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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 3 : Les crèmes et déos

Ami du jour, bonjour !

Ah, cette fois, tu m’as causé un peu, on va pouvoir avoir quelques retours. Mais quand même, révolutionner ta salle de bain, ça a l’air de te foutre un peu les boules. Aujourd’hui, on va causer des crèmes (et des déos, que je mets dans la même catégorie de produits). Après la brosse à dents et le shampoing, c’est la 3e famille de produits dont j’ai décidé de m’occuper.

Pourquoi tu fais ça ?

Je dois avouer qu’au départ, j’ai cherché des alternatives aux crèmes et aux déos classiques à cause de ces perturbateurs endocriniens et autres aluminiums dont on parle tant. Connerie ou pas connerie, psychologique ou pas, ça me perturbait, parce que je suis en pleine PMA (tu le sais si tu suis le blog depuis un bout de temps) et que je ne suis déjà pas bien fertile, alors si en plus je me bousille la santé avec des conneries de produits toxiques, on n’est pas sortis de l’auberge.

Il faut savoir qu’au départ, je ne suis pas le genre de fille à me tartiner de crème. Ça colle, et c’est chiant à mettre. En plus, mes rides, je m’en soucie comme de ma première couche culotte, et je ne badigeonne mon corps que lorsque ma peau menace de partir en lambeaux. Le reste du temps, j’estime que le sébum fait son travail. À quoi bon s’assécher le visage avec des produits anti-peau grasse pour ensuite l’étouffer sous 3 crèmes différentes ? Il suffit juste d’enlever l’excédent de sébum.

Quant au déo, je dois avouer que j’ai une transpiration acide, et que si certain(e)s sont complexé(e)s par leurs rides, moi c’est mon odeur. Je sais que l’odeur de la transpiration varie en fonction de ce qu’on porte et de ce qu’on mange. Mais moi, c’était le déo-bille-crème Ushuaïa vanille ou rien. Le chemin vers le déo zéro déchet bon pour la peau a été long…

Et dans les faits ?

En ce qui concerne les crème, c’est en regardant les Renardises de Margaud Liseuse que je me suis dit « tiens, c’est pas mal ça… » d’ailleurs, tu retrouveras pas mal de mes pratiques actuelles dans ce qu’elle dit, parce que c’est de là que tout est parti. Pour ce qui est des crèmes, je ne fais pas confiance aux crèmes bio de je ne sais quelle marque, non testées sur les animaux sans produits nocifs. Traduis : y’a pas de pipi de requin dedans, mais faut quand même des tensioactifs et tout un tas de trucs graisseux, et la plupart du temps, le pot est en plastique. Alors j’ai choisi une autre solution : l’huile végétale. Y’a qu’un ingrédient : l’huile. Perso, je prends la jojoba, parce qu’elle est très peu allergène (d’ailleurs, mon eczéma a disparu grâce à elle) et que c’est celle qui se rapproche de plus du sébum naturel. Donc sur ta peau, ça ne fera pas gras.

Tu ne me crois pas ? 3 gouttes le soir, 2 le matin, dans le creux de ta petite main, tu l’étales, et le temps que tu enfiles ton t-shirt ou que tu brosses tes dents en dansant comme une folle sur Wake me up before you go go ! de Wham, tu la sens même plus. Magique. Je double d’un petit coup d’hydrolat (ou eau florale) avant, histoire de rafraîchir la peau, surtout le matin. Après, si tu as la peau très sèche, pars sur des huiles d’avocat par exemple. Et puis, tu peux faire des macérats pour récupérer les bienfaits d’une plante. La carotte par exemple. Prends ton huile, fais-y macérer de la carotte, et boum, tu as une huile de carotte, ideale pour l’effet bonne mine ! Le petit plus des huiles ? Ce sont des bouteilles en verre recyclable. En plus, elles peuvent servir pour tes cheveux, et aussi à te démaquiller, water plouf compris ! Donc au lieu d’un pot de crème, d’un soin cheveux, et d’une bouteille de démaquillant, j’ai un seul produit. Magique, économique, écologique.

Pour le déo, ce fut une autre histoire. Je suis très très sensible aux odeurs, les bonnes comme les mauvaises. Un parfum ou une lessive trop forts ? Ça me fiche la nausée. Une mauvaise odeur, même très légère ? Tu vas en entendre parler. Alors avant tout, j’ai dû (ne souris pas)… apprendre à redécouvrir ma propre odeur. Et me dire que ce n’est pas parce que je ne sens pas la vanille des îles ou le monoï que je pue. L’odeur du corps humain est musquée, c’est comme ça, et la transpiration comporte des phéromones. Ça ne pue pas, c’est juste animal. Premier pas franchi.

J’ai ensuite testé les déos solides poudreux (pas les crémeux) de chez Lush. C’est un peu chiant à appliquer, parce que comme ton aisselle n’est jamais tout à fait sèche, et que tu appliques le déo direct dessus (j’avais de la poudre compactée en pain), ça coagule, ça fait une sorte de croute et après, ça n’applique plus rien. Cela dit, la marque Comme Avant semble avoir réglé le problème avec un applicateur à bille (en plastique certes, mais recyclable et rechargeable, les recharge étant envoyées, d’après le site, dans un kraft compostable).

Pour ma seconde expérience, j’ai testé le déo en baume, conditionné dans un pot en verre recyclable. Et là, je suis allée du côté de chez À la douche Simone. La marque que j’ai choisie est Clémence et Vivien, dont je comprends le nom de tous les composants. C’est déjà un plus. Ca s’applique comme un baume à lèvres : tu prélèves en frottant ton doigt dessus, ça le fait chauffer, et tu appliques sur ton aisselle. Ce n’est pas un anti-transpirant. Il faut arrêter avec cette peur de la transpi les gens, c’est juste normal ! Par contre, ça évite les odeurs trop fortes (là encore, l’odeur de transpiration PROPRE n’est pas une tare, faut s’y faire).  Je pourrais tester la pierre d’Alun, mais j’ai encore besoin que mon déo sente quelque chose… et puis, je crois que je sais pas l’utiliser.

Verdict ?

L’huile végétale

  • J’aime : tout ! La texture non grasse, non collante, le mutli-usage, la quasi absence de plastique, et souvent, les bouchons qui aident à doser. Ca ne sent rien, c’est un plus pour moi. Ca soulage les tiraillements direct l’hiver. Et doublé d’hydrolat (appliqué à la lingette lavable), tu a la peau propre ET douce. Ah, et c’est bon pour ton bébé (attention à bien choisir l’huile cela dit).
  • J’aime pas : bah rien en fait, c’est que du bonus ! C’est pas plus cher que ces trucs anti-rides que ça regonfle tes joues comme des baudruches-promis-juré-mais-je-te-prends-un-peu-pour-un-lapin-de-trois-semaines-quand-même. Scoop : Hello, c’est normal de rider !

Le déo

  • J’aime : moins de produits chimiques, pas de plastique, sinon, sans grande différence.
  • J’aime pas : les déos poudre compactés, c’est galère, ça croute, faut gratter le dessus pour pourvoir s’en appliquer. La poudre en déo bille, j’ai pas essayé, mais ça sera probablement mon prochain essai. Et il faut réellement se réhabituer à son odeur corporelle.

Ils en parlent aussi :

Le fameux article de Margaud Liseuse
Un article assez court sur le blog Carnet Prune
Quelques conseils d’utilisation sur Framboise Bleue
Un article qui recense les huiles les plus courantes et leurs propriétés chez ZoEssentiels

Et pour te les procurer :
Le site de Comme Avant si tu n’as pas la chance de les avoir dans ta boutique vrac
Le site de À la douche Simone, qui fait un peu toutes les marques et qui répondra super rapidement à tes questions sur sa page Facebook.
Et pour les huiles, la parapharma (mais ça reste cher) ou (j’en suis désolée, mais en termes de quantité/qualité/prix, c’est le mieux) Amazon (je prends la marque Biorganique)

Maintenant, c’est à vous !

Pour le déo, perso, c’est pierre d’Alun quand il fait plus de 30°C et c’est tout, j’ai la chance de pas me déshydrater par les aisselles et l’underboob (tmtc teem 90D… lol)
Pour la crème hydratante, c’est Cattier, version bio, cruelty free et ultra simple…quand j’y pense, c’est à dire une fois tous les 15 jours en gros, si j’ai vraiment la foi, parce que je ne connais pas d’activité moins passionnante que de se crémer façon toast…. Les petites vendeuses snobinardes d’une enseigne que je ne citerai pas poussent toujours des hauts cris en entendant ça, mais ma maman ne s’est jamais tartiné la tronche et n’a pas une ride, alors… je mise tout sur la génétique ! XD

Gaëlle

J’ai acheté un déo solide à Lush mais je n’ai toujours pas testé ! Pour la crème je suis de la team Nivea !
Maud

Pour ce qui est de la crème hydratante c’est beurre de karité pour la peau et huile d’argan et ricin pour les cheveux… par contre en déodorant je suis désolée mais pas encore prête à passer sur quelque chose qui ne sent pas bon toute la journée…
Cécile

Je viens d’ouvrir mon placard de salle de bain… J’ai 5 déodorants… 5 ! Cela prouve bien mon indécision envers ce produit de beauté/soin dont je ne me passe pas. On s’y perd un peu dans les gammes. Il paraît qu’il faut prendre les antiperspirants… mouais. Paraît que l’aluminium c’est pas bon… On prend quoi alors ? Pour moi c’est à bille. Et c’est comme un parfum : je mets du temps à choisir l’odeur. Ma fille choisit les plus beaux, pour elle. Mais je lui ai montré sur l’étiquette qu’il fallait pas que ce soit écrit aluminium. Je suis pas très appliquée dans la composition pour moi mais pour ma fille je fais gaffe. Elle aime bien faire comme maman !
Emilie

Merci à tous pour votre participation !
La semaine prochaine, on arrête la salle de bain et on passe à la cuisine !
Avez-vous testé les éponges faites main ?
(Spécial Gest : Cotcotcrochète et ses éponges au crochet)

 

 

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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 1 : hygiène dentaire

Ami du jour, bonjour,

C’est le grand retour des tests. Ces trucs qui te font peur, tu sais pas trop quoi en penser, ou tu te fais une montagne en te disant que tu as la flemme, que c’est trop difficile… eh bien je donne un grand coup de pied aux fesses de tes clichés et autres avis préconçus. Et pour pimenter un peu le truc, je choisis de te parler de zéro déchet une fois par semaine jusqu’à la fin des vacances. Enfin, presque zéro déchet. Disons qu’on va améliorer ton « empreinte déchet », si tant est qu’on puisse nommer ainsi notre propension à consommer des trucs suremballés qui iront ensuite étouffer les bébés phoque de l’autre côté du monde. Tu te sens mal ? Faut pas, on peut y remédier 🙂 Et cette semaine, on commence avec la salle de bain, et plus particulièrement, les dents.

Pourquoi tu fais ça ?

Pour commencer, ça m’arrive de me sentir mal en jetant un truc en plastique, surtout qu’on me plonge dans un grand bain de culpabilité sur les réseaux sociaux en me montrant comment Gérard a sauvé la tortue qui s’étouffait avec ma brosse à dents.

Je ne veux pas entendre « oui, mais ceux qui polluent le plus, c’est pas les pauvres particuliers qu’on oppresse, c’est les gros industriels, bla bla bla… » Et donc ? Ca te donne le droit de consommer sans réfléchir, parce que ta bouse est moins grosse que celle du voisin ? Une bouse est une bouse, et chaque petit geste compte. C’est ce que je me suis dit.

Ensuite sont venus les « mais c’est tellement difficile, et cher, et moi, pauvre petite occidentale qui chie dans l’eau potable, je ne supporterai pas ces si gros changements… » Je me suis mis la main sur l’épaule, et je me suis dit « écoute ma vieille, tu aimes te baigner sur les plages espagnoles, au milieu des sacs plastiques, des emballages de sandwich et des mégots de clope que les tempêtes ont ramené sur les plages ? » Bah nan. Alors essaie. Pas tout d’un coup, mais petit à petit. Alors j’ai commencé avec les lingettes réutilisables (article ici), et je me suis attaquée à mes dents. Parce que je passe une brosse à dents et un tube de dentifrice par mois. Ca commence à faire.

Et dans les faits ?

Tout est parti d’une discussion avec ma copine Clour, qui a évoqué, je ne sais plus pour quelle raison, les brosses à dents en bambou, qu’elle n’avait encore jamais essayées. Alors je me suis dit : qu’à cela ne tienne, je vais tenter. Et puis aussi les brosses à dents dont on ne change que la tête, et pourquoi pas le dentifrice ?

Les brosses à dents, pour commencer. J’ai débuté avec les brosses en bambou. Pas bien, je les ai commandées sur Amazon (je sais, mais par chez moi, on n’en trouve pas partout). Comme je ne savais pas où donner de la tête, j’ai commandé un modèle standard (que tu trouveras ici) avec des boîtes de transport. J’ai ensuite décidé d’essayer les brosses à dents où tu ne jettes que la tête, dont m’avait déjà parlé mon amie Laura. Don’t worry, cher ami, je donnerai quelques adresses plus bas dans le billet.

En ce qui concerne les dentifrices, j’ai essayé la marque Pachamamai, un dentifrice solide. C’est un petit galet conditionné dans une boîte en alu recyclable (toute petite). Il suffit de frotter sa brosse à dents dessus. Perso, je la mouille avant. Mais pour des raisons que j’expliquerai plus bas, je suis passée aux pastilles Lush, conditionnées dans des petites bouteilles en plastique 100% recyclé et recyclable (donc ça marche). Tu en mâches une et tu frottes, tu frottes, aucune différence avec le dentifrice en tube, ça mousse pareil.

En 3 clics, j’ai donc laissé tomber mes vieilles habitudes. Mais si tu as de la chance (et des magasins de vrac qui te prennent pas pour un pigeon), tu pourras trouver près de chez toi des BioCoop, des Day By Day et autres petites boutiques du genre vachement sympas.

Verdict ?

  • Les brosses à dents pour commencer :

J’aime : pas moins pratiques ni moins efficaces que ta brosse, l’une comme l’autre offrent une alternative tout à fait acceptable aux brosses à dents classiques (pour le choix de la souplesse des poils tournez-vous plutôt vers les têtes amovibles). Le bambou est anti bactérien, donc parfait pour une brosse à dents. Les brosses en bambou sont arrivées dans une boîte en carton et des sachets individuels papier (ce qui n’est pas le cas de toutes les marques… eh oui, zéro déchet, c’est aussi le conditionnement).

J’aime pas : sur la brosse en plastique, rien à redire. Sur la brosse en bambou, je ne fais pas confiance aux exploitations gérées durablement. On fait de plus en plus de choses en bambou, et j’ai peur qu’on en arrive au stade de l’huile de palme, à savoir déforester des parcelles entières pour privilégier la culture de ces tiges miracles. L’humain et sa mesure légendaire. Donc tant que j’aurai des doutes sur la provenance du bambou, sa gestion et ses conséquences, je serai sceptique. C’est un peu plus cher, mais 3 EUR de plus tous les 2-3 mois, est-ce que ça ne vaut pas le coup ?

  • Les dentifrices :

J’aime : l’idée de produire moins de déchets, c’est certain, mais aussi la durée de vie du dentifrice, beaucoup plus longue qu’un tube dont tu fous la moitié du contenu dans ton évier. Les goûts des Lush sont sympas. Les emballages des deux types de dentifrices sont totalement recyclables (et en plastique 100% recyclé pour Lush).

J’aime pas : le Pachamamai, j’ai dû arrêter, parce qu’il avait le goût de savon (petite info, tu peux même te laver les dents avec du savon de Marseille si tu crains pas). Mais c’est dégueulasse quoi, malgré les goûts (naturels) de menthe. Donc peu concluant pour moi, je ne m’en sers que quand je n’ai pas le choix (genre j’ai oublié de demander à Chéri de reprendre du dentifrice). Pour le Lush, je pense qu’on pourrait trouver plus naturel, mais c’est déjà un premier pas. Et de manière générale, le prix, un peu plus cher que ton tube à 1,75 EUR, mais meilleur pour tes dents, probablement.

Ils en parlent :

Le site Barb’Art te parle brosses en bambou
Cécile Bonnet, du blog Zero Déchet te parle des brosses à dents et des dentifrices
Le blog Le Zéo Déchet Facile te propose de l’aide pour choisir ta brosse

Ma brosse à tête rechargeable est une Caliquo, achetée directement sur le site de la marque (moins cher).
Ma copine Laura utilise la Lamazuna, et tu peux renvoyer les têtes pour qu’elles soient recyclées grâce à Terracyle. Et l’envoi est gratuit !

Tu as les adresses pour te procurer les produits sur les différents blogs 🙂

Maintenant, c’est à toi !

J’ai acheté une brosse à dent « Vegan » de la marque Lamazuna à « La petite Reserve 63 » rue du 11 Novembre à Clermont. Je dis vegan car le manche est fait en France en bio plastique les poils en Italie en nylon et le socle en ABS et non testée sur les animaux et surtout elle est increvable ! Je m’explique : la brosse à dent en soi s’achète environ 7€ et tu as juste à acheter les têtes interchangeables par pack de 3 pour environ 10€. Ça me fait 1 an ! Et on peut leur renvoyer les têtes usagées pour qu’ils les recyclés avec Terracycle !
Laura

Ma solution : changer de copain, il mange tellement ses brosses à dents qu’il les garde 2 semaines pas plus !
Jill

Je me lave les dents avec l’eau de clou de girofle et jet dentaire. Et je n’ai plus du tout de problèmes de gencives rouges ou gonflées. Je pense passer très rapidement à la brosse à dents à bambou, chaque chose en son temps !
Françoise

J’ai un dentifrice solide de chez Lamazuna (pouce levé) !
Julie

Je réduis déjà pas mal mes déchets mais je dois avouer que je n’ai pas encore commencé au niveau brosse à dent/dentifrice. Aussi parce que j’utilise des brosses spéciales à poils très doux et un dentifrice particulier pour les gencives… Faudrait que je puisse trouver des alternatives dans le même style.
Maxime

Merci à tous pour vos témoignages !
La semaine prochaine, on reparle Zéro Déchet et hygiène capillaire…
même consigne !

 

 

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J’ai testé pour vous… les lingettes réutilisables !

Ami du jour, bonjour !

Aujourd’hui, je m’en vais te causer un peu plus en profondeur de ma petite démarche 0 déchet. Tu te dis que toi, t’as pas le temps, que moi, j’ai pas de gamin, ou j’ai que ça à faire, que c’est trop compliqué pour toi. Alors je dis STOP. Ca te prend 0 seconde en vrai. Et ça ne mange pas de pain.

Pourquoi tu fais ça ?

Deux mots, avec lesquels je vous serine : zéro et déchet. Je me suis demandé par où commencer. Des trucs faciles, histoire de mener la transition tout en douceur. La lingette lavable, c’est pas compliqué, t’as rien à faire à part les acheter. Tu peux même les fabriquer (ou les faire fabriquer) avec des tissus de récup. Bref, c’est le premier pas. Et tu le vois immédiatement que ta poubelle se remplit moins (surtout si tu te maquilles, et que tu fais des make-up de ouf, comme ma petite sœur… ça part à une vitesse !).

La culture du coton est rarement éthique. Je n’y connais pas grand-chose pour le coup, mais on en lit des trucs ! Alors oui, les lingettes sont en coton la plupart du temps mais on est quand même sur une mesure moindre. Et puis, parfois, on est sur de la fibre de bambou, dont la culture nécessite notamment moins d’eau et de produits chimiques. J’aime pas trop les articles de fin du monde et je me méfie des chiffres, qu’on manipule trop aisément, mais je te propose de lire cet article. Après, il existe de réelles alternatives à ce type de culture, mais ça reste minime, et rarement utilisé pour ton coton démaquillant.

Pour finir, on n’a rien inventé en termes de 0 déchets. En vrai, avant, on avait déjà les mouchoirs en tissu, les lavettes et j’en passe. C’est pour une grande partie les années 70 et l’apparition de la consommation de masse et du jetable qui nous ont foutus dedans ! Et franchement, quand tu vois la tonne de merdes qui flottent sur les océans, ça te donne vachement envie de faire quelque chose. Tu te dis : « c’est pas ma petite personne qui va changer quoi que ce soit… », je te réponds : « une goutte d’eau multipliée par 60 millions de français, ça fait un sacré lac ! »

Et dans les faits ?

Tu vas en magasin Bio ; oui, ça a un prix, mais franchement, c’est payé pour 10 ans… payer une fois 10 EUR, c’est pas ça qui fait un trou dans ton budget. Au pire, paie-toi un paquet de clopes en moins, mets 1€ de côté toutes les semaines… ou sors ta machine. Bref, tu vas en magasin Bio, ils en ont. Ou alors tu demandes à ta super copine/mamie/frangine de te les faire avec de vieilles serviettes.

Le soir venu (ou le matin, pour te rafraîchir), tu te pschitt la figure avec ton démaquillant/ta lotion/ton eau micellaire, ou tu en déposes une noisette (ou tout le pot selon tes habitudes) sur la lingette directement, et tu frottes. Lorsqu’elle est « sale », tu la mets dans un filet, et hop, avec ta prochaine machine. Donc pas de machine en plus, en fait. Et si tu en utilises 20 par jour, t’en achètes/fabriques un peu plus. Ca prend pas plus de temps, pas plus d’argent au final. C’est pas moins hygiénique (si tu savais ce que tu te fous par la figure comme produit chimique avec un coton jetable, entre les blanchisseurs et les pesticides…). Donc, c’est la solution number one si tu veux te mettre au 0 déchet.

Et c’est la même pour les fesses de ton bébé ! Il les faut plus grandes, pour éviter d’avoir du caca plein la main. Et il faut rincer le caca dessus, on est d’accord. Mais peut-être que tu peux en utiliser pour le pipi dans un premier temps, si vraiment ça te dégoûte (avis aux copines qui ont des bébés)… perso, je l’ai fait sur les fesses de ma filleule, et ça passe.

Conclusion ?

J’achète !

J’aime : C’est facile, c’est pas forcément plus cher au final, c’est meilleur pour ta peau, surtout utilisé avec les bons produits (on verra ça dans un prochain billet), et pour la planète. Elles peuvent être double face (une face douce, une face plus exfoliante).
J’aime pas : quand j’oublie de les balancer à la machine (le boulet)… heureusement que j’en ai un stock ! Et puis, si tu es maniaque, tout le maquillage ne part pas parfois, ça tache ! Alors tu peux prélaver, ça évite les petits désagréments (merci Claire pour le rappel), ou tu peux aussi faire avec. Taché, c’est pas sale…

Ils en parlent :

Mes lingettes (dont je suis très satisfaite), par Les Tendances d’Emma (on les trouve sur plusieurs sites)
Le blog de oOlution
Le témoignage d’une maman qui les utilise pour son bébé, sur le blog Call me Spring
Un tuto pour les faire toi-même sur le blog que Nous et les Minibouts
Des conseils d’entretien sur le blog de Carotte & Cie

Maintenant, c’est à vous :

J’ai commencé à en utiliser il y a environ 3 ans. Je les fabrique moi-même et au début j’ai suivi tous les tutos qui disaient une face en vieille serviette éponge et une face jolie en coton. Mais c’était horrible ! J’ai la peau hyper sensible et ça n’était pas du tout adapté. Alors, j’ai acheté différents tissus plus doux et fait des tests. Aujourd’hui, j’utilise des lingettes avec une face dans un tissu éponge doux en bambou bio et une face en serviette microfibre Quechua ! J’ai différentes tailles selon l’utilisation (yeux, visage complet).
Fanny, du blog Cotcotcrochète, etc. (vas-y, y’a plein de tutos DIY trop faciles et trop cools ! Qui sait, elle sortira peut-être son tuto lingettes si tu lui demandes gentiment…)

Lingettes lavables j’accroche pas. Même si je comprends l’intérêt et le positif de leur utilisation, je crois que je n’en suis pas encore à ce stade dans le zéro déchet. J’utilise des produits de parapharmacie, dont, pour le démaquillage, une eau micellaire et je crois que ça ne serait pas super pratique les deux associés. Toutefois j’y réfléchis de plus en plus et je crois que j’attends un coup de pouce pour franchir le pas !
Laura

C’est très satisfaisant à fabriquer soi-même (la fierté du DIY), c’est un peu déstabilisant au début car ça change de la sensation du coton, mais ça fonctionne plutôt bien ! Seul bémol, je n’ai pas encore trouvé la bonne technique de lavage pour enlever complètement les traces de maquillage… Mais c’est peut-être à cause des machines à laver canadiennes qui sont pas HYPER efficaces ! À voir ce que ça donnera sur du moyen terme 😉
Claire

J’ai testé les lingettes lavables y’a bientôt 8 ans, j’étais une des premières clientes des Tendances d’Emma pour dire. Sauf qu’en fait, je suis revenue à ce que j’utilisais avant : le bon vieux gant de toilette à l’ancienne. Parce que c’est plus grand, que ça lave tout aussi bien, que j’ai pas besoin de le mettre dans un filet mais direct au bac à linge sale. Idem pour les fesses des enfants, j’avais pris les « gants » des tendances d’Emma, mais moi j’aime pas le caca, et c’était un peu petit je risquais encore de m’en mettre sur les doigts. Donc ouais c’est vachement moins glamour, mais c’est encore plus pratique, ça coûte moins cher, et en plus tu peux en avoir plein en recup’ vu qu’à part nous et les vieux, plus personne n’en utilise 😅
Steph

Fan aussi. Je ne jette pas. Je lave.
Claire (encore une autre !)

Ahhh je suis fan ! J’en utilise depuis plus d’un an, c’est tellement pratique !
Claire (mais pas la même)

C’est ni plus ni moins qu’une lavette ! Pour à 101% !
Françoise

 

Encore merci à tous pour vos messages / témoignages !
La semaine prochaine, je vous cause de livre audio… vous savez comment me contacter 🙂