Amis du jour, bonjour !
En avril, le printemps tardait à pointer le bout de son nez (alors moi, ça me va hein) et la complainte incessante de mes collègues sur la fraîcheur insupportable a eu tendance à grignoter ma bonne humeur. Pour apaiser tout ça, rien de tel qu’une petite cosy fantasy… c’est parti !
Le Pitch :
Kiela, les gens, c’est pas son truc. Fort heureusement, elle est bibliothécaire archiviste dans la prestigieuse bibliothèque d’Alyssium. La Grande Bibliothèque n’échappe malheureusement pas au pillage et à la destruction des révolutionnaires, et Kiela se voit obligée de fuir, emportant avec elle le maximum d’ouvrages de magie, interdits à la population. Elle se réfugie sur son île natale, dans l’ancien cottage de ses parents, accompagnée de son assistant, Caz, une plante qui parle et se déplace. Sur son île, elle découvre une communauté soudée mais appauvrie par l’absence de magie, que seuls les magiciens d’Alyssium ont le droit de pratiquer. Sous le prétexte de vendre des confitures, Kiela et Caz tentent, par de petits sortilèges, de redonner l’espoir et la vie à la communauté qui les a si bien accueillis…
Mon avis :
Mais que c’est chou, et que ça fait du bien ! De base, je ne suis pas tellement le public de la cosy fantasy (cf. mon avis sur Le Cercle très secret des sorcières extraordinaires). Là, je l’ai écouté en VO sur Audible, et sincèrement, j’ai passé un excellent moment. Je n’ai pas de quoi pondre une analyse hyper poussée sur le pourquoi du comment… Sachez que je me suis drôlement attachée à Caz, la petite plante causante et pas très courageuse. J’ai adoré voir Keila redonner vie à son cottage (passion travaux, passion réno), gratter ses bouquins pour créer des sortilèges inoffensifs et discrets qui pourraient aider ses voisins. J’ai aimé la communauté soudée, la bienveillance sous la méfiance.
Alors oui, c’est un peu facile, oui, le lore tient sur un timbre poste ; on ne va pas se mentir, on nous dit « l’empire est méchant, y a des rebelles, mais ils sont pas bien finauds non plus, magie interdite », et on n’a pas vraiment besoin de plus. On est plutôt dans l’ambiance, tu vois ? Les arcs rédempteurs pleuvent, les méchants partent, le love interest est un green flag magistral (et garanti zéro smut), bon, je ne demandais pas beaucoup plus. Je me dis que si je devais créer mon Disneyland, ça serait peut-être ça. Alors oui, on est loin de la plume de James Joyce (ou de Hugo en français). Cela dit, tout comme le dessert n’est pas le plat le plus important du repas mais en fait tout le délice (si t’es un bec sucré, parce qu’ici, c’est team frometon et sauciflard), ce roman ne révolutionnera pas ta vie, mais c’est un petit bonbon. Clairement, c’était le petit week-end à la campagne dont j’avais besoin. Prends-le pour ce qu’il est, et tu risques de passer un très bon moment.
Pour info :
éditions Bragelonne, trad. de Clémentine Curie, 416 pages
