Publié dans Highway to FIV

On connaît tous quelqu’un qui…

Salut les Loulous !

Pour le billet d’aujourd’hui, on arrête les ouin-ouins ! Je tiens d’avance à m’excuser pour tous les adorables zouzous qui se reconnaîtront… ce n’est pas méchant, mais il faut que ça sorte !
PS : je vous aime, que vous attendiez un bébé ou non 🙂

Des couples qui pédalent dans la semoule pour pondre un marmot, y’en a probablement dans votre entourage. Il n’est pas forcément question d’endométriose. Parfois, il s’agit simplement de difficultés… physiologiques dirons-nous.

Et là, on a droit à 3 types de réactions, auxquelles notre malheureux couple répond par un hochement de tête poli.

1/ Arrête d’y penser, ça viendra tout seul.
2/ Je connais un couple qui a eu les mêmes problèmes que toi, et ils ont réussi.
3/ Mais c’est pas que tout le monde est enceinte, c’est que tu y fais plus attention maintenant !

Alors là, laissez-moi vous répondre :

1/ J’essaie d’éviter d’être vulgaire mais… TA GUEULE ! C’est tout ce qu’on a envie de vous dire ! T’as faim, tu penses qu’à ça ? Ca te démange, tu penses à quoi ? À ça ! Alors me dis pas d’arrêter d’y penser, bordel de merde.

2/ Arrête de me parler des autres couples ! La plupart du temps, c’est des conneries, tu connais personne, t’as vu ça dans Baby Boom un dimanche quand tu zappais en pyjama dans ton canap’ ! Et pour les autres, ça marche toujours ! Bah moi, je connais des gens pour qui ça marche pas.

3/ NON, je n’ai pas l’IMPRESSION de voir des femmes enceintes partout quand j’apprends minimum 2 grossesses par mois. C’est un FAIT. Les copines de mon âge veulent elles aussi des gamins, c’est normal !

Je n’ai pas de réponse idéale à vous proposer. Mais petit conseil : au lieu de nous sortir ces clichés, posez des questions sur nos médecins, sur nos examens, posez les questions que vous vous posez vraiment, comme « est-ce qu’il y a vraiment des DVD pornos quand tu vas faire un spermogramme ? ». Et si vous êtes gênés, alors ne dites rien.

Sur ce les loulous, je vous fais des poutous !

 

Publié dans Highway to FIV

Là où tout commence…

Salut les loulous !

Certains d’entre vous auront peut-être remarqué l’apparition d’une nouvelle catégorie : Highway to FIV. Parce que, aujourd’hui, Chéri et moi avons pris une décision (enfin, j’ai demandé la permission de Chéri pour faire ce que je m’apprête à faire).

Nous avons découvert il y a à peu près un an que nous aurions du mal à concevoir un enfant. Ca ne vient pas de lui, ça ne vient pas de moi, ça vient de nous. Nous deux. Parfois, quand ça veut pas…

Alors, après avoir maudit le monde entier, pleuré, patienté, piqué des crises de nerf, de panique, de jalousie, bref, après être passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, j’ai décidé de parler de ça.

Parce que ça a un effet appaisant. Parce que je ne veux plus lâcher de bombes en plein milieu d’une conversation. Et parce que peut-être que vous aussi, vous faites face à cette situation.

Attention, je ne suis ni médecin, ni psy. Je parle d’expérience, de faits. Rien de tout ceci ne sera rationnel. Je vous parlerai de moments gênants, douloureux, mais surtout, je vous parlerai d’une aventure !

Mon cas n’est qu’un cas parmi des milliers. Alors peut-être que vous vous y reconnaîtrez, et peut-être que non. Dans tous les cas, je vous demande de la bienveillance. Et si ce que vous lisez ne vous plaît pas, alors ne lisez pas.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser le nom de la catégorie, le chemin de la FIV n’a rien d’une autoroute. C’est plutôt les routes escarpées de la vallée de Millau avant la construction du viaduc en pleine période estivale. C’est long, on peste, on a chaud, on trépigne, mais on chante à tue-tête, on pique-nique avec la famille de la voiture de devant et surtout, on garde en tête les jolies images de nos vacances.

À bientôt les loulous !