Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Fièvre d’ombre, Les chroniques de MacKayla Lane : 5 (Karen Marie Moning)

Amis du jour, bonjour !

Aujourd’hui, c’est mardi. Et mardi c’est… ? Mardi ces les bouquins-qu’on-a-lus-y’a-super-longtemps-mais-qu’on-avait-la-flemme-de-chroniquer. Bref, mardi jour du repenti. Et je dramatise à peine. En même temps, c’est pas facile de chroniquer un tome 5 quand le reste est loin loiiiiiiiin derrière. J’en profite au passage pour introduire ici les trois personnes qui on initié cette lecture : Orielle, Mérédith, et l’intermédiaire sans qui rien ne serait arrivé, ma petite sœur Jill.

Sarakontkoi ?
La sœur de MacKayla est retrouvée morte dans une ruelle de Dublin, sauvagement assassinée. C’est pourquoi cette dernière, dans le tome 1, n’hésite pas à foncer en Irlande pour trouver le meurtier et lui faire mordre la poussière. Au lieu de cela (pour rappel), elle découvre qu’elle a le pouvoir de voir les Faes (des créatures d’une autre dimension) et de sentir leurs objets de pouvoir (OP). Entre un prince Fae insistant et un sombre et mystérieux libraire, elle a du mal garder le cap sur la mission qu’elle s’est fixée. Dans ce tome 5, elle se croit obligée de s’allier au meurtrier présumé de sa sœur pour trouver l’un des objets de pouvoir les plus puissants qui existent et reconstruire le monde tel qu’elle le désire, en effaçant bien sûr la mort de ceux qu’elle aime. En même temps, elle sait qu’elle n’est pas humaine, et se demande si elle n’est pas l’incarnation d’un puissant esprit Fae. Entre recherche d’identité et besoin de vengeance, elle pourrait bien se perdre… ou se trouver.

Tenpenskoi ?
Pfiou, il était temps qu’elle le ponde celui-ci, on aurait fini par tourner en rond. Et encore, c’est sans aucun doute le tome le plus riche de la série. Pas en termes de qualité, plutôt en termes de quantité. Ce dernier tome renferme toutes les réponses aux questions que le lecteur s’est posées au fil des tomes, et notamment QUI/QU’est MacKayla, et qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez elle ? On passe donc du chaud au froid tout au long du bouquin ; les révélations s’enchaînent, les personnages se dévoilent à demi-mots jusqu’au grand final, les 60 dernières pages environ. Et là… on se dit qu’on a bien fait de continuer !

Enfin les réponses ! Enfin, on arrête de tourner en rond tels des félins impatients, prisonniers de leur cage romanesque. Et on a envie de dire : il était grand temps ! D’ailleurs, je viens de découvrir une chose : la série entière fait partie d’un genre que l’on appelle l’érotico-fantasy. Une sorte d’Harlequin « faërique » (entendez peuplé de créatures fantastiques). Je me disais aussi… certains passages, notamment dans les tomes 4 et 5, avaient fait chauffer mes draps. Pas étonnant ! Bref, l’histoire n’en est pas moins haletante (rho, tout de suite… !), et la série reste un excellent divertissement.

Pour info :
J’ai Lu, collection Semi-poche, 889 pages (12€ chez votre libraire)

Voir aussi :
Tome 1 : Fièvre Noire
Tome 2 : Fièvre Rouge
Tome 3 : Fière Faë
Tome 4 : Fièvre Fatale
(Oui, les noms auraient dû me mettre la puce à l’oreille plutôt que l’eau à la bouche).