Amis du jour, bonjour !
Laissez-moi donc commencer par vous souhaiter à tous une bonne année, pleine de résolutions tenues (incluant la ponctualité, les régimes et l’abolition de la procrastination)… du moins jusqu’à fin janvier. Me voici me voilà, avec une surprise en revenant sur le blog et en jetant un œil aux stats : mais que vous est-il arrivé ? J’ai un pic monstrueux de visites le 2 janvier ! Plusieurs options :
– après les fêtes, je vous ai tellement manqué que la première chose que vous avez faite en vous relevant de votre indigestion d’huîtres au champagne (avec un peu de bûche glacée dans le vinaigre aux échalotes, ce que je vous pardonne, on n’a pas toujours les idées très claires après quelques verres), je vous ai tellement manqué, disais-je, que vous vous êtes jetés désespérément sur votre PC pour venir checker les nouvelles.
– on vous a offert le bouquin d’un sombre inconnu, vous avez tapé son nom sur Google histoire de voir un peu ce que c’est et de décider si vous allez le laisser croupir à côté de votre lit en vous promettant de vous mettre à lire (tiens, une autre résolution) ou bien vous créer un compte Priceminister pour le revendre (on sait jamais, un pignouf peut très bien être intéressé, lui).
– maman, l’ordi un 2 janvier, c’est pas cool !
Bref, toujours est-il que je vous remercie de la fidélité que vous avez témoignée en 2012. J’espère que notre petite communauté s’étendra, histoire de partager encore et encore ! Et ça promet, parce, eh, pendant les vacances, Super Papa a terminé la bibliothèque dans la maison de campagne familiale ! Un rêve de môme qui se réalise. Une. Vraie. Bibliothèque ! Bref, voici donc ma lecture de Noël, que j’avais sur mes étagères depuis un bout de temps, mais que ma coupine Maëlle et son amour pour Pullman m’ont plus ou moins poussée à lire. Si vous êtes arrivés jusqu’à ce stade du post, félicitations, attachez vos ceintures et c’est parti !

Sarakontkoi ?
Dans une Angleterre quasi intemporelle, les hommes, les femmes et les enfants naissent avec un daemon, sorte d’appendice de leur âme qui se promène à leur côté sous la forme d’animaux. La jeune Lyra a grandi parmi les érudits de Jordan College à Oxford, sous la tutelle d’un oncle absent. Elle y a développé une grande curiosité et une assurance insolente, et commence à se poser des questions sur les nombreuses disparitions d’enfants. Lorsque son oncle revient à Jordan College, après une de ses expéditions dans le grand Nord, et parle aux érudits de ce qu’il appelle la Poussière, chacun semble mal à l’aise. Lyra ne comprend pas ce qu’est la Poussière, ni pourquoi la belle et brillante Mme Coulter s’intéresse à elle au point de l’emmener avec elle à Londres. Mais lorsque le manteau de charme et d’intelligence de cette dernière se déchire, Lyra s’enfuit pour un voyage dans le Nord, sur les traces de son oncle et des enfants disparus, accompagnée d’une troupe de gitans. Commence un périple semé de dangers, mais aussi de découvertes et de drames.
Je me souviens avoir vu le film il y a quelques années. « Une honte », s’est exclamée Maëlle lorsque je le lui ai dit. « Rien à voir avec le bouquin ». Alors je lui ai répondu que je le lirais. « Fais-le dans un moment de détente, pendant des vacances », m’a-t-elle suggéré. Pullman, c’est un de ses héros. Bref, me voilà donc à me lancer dans cette aventure (une trilogie dont je n’ai pour le moment lu que le premier tome). Je m’attendais à un roman pour enfants. Il n’en est rien, même si, comme vous pouvez le voir sur la couverture, Gallimard l’a publié dans sa collection « Folio Junior ». Je vous accorde cependant que c’est un roman dont le personnage principal est un enfant.
Tenpenskoi ?
On plonge en fait dans un univers un peu « steampunk » (genre révolution industrielle, charbon, vapeur, acier et machines volantes type Zeppelin), sans vraiment connaître l’époque. On explore de nouvelles croyances, une nouvelle façon d’aborder la religion, tellement proche de la nôtre par ses pratiques, mais dont le contenu est légèrement modifié. Et on fait avec les personnages des découvertes scientifiques majeures, effrayantes et captivantes. J’ai aimé les personnages, la fraîcheur de leur franchise, et leur diversité. J’ai aimé ces nouvelles croyances, à la fois proches des nôtres et pourtant différentes par leur contenu. J’ai aimé la complexité de ce monde aux règles étranges, cette idée d’un petit bout de nôtre âme que l’on ne contrôlerait pas. Bref, Maëlle avait raison, du concept à l’écriture, des personnages aux péripéties, ce livre a tout d’une grande épopée. Le tome 2 pour dans pas longtemps (là je suis plongée dans la relecture de The Host, de Stephenie Meyer).
Bisous mes choux (avec un x à la fin, parce que c’est comme ça que se pluralisent bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, et pou).
Pour info :
Pour cette édition : Gallimard Jeunesse, collection Folio Junior, 504 pages, 8,40€ chez votre libraire !
Pour l’édition grand format : Gallimard Jeunesse, collection Grand format littérature, 360 pages, 17,80€ chez votre libraire.
Pour l’édition adulte : Gallimard, collection Folio SF, 533 pages, 7,50€ chez votre libraire.