Ami du jour, bonjour !
On reparle BD aujourd’hui, faut bien que j’épuise les lectures graphiques que j’ai eues dernièrement, et dieu sait que ça se lit plus vite qu’un roman ! Je te cause d’un bouquin qui m’a fait de l’œil dès son arrivée au magasin, et puis le prix était sympa, alors hop, dans le sac !
Sarakontkoi ?
Qui ne connaît pas le célèbre Chevalier Noir, solitaire, assoiffé de justice, et… déprimant ? Celui qui saute de toit en toit à la poursuite des bandits pour aider son ami moustachu… mais si, l’inspecteur là ! Nan, je déconne, je connais Gordon quand même. Bref, tu prends ce Gus et tu le plonges dans le monde des contes classiques de notre enfance. Mais pas version Disney, nan, version Grimm ! De Pinocchio, à la Princesse au Petit Pois en passant par le Pays des merveilles jusque chez la Reine des Neiges, Batman t’entraîne dans un exercice de réécriture… pas toujours évident.
Tenpenskoi ?
À la lumière de ma dernière remarque, tu te doutes que ma lecture est loin d’être un coup de cœur intersidéral. Pour commencer, et même si ça te semble évident, c’est un opus hors continuité. On sort des arcs tortueux du Chevalier Noir et on réécrit des contes avec les personnages de l’univers de Batman. Si je n’ai pas été déçue par le dessin — ce qui est pourtant souvent le cas, surtout dans les comics, parce que la couv’ fait de belle promesses qu’elle tient rarement à l’intérieur — je dois avouer que les petites histoires, ces fameuses réécritures, m’ont fortement ennuyée. Et c’est moi, grande amoureuse de réécriture, qui vous dit ça !
Honnêtement, ça part un peu dans tous les sens, et s’il y a bien une ou deux cases qui marchent de-ci, de-là, pour un mot drôle ou touchant, c’est insuffisant pour moi. Je l’ai lu parce que je l’avais acheté et qu’il faisait partie de mon week-end à 1000. J’ai été curieuse de savoir ce qu’ils avaient fait de tel ou tel personnage (Robin devient Waynocchio, un petit garçon de bois qui ne rêve que d’une chose, passer plus de temps avec son cher Batman, par exemple). Bon, pourquoi pas. J’ai trouvé le tout pas folichon, souvent perché (attention, ce n’est que mon avis). Le tout sauvé par les très belles aquarelles de Dustin Nguyen, dont je vous pose un échantillon ici. Et puis moi, j’aime bien cette version choupi des personnages…
Pour info :
éditions Urban Comics, 192 pages, 10€





