Publié dans N'importe quoi

Welcome 2019

Ami du jour, (premier) bonjour (de l’année) !

Tu as dû le remarquer, j’ai pris un peu de distance ces derniers temps. D’une part parce que ma (notre) situation perso ne me le permettait pas — manque de recul, toussa toussa — mais aussi parce que je ne parvenais plus à avancer dans mes lectures, ni à te trouver ces petites pépites qui faisaient papillonner mes doigts sur le clavier et mon cœur dans ma poitrine (si si, je te jure).

Alors voilà, je reviens en 2019, pas avec de bonnes résolutions, mais avec un bagage sympa d’idées foutrement excitantes. Je ne promets pas de lire plus, ni plus vite. Mais surtout, je me promets de ne pas enterrer mes projets avant d’avoir essayé.

Pour commencer, on a vidé la chambre-dépôt, qui servira au bébé. Plus de lit à barreaux, de tour de lit, de bodys, de petits chaussons. Tout est au grenier. Et on a trié. Et jeté. C’est libérateur.

Et si l’année commence comme ça, je me dis qu’elle ne peut qu’être pleine de projets, et plus de regrets.

Alors je ne te souhaite rien de particulier, si ce n’est de vivre à fond cette année. Plante-toi, repousse la lessive et le moment de trier tes papiers, glande sur le canap’ tout le dimanche, fais le tour du monde, ou celui du marché le samedi matin. Entame un régime, arrête de fumer, reprends un mois après, ne va pas au sport, mange bio, fais les soldes, recycle. Manifeste, sois pour ou contre. Sois généreux, jaloux, colérique, amoureux, gentil, injuste, patient. Sois seul, soyez nombreux. Quoi qu’il arrive, fais-le bien. Mais ne vis rien comme un échec ou une perte de temps. Parce que cette année, et l’année prochaine, et toutes les autres, c’est ça, la vie.

Banannée les copains.

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The sound of silence

Amis du jour, bonjour !

Petit billet d’humeur aujourd’hui, une fois n’est pas coutume. J’ai presque terminé Le Fléau, de Stephen King (enfin !). J’ai entamé Brexit Romance, de Clémentine Beauvais (et je suis désolée, mais Bookstagram, tu m’as trompée sur la marchandise… je n’aime pas du tout ! Mais je t’en parlerai plus longuement dans un billet dédié) et Dans la forêt, de Jean Hegland.

Mais rien à voir avec le schmilblick, aujourd’hui, je vous cause de la solitude et du silence.

Au cours de ma (courte) vie, je me suis vue grandir et évoluer (heureusement !). Avant d’aller vivre à Paris, hors de question pour moi de manger ou boire un café seule à la terrasse d’un resto. Et ne parlons pas de me faire un ciné en solitaire ! Tout a commencé les premières fois où je suis montée seule dans le bus, où mes confrères lycéens ne montaient qu’en groupuscules bruyants. La solitude posait sur moi son œil immense, et me désignait de son doigt implacable. « Tu es seule », ricanait-elle.

La solitude m’effrayait au point de suivre frénétiquement mes copines au collège pour ne pas marcher seule dans les couloirs. Désolée Véro, je sais que j’ai été un vrai pot de colle.

Et puis Paris. Pas le choix. Je ne connais personne. Personne ne veut déjeuner avec moi. Aller au ciné avec moi. Que faire ? Rester seule ? Me forcer à parler à des gens ? Pourquoi pas. Et je me suis fait des ami(e)s d’ailleurs. Mais surtout, arrêter d’attendre, de talonner le premier venu, de jouer les ombres vivantes. J’ai mangé seule à la terrasse bondée d’un petit resto italien à Saint-Michel. J’ai pris une carte UGC Illimité et je me suis tapé tout ce qu’il était possible de voir sur les toiles de la Défense et des Halles (en V.O. s’il vous plaît).

À présent, la solitude est une amie. Je comprends qu’on ne l’apprécie pas, elle est souvent incomprise. Mais moi, j’aime. J’aime me plonger dans un bouquin, seule. Je sens encore quelques regards inquiets : « mais, elle est toute seule ? » Et surtout, je sens la peur des autres. Ceux qui viennent violer ma solitude pour tromper la leur.

J’aime les gens. Mais si j’ai le nez plongé dans un bouquin, j’aime le silence. Et par silence, je n’entends pas l’absence de bruit. Je veux dire que j’aime qu’on ne me parle pas. Et si le silence s’installe entre vous et moi, ne soyez pas gêné, accueillez-le comme un ami, une pause, un moment à vous et à moi. Et ne me parlez pas. Si je veux parler, alors je baisserai mon livre. Dans le cas contraire, dites-vous que c’est comme si vous aviez décidé de faire irruption dans mes toilettes alors que j’ai encore le pantalon sur les chevilles.

Allez, poutous sur vous.

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Soir de deuil

Aujourd’hui, pas de mot, pas de livre. Aujourd’hui, un au revoir à un morceau de l’un des monuments les plus importants, les plus marquants de l’histoire de Berlin. L’atteinte à la vie d’un musée à l’espoir. Hier, dans la nuit, 6 mètres du mur de Berlin appelée East-Side Gallery, peinte sur un kilomètre de messages d’espoir imaginés par les plus grands artistes, ont été démantelés pans par pans au profit d’un projet immobilier.

La mairie de Berlin affirme que le mur reprendra sa place après les travaux. Avant d’être de nouveau déconstruit pour laisser la place à un pont et à une piste cyclable. Et si on interdisait les cadenas sur notre pont des Arts, qu’on démontait le dernier étage de la Tour Eiffel, si on interdisait les artistes sur la butte Montmartre ? Si on construisait des bureaux dans les jardins de Versailles ? Je vous laisse voir.

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Halte au manque d’hygiène… orthographique

Bonjour à tous !

Aujourd’hui,  j’ai quelques mots à vous faire découvrir, mais je les garde pour plus tard. Le sujet de ce billet-ci est sérieux, et va sûrement m’attirer les foudres de mes proches, et probablement de quelques lecteurs. « Intolérante », « élitiste », « crâneuse », va-t-on crier, en me pointant du doigt accusateur du peuple injustement flagellé.

Je ne vous flagelle pas, pas plus que je ne me sens supérieure, plus intelligente ou meilleure. Mais aujourd’hui, il devient vital pour moi de partager avec vous ce détail que chacun semble vouloir ignorer : tout comme vous détestez les pieds qui sentent mauvais, l’haleine de chacal de votre voisin (que vous évitez soigneusement lorsque vous empruntez vos escaliers) ou encore l’odeur de la transpiration de 3 jours de votre copain couverte par un Hugo Boss douteux, je suis dégoûtée par… le manque de respect aux règles orthographiques et grammaticales que j’observe au quotidien.

De la même manière que vous aimeriez que votre voisin adopte une hygiène buccale plus saine, j’aimerais que l’on adopte à mon égard un peu d’hygiène du langage.

Je vous parle souvent de ma maman, lorsqu’elle me conseille des bouquins, ou qu’elle me fait des remarques fort à propos sur tel ou tel sujet. Il est temps de vous la présenter telle que je la vois, telle que je suis fière de la connaître. Toute petite, ma maman n’avait qu’un rêve, un seul : devenir grande. Pas pour conduire, pour boire ou avoir le droit de rentrer à l’heure qu’elle voulait. Non, si elle levait vers les adultes son regard plein d’espoir et d’attentes, c’est parce qu’elle pensait qu’en grandissant, elle arrêterait de faire des fautes d’orthographe.

La peur, la terreur qu’elle ressent aujourd’hui à l’idée d’écrire une lettre n’a d’égal que la déception qu’elle a encaissée en découvrant que l’âge n’avait rien à voir avec les fautes d’orthographe. De la même façon que je ne peux comprendre les mathématiques par manque de logique, elle n’arrive pas à appliquer les règles de français qu’elle connaît pourtant sur le bout des doigts à force de nous les faire répéter. Et parce que cette peur des fautes l’empêche de vivre, elle a décidé que jamais ses enfants n’auraient à subir les humiliations qu’elle a connues. Ainsi, je raconte souvent en souriant qu’à deux ans, je savais déjà écrire le mot nuit. N-U-I-T. « T !!! » a souvent hurlé ma mère avant que je n’assimile l’orthographe tordue du mot qui me hante encore aujourd’hui. Mes sœurs et moi sommes donc fières de posséder ce don de pouvoir écrire sans craindre les moqueries de nos professeurs et de nos amis. Ce qui n’est pas le cas de ma maman, parce que des amis moqueurs, elle en a, qui ne se doutent pas de la lame qu’ils remuent en riant au fond du cœur de la petite fille terrorisée et honteuse qu’elle porte encore en elle.

« Errare humanum est » si vous me permettez l’expression : se tromper est humain. Même moi, par inattention ou par ignorance, je me trompe, et j’orthographie mal, ou bien j’oublie ou je rajoute des « s », je conjugue mal. D’ailleurs, en relisant mes billets, je suis parfois outrée par mes propres erreurs. Je ne juge pas ceux qui, comme ma maman, ne peuvent pas « écrire droit » (signification réelle de « ortho-graphe » en grec ancien). Je ne jette pas la pierre à ceux qui ne SAVENT pas écrire.

Mais pour les autres, comme vous demanderiez à votre voisin de se laver les dents, à votre pote de prendre une douche ou à votre aimé de ne pas enlever ses chaussures, je vous demande, si vous le pouvez, d’arrêter d’écrire n’importe comment parce que c’est plus rapide. Pensez à ce que vous écrivez (déjà, ça vous évitera de dire des âneries), et réfléchissez vraiment à COMMENT vous devez l’écrire. Arrêtez de m’envoyer « sava », lorsque ostensiblement je vous réponds « oui, ça va ». Ç-A espace V-A. Et même, si ça vous fait rigoureusement chier, ne mettez pas la cédille, c’est chiant à trouver sur la plupart des claviers de téléphone. Mais merde, le « s » au pluriel. « Si j’avais » au lieu de « si j’aurais ». De la même façon que les pieds de Jacques vous répugnent, moi c’est cette facilité et cette nonchalance qui m’agacent. Sommes-nous trop biens, trop occupés, trop pressés pour faire un effort d’orthographe ? Alors utilisez des abréviations — dsl, tkt, ms, etc. — mais STOP aux fautes. Si je vous poste des mots compliqués ici, ce n’est pas pour faire la maligne ou faire étalage de ma confiture de culture, mais pour prouver que les mots ne mangent pas, même correctement orthographiés.

Je me souviens avec nostalgie de mes 13 ans en revoyant ma sœur, quand on pouvait faire les malins parce qu’on écrivait en « langage SMS » et que ça faisait bien. Bordel de merde, on a pour la plupart plus de 20 piges, il est temps de grandir, et de prendre le temps de faire les choses correctement. Je ne serai plus le vilain petit canard d’intello qui écrit ses mots en entier. Je ne jugerai pas non plus ceux qui ne savent pas. Ne pas savoir n’est pas un crime. Mais dans notre condition d’humains, ne pas vouloir savoir en est un. Si vous demandez de mes nouvelles, faites-le en deux mots, et je ne quitterai pas mes chaussures dans votre salon. Faites-le pour moi, et faites-le pour elle aussi, ma maman.

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Hissons nos couleurs !

Non, il ne s’agit pas d’une chanson pirate… Je parle bien entendu de nos chères couleurs auvergnates. Voilà maintenant quelques jours que Clermont-Ferrand, et toute l’Auvergne d’ailleurs, s’habille de jaune et de bleu.

Le rugby, on aime ou on n’aime pas. On perd ou on gagne, c’est le jeu. Et ce n’est pas vraiment ce qui compte. Le rugby, moi, je ne suis pas fan. Et pourtant…

Pourtant, ce soir, je serai comprimée entre un homme barbu qui me bouche la vue et une horde de filles en furies hurlant tous « allez les jaunes et bleus ! » Pourquoi ? Pas pour le plaisir de sentir ces fumets de fauve qui émanent de la foule. Pas pour me percer les tympans à écouter les cornes hurler… Non, parce que se sentir vibrer en même temps que la foule, ressentir ce désir commun qui unit les auvergnats au-delà de l’individuel quotidien, c’est totalement magique.

Voilà pourquoi, que vous aimiez le rugby ou non, ce soir est le soir idéal pour prendre un bain de foule ! Soyons fiers d’être auvergnats !

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Hello world!

« Welcome to WordPress.com. This is your first post. Edit or delete it and start blogging!  »

Ce qui veut dire, à peu de choses près :
« Bienvenue sur Worldpress.com. Ceci est votre premier billet. Editez-le ou bien supprimez-le, et commencez à blogger ! »

Mon premier geste a été de le supprmier, mais tout compte fait, je vais le garder. Parce que c’est sympa comme intro, « Hello World! »… Je vais saturer leur serveur de billets inutiles, et ils m’en remercient…

Cela dit, heureusement qu’ils sont là pour nous donner notre petit coin de chez nous !

Et puisque c’est chez moi, eh bien, c’est moi qui vais refaire la déco ! Et comme les adolescentes pré- et post-pubères le font souvent, je vais accrocher des photos partout, donner mon avis sur tout, et pourquoi pas des avis sur les livres et les films que j’ai vus (ou que d’autres ont vus), raconter des rencontres…

A très bientôt !

clapPS : pour info, certaines photos qui se trouvent sur ce blog (dont ce merveilleux clap) ont été pêchées ici.