Amis du jour, bonjour !
Voilà voilà, de retour pour un nouveau roman. Désolée, j’ai mis un peu de temps à le terminer. Pas une question d’apprécier ou pas le bouquin, mais avec le boulot, je m’effondre un peu de fatigue le soir. Et comme j’ai dû vous le dire déjà, je me réveille à 4h du matin, le livre fermé à côté de moi et la lumière allumée. Donc j’y suis allée 3 lignes pas 3 lignes. Enfin, le résultat est là.

image : © Elizabeth Ansley / Arcangel Images
Sarakontkoi ?
Hivers 1937. Jack vit à Londres. Sa vie se résume à une routine dans laquelle il n’est que trop heureux de s’enfermer. Un boulot sans gloire, pas franchement lucratif. Un logement miteux. Des études de physique qu’il n’a jamais pu terminer, faute de moyens. Lorsqu’on lui propose un poste d’opérateur pour une expédition dans l’Arctique afin d’observer le climat et la banquise sur place, son premier réflexe est de refuser. Mais bien vite, il se laisse gagner par le goût de l’aventure et embarque pour le Grand Nord. Deux de ses compagnons n’arrivent même pas jusqu’en Norvège, et c’est à trois — Jack, Gus et Algie — qu’ils débarquent sur la banquise et se préparent aux mois d’obscurité qui les attendent. C’est sans compter sur les superstitions du capitaine du navire, qui maintient qu’il n’est pas sain de s’installer dans la baie de Gruhuken…
Au début, on se dit « bien, le journal d’un explorateur, mais encore ? » Jack y consigne ses pensées, ses soupçons, ses peurs, ses réticences. Mais bien vite, lorsqu’un à un ses compagnons abandonnent l’expédition — qui semble maudite –, ce journal devient son seul compagnon, sans compter la meute de chiens qui l’accompagne. D’une routine scientifique, on assiste peu à peu à une montée de la terreur dans l’esprit de Jack, seul dans la nuit polaire qui durera plusieurs mois. Pires que les tempêtes, les instants de silence lui révèlent les secrets qui hantent la baie.
Tenpenskoi ?
Lorsque ma très chère Aurélia m’a dit que le bouquin était génial, je me suis dit « banco, j’achète ». J’ai même rencontré l’auteure, qui est franchement adorable (et dont, si le sort est avec moi, je pourrai poster une mini-interview sur le blog). En commençant à le lire, je me suis dit « mouais, enfin, les machins à la Cousteau, c’est pas mon truc ». Mais c’est très intelligemment que Michelle Paver distille la terreur dans son roman, pour arriver à une parfaite apothéose dans les derniers chapitres. Un coup de maître !
Pour info :
Hachette, collection Black Moon, 288 pages chez votre libraire