Amis du jour, bonjour !
Je ne le dirai jamais assez, mais nous vivons une époque formidable (par certains côtés, ne poussons pas le bouchon). Lorsque des plateformes comme NetGalley nous permettent de découvrir des romans en version numérique ou audio, on aurait tort de s’en priver ! Sans ça, je ne me serais probablement pas arrêtée sur ce roman-ci.
Le Pitch
Liz a hérité de sa mère son amour des comédies romantiques, auxquelles elle se raccroche d’autant plus depuis son décès. D’ailleurs, dans sa vie, il y a ça, ses tenues rétro-cute, et l’agacement intersidéral qu’elle éprouve pour Wes, son voisin, à qui elle mène une guerre sans merci pour une place de parking en face de chez eux. Enfin, ça, c’était avant le retour de l’ancien grand amour de Liz et meilleur ami de Wes, qui pourrait bien redistribuer les cartes…
Mon avis
Ce roman et moi, on est un peu partis du mauvais pied. Sur toute la première partie, j’ai chopé des migraines ophtalmiques à force de rouler des yeux, et ce pour deux raisons : la première, je déteste le name dropping. Tu sais, cette pratique qui consiste à te bombarder de noms de films que tu adores, genre « eh, t’as vu, on a trop les mêmes ref’, on kiffe toutes les deux ces films que tout le monde trouve nuls ». Je suis moi-même grande adoratrice des comédies romantiques devant l’éternel, mais je sais reconnaître que beaucoup d’entre elles sont surannées. Et les voir portées aux nues comme si elles étaient une référence en termes de… bah de romantisme, dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, j’ai un peu grincé des dents. J’aurais aimé qu’on me propose d’autres modèles.
La seconde chose que je déteste, c’est quand un gars apprend à une fille comment se comporter et s’habiller pour plaire à un autre gars. En l’occurrence, ce côté-ci a été gommé par le dernier tiers du livre où le love interest semble s’intéresser à autre chose qu’aux fringues de la protagoniste. Et puisqu’on découpe le roman en tiers, parlons du premier, pendant lequel Liz tourne en boucle sur sa place de parking, et « il est trop beau » et la place de parking et « mes comédies romantiques » et la place de parking… bref, c’est long. Un petit élagage n’aurait pas été de trop.
En conclusion, c’est malgré tout mignon comme romance. Je ne la mettrai pas en haut du panier, parce qu’elle ne fait que réécrire ce que j’ai déjà lu 100 fois, mais c’est un texte sympa, que je recommanderai sans souci aux ados romantiques, et qui s’inscrit à merveille dans la ligne éditoriale de Comet, nouveau fournisseur de mignonneries pour (très) jeunes adultes.
Pour info :
éditions Comet, trad. de Charlotte Le Chapelain, 384 pages, 19.95€



