FORMAT POCHE
Les Fiancés de l’hiver, Gallimard Jeunesse, collection Pôle fiction, 608 pages, 8,65€
Les Disparus du Clair de Lune, Gallimard Jeunesse, collection Pôle fiction, 704 pages, 8,65€
La Mémoire de Babel, Gallimard Jeunesse, collection Pôle fiction, 576 pages, 8,65€

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Le Sorceleur, T1 : Le Dernier Vœu

Ami du jour, bonjour !

Toi-même tu sais, Le Sorceleur (ou The Witcher dans sa version originale) va sortir en décembre sur Netflix. Ni une ni deux, j’ai enfilé ma plus belle laine, et j’ai commencé à faire le mouton sauvage en suivant le mouvement. Et puis bon, la magie, les monstres, les contes, toussa toussa… Et les conseils de mon coupain Flo !

sorceleur_t1

Sarakontkoi ?
Geralt de Riv est ce qu’on appelle un sorceleur. Ni sorcier, ni humain, ni monstre, il est un mutant. Dressé à combattre les abominations — stryges, génies, ondines et autres vampires — il n’est pourtant pas accepté parmi les humains, qui le craignent autant qu’ils ont besoin de lui. De mission en carnage, il file vers celle qui scellera sa destinée…

Tenpenskoi ?
Un premier tome constitué de plusieurs petites histoires (c’est visiblement le cas pour le second également, puis les tomes suivants filent une histoire par roman, mais à vérifier). Le format rend la lecture très rythmée, et simple. Il ne s’agit cependant pas de nouvelles, qui couperaient le personnage dans son évolution. Chaque histoire est liée. Le texte est immersif et fait la part belle à l’action.

Détail intéressant, les petites histoires sont tirées de contes classiques. Tu me connais, j’adore les réécritures de contes. Alors la Bête n’est pas un jeune prince arrogant mais un fils de fermier qui a mal tourné, et la Belle est en fait une créature de la nuit, et j’en passe.

Geralt est un personnage charismatique, froid et attachant parfois. On aime suivre ses raisonnements, ses combats moraux. Je ne cache pas que le roman ne fait pas la part belle aux femmes qui, bien que très présentes, ont bien souvent besoin de l’appui de leurs homologues masculins ; et que quelques dialogues sentent bon le macho qui aime se les gratter. Pour tout te dire, j’ai la version audio, et le liseur est hilarant. En gros, imagine Stalone qui te lit une histoire du soir. Bah voilà. Pire Mais bon, on l’excuse pour le coup.

Pour info :
Broché : Bragelonne, collection Fantasy, 307 pages, 15,90€
Poche : Bragelonne, collection Gaming, 384 pages, 7,10€

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Good Omens (Neil Gaiman / Terry Pratchett)

Ami du jour, bonjour !

Toi aussi, la chaleur t’étouffe ? Je me surprends parfois à voler en songe parmi les oiseaux migrateurs, mais au lieu de partir vers les pays chauds en hiver, je songe sérieusement à m’exiler du côté du Pôle Nord en juillet-août. Je rêve des pluies d’été, diluviennes, à ces lourdes gouttes tièdes qui s’écrasent sans pitié sur mes carreaux de lunettes. Le soleil me brûle, mes doigts et mes jambes gonflent. Et bien entendu, je suis très très lente, notamment dans mes lectures. Heureusement, Audible est là !

good_omens

Sarakontkoi ?
L’heure de l’apocalypse est arrivée, l’Antéchrist est né. Il ne reste plus qu’à le caser dans une influente famille de diplomates, et à le laisser grandir jusqu’à ce que s’accomplisse son destin. Mais Crowley et Aziraphale — respectivement Démon et Ange de leur état — se sont attachés aux humains, à leur culture, au monde. Ensemble, ils décident d’essayer de garder l’enfant dans un équilibre parfait entre le Bien et le Mal, afin qu’il ne puisse jamais choisir. Mais il semblerait qu’il y ait erreur sur l’enfant, et le Destructeur des Mondes grandit à l’abri de toute influence, chef de sa bande de garnements à vélo, des bleus aux genoux et son fidèle chien à son pied. Mais les trompettes de l’apocalypse résonnent déjà.

Tenpenskoi ?
Si tu suis le blog depuis quelques temps, tu sais que je qualifie rarement les livres de Coups de Cœur (parce que tout bloggeur, Booktubeur ou Bookstagrameur qui a bien aimé la page 58 d’un livre le qualifie de coup de cœur, et soyons honnêtes, ça ne veut plus rien dire). Mais là, je me tâte. Je me dis même que c’est trop peu. C’est une bombe, c’est un tsunami. C’est une apocalypse stricto sensu (origine grecque du mot qui signifie « action de révéler, de dévoiler », donc une révélation, mais j’en ferai un billet) !

Avec une intelligence, une légèreté et une insolence hors du commun, Neil Gaiman et Terry Pratchett nous plongent dans les derniers jours du monde. L’Antéchrist, suite à une légère erreur de distribution, a atterri dans une banale famille anglaise, loin de toute influence. Il est à la tête d’une bande de copains, et si tout semble se plier à sa volonté, il n’en est pas moins un jeune garçon brillant — ayant développé cet esprit logique et simple propre aux enfants — dénué de toute autre ambition que celle de jouer aux cow-boys et aux sorcières.

Tandis que les pièces du puzzle se mettent en place, que les adultes, les anges, les démons et les cavaliers de l’Apocalypse se battent pour leur camp, le jeune Adam Young grandit, inconscient de son rôle dans le Grand Dessein. Et le lecteur apprend une excellent leçon : rien n’est tout bon, ni tout mauvais. Une égratignure au genou fait tout le plaisir d’une chasse au trésor. Et toujours, chez Gaiman (je connais très peu Pratchett), cette ambivalence entre la clairvoyance des enfants et l’amertume des adultes. J’aime.

Je vous pose là deux de mes citations préférées (que je retranscris en anglais, puis traduirai en français) :

« Anyway, if you stopped tellin’ people it’s all sorted out after they’re dead, they might try sorting it all out while they’re alive. »

(Et si vous arrêtiez de dire aux gens que tout rentrera dans l’ordre à leur mort, ils pourraient essayer d’y travailler alors qu’ils sont vivants.)

« If you want to imagine the future, imagine a boy and his dog and his friends. And a summer that never ends. »

(Si vous voulez imaginer le futur, imaginez un jeune garçon et son chien et ses amis. Et un été qui ne se terminera jamais). Dernière phrase du livre.

C’est drôle, c’est incisif, ça vise juste. Bref, lisez Good Omens (De bons présages, dans sa version française).

Pour info :
J’ai Lu, collection Science-Fiction, 440 pages, 7.20€

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Caraval (Stephanie Garber)

Ami du jour, bonjour !

Je ne peux pas te parler que de bouquins que j’ai aimés. Et pour le coup, je trouve important, malgré l’avis de certains, de dire quand on n’a pas aimé un livre. Si personne ne le fait, le livre est jugé comme faisant l’unanimité, et c’est dommage d’accorder à un bouquin un crédit qu’il ne mérite pas nécessairement. Alors aujourd’hui, je nuance cher ami, je nuance (oui, mon chat est sur la photo, c’est pour faire passer la pilule…).

caraval.jpg

Sarakontkoi ?
Depuis le départ de leur mère, Scarlett et Donatella subissent le joug d’un père tyrannique et violent. Mais Scarlett espère bien lui échapper en épousant l’homme qu’on a choisi pour elle, qui lui a promis, dans sa correspondance, d’étendre sa protection à sa sœur. Mais l’occasion se présente de vivre une aventure : participer aux jeux de Légende, le maître de Caraval. Avec l’aide de Julian, un marin, Scarlett et Donatella fuient leur île, leur père, et s’engagent dans une folle aventure, faite de magie, de faux-semblants et de révélations. Au passage, elles pourraient bien en apprendre plus sur leur histoire…

Tenpenskoi ?
Pour être honnête, après avoir lu les nombreux avis élogieux, je me suis dit que ça me ferait du bien de replonger un peu dans une bonne fantasy, quelque chose d’haletant, de mystérieux. Pour le mystère, j’ai été servie. C’est tellement mystérieux que ça te laisse sur le bord de la route. J’ai trouvé les lois qui régissent l’univers très floues, je n’ai pas compris où voulait en venir l’autrice. Créer un jeu dont les protagonistes découvrent les règles au fur et à mesure, pourquoi pas. Mais même en gardant ça à l’esprit, j’ai eu l’impression d’assister à une private joke géante, où tout le monde s’amusait en tâtonnant, sauf moi. Un peu comme dans les escape games tiens (oui, tu l’auras compris, c’est pas mon truc).

En ce qui me concerne, le style ne sauve même pas le roman. Sans être très mauvais, il est rempli de stéréotypes et de lieux communs qui, en soi, ne gênent pas la lecture, mais m’ont fait lever les yeux plus d’une fois. C’est long, un peu redondant par moment. C’est dommage.

Bref, une lecture peu concluante qui me laisse un goût de… meh. J’ai le tome 2, mais j’avoue préférer accorder mon temps à des romans plus intéressants.

Pour info :
éditions Bayard Jeunesse, 400 pages, 17,90€

Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

L’épouvanteur (Joseph Delaney)

Amis lecteurs, bonjour !

Aujourd’hui, une lecture qui nous a bien occupés l’année passée, Chéri et moi, puisqu’il s’agit d’une série de 13 romans (pour la série principale). Laissez-moi vous raconter les circonstances de l’achat du premier tome. Nous étions, Chéri, mes amis Aurel, Maëlle, Romain et moi-même dans une librairie plutôt branchée litté de l’imaginaire. Imaginez, 2 éditrices (+ moi) dans une librairie… Maëlle s’est avérée curieuse de lire des grands classiques SF. Aurélia flânait… quant à moi, pour la première fois de ma vie, je n’avais envie de rien. Le vide. Et pour moi, ne pas avoir envie de livre, c’est douloureux. C’est alors que j’ai vu la jolie couverture en haut d’un rayon jeunesse. J’avais entendu parler du bouquin mais je ne l’avais jamais lu. Aurélia en était choquée : « quoi ? mais c’est un classique ! » m’a-t-elle gentiment morigénée. Alors du coup, je me suis lancée. Et j’avais 13 tomes devant moi !

Je ne fais donc qu’un billet pour toute la saga, parce que la commencer, c’est ne pas la lâcher…

epouvanteur

Sarakontkoi ?
Il y a longtemps, en Angleterre. Depuis toujours, Thomas Ward voit en entend des choses que le commun des mortels ne voit et n’entend pas. C’est normal, il est le septième fils d’un septième fils. C’est pourquoi, lorsqu’il atteint l’âge de 13 ans, sa mère l’envoie faire son apprentissage avec le célèbre épouvanteur John Gregory. Avec lui, il apprendra à détruire les créatures féroces et cruelles qui hantent nos cauchemars. Thomas l’ignore, mais sa vie est liée au destin du Malin.

Tenpenskoi ?
Les 13 tomes s’enchaînent à une vitesse irréelle. Thomas apprend, grandit, fait une confiance aveugle à son maître puis questionne ses décisions. Et il combat, sans jamais abandonner, même lorsque la situation paraît désespérée. Accompagné de sa fidèle amie Alice, une sorcière, il n’a de cesse de déjouer les plans du Malin, pour accomplir son destin.

Si la majorité des tomes empruntent la voie de Tom à travers son journal d’Épouvanteur, trois d’entre eux changent de point de vue pour suivre les aventures de personnages secondaires : Le Pacte de Sliter, Grimalkin et l’Épouvanteur et Alice et l’Épouvanteur. Le tout est très dynamique et j’avoue que les premiers tomes m’ont foutu une petite flipette quand même (de l’épouvante pour les enfants, c’est pas bien méchant, et celle-ci est intelligemment écrite). Donc pour les moins trouillards, on commence vers 10 ans, pour les autres, on attend 12-13 ans…

Pour info, le film Le septième fils, tiré des bouquins, est nullissime ! Pas abouti, aucun respect des personnages, de leurs relations, d’une lenteur à faire peur et bourré de clichés. On dirait un Eragon du pauvre, ça fait peur. Dommage, le casting était sympa.

Pour info :
Tome 1 : L’Apprenti Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 290 pages, 7,90€
Tome 2 : La Malédiction de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 368 pages, 7,90€
Tome 3 : Le Secret de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 371 pages, 14,90€
Tome 4 : Le Combat de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 406 pages, 14,90€
Tome 5 : L’Erreur de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 393 pages, 14,90€
Tome 6 : Le Sacrifice de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 322 pages, 14,90€
Tome 7 : Le Cauchemar de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 350 pages, 14,90€
Tome 8 : Grimalkin et l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 320 pages, 14,90€
Tome 9 : Le Sang de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 330 pages, 14,90€
Tome 10 : Le Pacte de Sliter, Bayard Jeunesse, 308 pages, 14,90€
Tome 11 : Le Combat de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 406 pages, 14,90€
Tome 12 : Alice et l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 329 pages, 14,90€
Tome 13 : La Revanche de l’Épouvanteur, Bayard Jeunesse, 352 pages, 14,90€