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Doutes nocturnes

Faut-il que la nuit passe par là pour que mes angoisses remontent ? À longueur de journée, je pense endo, la nuit je rêve FIV et je vis avec mes amies grossesses et grossesses et grossesses.

Et j’ai une putain d’angoisse qui me ronge. Un truc que j’arrive pas à m’expliquer mais qui est là comme une grosse bulle noire qui grossit et grossit dans ma tête, et dans mon corps.

Ça, je les entends les « c’est la tête qui joue beaucoup sur la santé du corps ». Alors je m’épuise à chercher la sérénité. J’essaie très fort d’être positive. Et l’évidence me gifle. Je suis coupable. J’ai laissé tellement de colères, de jalousie, de rancunes peut-être pourrir à l’intérieur ; j’ai laissé mon corps se dégrader. J’ai pris du poids, j’ai cessé de l’écouter. Et si c’était moi qui avais tout laissé gangrener ? Les choses n’arrivent pas par hasard. Et mon corps a puni ma tête. Ce n’est ni la vie, ni le monde… c’est moi qui m’en veux à moi-même. Il a réagi au désintérêt que je lui portais ce corps. Et je ne sais plus quoi faire pour lui dire que je suis là. Que je ne le laisserai plus tomber.

C’est un cercle vicieux. Plus j’angoisse plus j’enrage. Plus j’enrage plus j’ai peur. De faire revenir cette foutue endo.

Mais rassurez-vous, demain ça ira mieux.