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La pensée qui panse #23

Salut cher lecteur de Derrière mes Binocles !

Aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas te parler de lecture, de mot bizarre ou de FIV. J’ai plutôt envie de te dire ce qui me passe par la tête, un billet d’humeur quoi.

D’où est-ce que ça vient ? Figure-toi qu’hier soir, quand on s’est couchés Chéri et moi, Chéri a bien vu qu’il y avait un truc qui n’allait pas. Un truc qui me rongeait de dedans, mais dont je ne parlais pas (ce qui est très rare, vu les flots de paroles dont j’abreuve mon auditoire, volontaire ou non, l’auditoire). Il m’a dit « en ce moment, je comprends pas, tu vois que le noir ». Et là, tout est sorti.

Je lui ai dit à quel point j’étais en colère, et triste, et à quel point je me sentais impuissante devant le grand désastre qu’est l’humanité. Ne monte pas sur tes grands chevaux genre « ouais, y’a des belles choses, y’a des gens qui se battent, étou étou ». C’est ce qu’a commencé à me dire Chéri. Mais ça ne marche plus. Pour un truc bien, t’en as cent qui merdent.

Et d’un coup, je me suis rendu compte de ce qui m’attristait vraiment. C’est que toutes ces personnes bien pensantes, qui agissent bien, qui essaient de changer les choses, ne font que pointer du doigt ce que je fais mal. À quel point mon Nutella tue les forêts, mes serviettes hygiéniques et mes sacs en plastique polluent les océans, à quel point mon étroitesse d’esprit m’empêche de voir la différence chez l’Autre. Je me sens rabaissée, infantilisée, je ne vois qu’une chose : on me fait la leçon parce que je ne suis, dans les yeux du bien pensant, qu’une merde égoïste.

Ma proposition : au lieu de me montrer ce que je fais mal, montre-moi (et non explique-moi, c’est trop facile sinon) comment je peux faire bien.

Montre à celui qui pollue comment réparer. Montre à celui qui utilise un sac en plastique comment coudre un sac en tissu (ou où se le procurer). Donne à celui qui bouffe son Nutella ta recette personnelle pour en fabriquer. Accompagne le raciste ou l’homophobe. Ou tout bêtement, partage ton expérience de cadre en reconversion ès parmaculture, femme ou mère célibataire / avortée / déplorée, homme en dépression, ado paumé, spécialiste du compost, transgenre assumé (ou non). Parce que les gens, en fait, ils sont aussi paumés que tu l’as été à tes débuts, et ils pourraient vraiment profiter de ton expérience et de tes conseils. Bref, fais tourner mec/meuf.

J’espère que c’est ce que je fais à mon échelle. Maladroitement encore, c’est vrai. Parce qu’au fond, on est tous des sales cons d’égoïstes, ni pires, ni meilleurs les uns que les autres. On est juste pas obligés de se l’envoyer par la tronche. Parce qu’après, c’est comme les gosses : on se persuade qu’on ne vaut pas mieux, et on n’avance pas. C’est mieux si on met toute cette énergie au profit de ce dont on s’est volontairement coupés depuis longtemps : l’écosystème dans lequel on vit, le cercle vertueux de la Vie. Et ça, c’est Rafiki qui le dit.

Et si t’es OK, bah fais passer le mot, chez tes amis, tes parents, sur tes réseaux sociaux toussa toussa 🙂

Publié dans La pensée qui panse, Madame Je-Sais-Tout

La pensée qui panse #22

Ami du jour, bonjour !

Dernièrement, j’ai traversé une période pas jolie jolie. Des choses qui n’allaient pas. Ou bien moi, tout simplement, qui ne voyait que ça. Toujours est-il que je me suis extirpée tant bien que mal de cette merde, sous les yeux inquiets de mon adoré, en écoutant des choses et des personnes qui font du bien à la tête. Qui parlent d’amour de soi, de confiance et j’en passe. Bref. Parmi ces personnes se trouve l’acteur et comédien Zachary Levi, que tu as peut-être vu dernièrement dans le film Shazam !

Lors d’un échange entre Zachary avec Jay Shetty (dont je te recommande les vidéos si tu es anglophone) sur la santé mentale, mon oreille a été accrochée par une citation. En voici la retranscription :

On n’arrête pas de jouer parce qu’on vieillit. On vieillit parce qu’on arrête de jouer.
(We don’t stop playing because we get old. We get old because we stop playing.)

Ce sont des mots empruntés à Oliver Wendell Holmes, écrivain, médecin, essayiste et poète américain du XIXe. Je les aime beaucoup. Jay Shetty appuie sur le fait que, quoi que l’on entende par « jouer », il est important de garder des yeux d’enfant, et non de se conduire comme un enfant. Voir le monde simplement, être soi, et non ce qu’on attend de nous. Se faire confiance. Parce que jouer, c’est aussi ça. Être là où on est, pas demain, pas aujourd’hui, mais maintenant. Comme un enfant.

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La pensée qui panse #21

Ami du jour, bonjour !

Ce billet, ça fait un bout de temps qu’il attend de sortir. Au début, c’était une petite graine qui germait… et puis ensuite, il s’est mis à fleurir, à attendre son heure, et là, on tombe dans la macération tellement j’ai attendu.

Donc je vous livre mes réflexions (puisque c’est bien de ça qu’il s’agit) en vrac.

L’autre jour, je regardais la télévision sur une chaîne de la TNT, ce que je fais rarement depuis quelques temps (merci Netflix). Je suis tombée sur une publicité pour un mascara. Ca faisait « bla bla bla… effet papillon… bla bla bla… des cils incroyables… bla bla bla… des cils deux fois plus longs et sans paquet ». Comme une grande partie de la population, je suis une femme. Et comme une grande partie des femmes, j’utilie du mascara. Mais bordel, ça se voit que la meuf porte des faux cils ! Je le sais, la marque le sait. Et la consommatrice le sait. Mais pourquoi est-ce qu’elle achète alors ? Elle sait qu’on lui ment pourtant. Ca me dépasse. Ca et les pubs de démaquillant. La meuf, tu le vois qu’elle a une couche de fond de teint épais comme une feuille Canson 160g ! Mais tu l’achètes quand même ce truc parce que sa peau a l’air vachement lisse dans ta télé… Et je ne te parle pas des produits miracles pour mincir, de la bouffe sans colorant-artificiel-petite-étoile-mais-y’a-quand-même-des-colorants-parce-que-tu-serais-tellement-con-que-t’achèterais-pas-de-jus-de-fruit-s’il-avait-pas-une-jolie-couleur. Je m’en fous de la couleur de mon jus, de ma viande, que mon pull ou mes dents soient moins blancs. Je prends soin de moi, de mes affaires, je mange ce qui se mange peu importe la couleur de la bouffe.

Là, je me suis mise à juger mes comparses. Je n’ai pas pu m’en empêcher. (Bah oui, personne n’est parfait, et je te défie de me dire que tu ne l’as jamais fait) Et puis, je me suis sentie coupable.

Ce qui m’a amenée à une seconde réflexion. La bienveillance. On en parle beaucoup dernièrement et j’aime ça. Parce que pendant des années, on nous a tabassés à coup de tolérance, d’égalité. On nous a dit « tolérez ! » ou « acceptez ! » ou encore « ne faites pas de différence ! » mais à aucun moment on ne nous a dit « faites preuve de bienveillance ». D’une part, la manière dont tes voisins vivent leur vie de te regarde pas. D’autre part, il faut différencier « comprendre » et « accepter ». Par exemple, je ne comprends pas toujours les choix de mes amis. Mais qui suis-je pour juger ? S’ils sont heureux, que leurs choix ne m’affectent pas. Pourquoi ne pas simplement leur accorder un peu de ma bienveillance, et, seulement s’ils me le demandent, de l’attention, des conseils, un avis ? S’ils veulent acheter un mascara qui rendra leurs cils super longs, super résistants, même si j’ai envie de leur hurler que c’est de la connerie-mais-enfin-tu-vois-bien-que-c’est-des-faux-cils-brodel, je me contente de les regarder se trouver beaux, et de sincèrement partager leur bonheur.

Je ne suis ni mieux ni pire, mais parfois, la lucidité frappe à ma porte, et dans ces moments-là, j’ai besoin de partager tout ça avec vous.

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La pensée qui panse #20

Ami du jour, bonjour !

J’ai un million de trucs à partager avec toi, mais pour aujourd’hui, je ne me ferai que passeuse d’info. Ce week-end, j’ai fêté mes 30 ans (youpi !) autour d’un BBQ le samedi midi. Le soir, après un repas de restes improvisé (et je parle des restes de bouffe, pas des restes d’amis) nous avons philosophé jusqu’à pas d’heure autour d’un saladier de pastèque et de quelques bougies à la citronnelle.

Flo, Alex, Fanny, Maëlle, Aurel, Joann, Jean-Noël et moi avons beaucoup échangé sur divers sujets, notamment sur Youtube et ses vidéos. Vous savez que les vidéos des Booktubeurs et autres Youtubeurs sont mes compagnes de travail, je vous le répète assez. Il nous a été conseillé de jeter un œil à ce qu’il se passait sur la chaîne de Et tout le monde s’en fout. Et là, je dis OUI !

Mon très cher époux a cru bon ce matin de faire une petite sélection et m’a envoyé la vidéo ci-dessous. Le gars s’appelle Axel Lattuada. Et là, il te parle d’émotion et de sentiment. Et il t’explique qu’en fait, tu n’es pas victime de tes émotions, mais que c’est ton corps qui te parle, et essaie de te faire AGIR ! Tu n’es donc pas passif, puisque du moment où tu décryptes les messages de ton corps et que tu fais quelque chose pour y remédier, bah il te fout la paix, et tu es heureux. C’est pourquoi il est urgent de commencer à s’écouter.

Moi, je te file le lien, et je t’encourage vivement à regarder cette vidéo de quelques minutes. Ca ne mange pas de pain, et ça pourrait changer ta vie 🙂

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La pensée qui panse #19

Ami du jour, bonjour !

Peut-être que tu es tombé, tout à fait par hasard, sur la page Facebook du blog hier, ou ce matin. Peut-être que tu as vu que j’avais rencontré, grâce à mon merveilleux époux, à la librairie Les Volcans, le président de l’Académie Goncourt, le maître des dictées (ma grande passion), l’amoureux des mots et des livres, M. Bernard Pivot.

Enfin, rencontré, c’est vite dit. Tu as toujours une montagne de choses à dire tandis que tu attends, que tes genoux s’entrechoquent et que ton cœur s’emballe. Et puis, tu es devant lui, tu lui sors un truc à peu près cohérent… qu’il n’écoute pas tellement il est occupé à signer ton foutu bouquin. J’ai eu 30 secondes avec lui, il m’a à peine vue passer. Et mon cœur saigne.

Mais enfin, j’en profite pour partager avec toi une petite morale sympa, que j’ai trouvée drôle, bien que très vraie.

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La pensée qui panse #18

Amis du jour, bonjour !

Aujourd’hui, Facebook a rappelé à mon souvenir un truc entendu comme ça, que j’avais cru bon de partager à l’époque.

C’était toujours aussi vrai ce matin quand j’ai ouvert l’appli et que ce « Nous avons pensé que vous voudriez revoir ce souvenir d’il y a 6 ans » (ou 7) m’a sauté à la figure. Ce n’est donc pas de moi, je ne me souviens même pas qui a dit ça, et Google ne m’a pas aidée pour le coup… alors je vous la donne, cette pensée. Vous pourrez en faire ce que vous voulez 🙂

« Tout le monde parle de laisser un meilleur monde à nos enfants.
Personne ne parle de laisser de meilleurs enfants à notre monde. »

En cadeau, Mickael Jackson appuie notre pensée du jour avec cette très jolie chanson qui dit :

Il ze world
Mékit eu béteur plesse
For you and for mi
And zi entaïre iouman resse

Soit :
Guéris le monde
Fais-en un meilleur endroit
Pour toi et pour moi
Et la race humaine toute entière

Allez, bisous !

Kasdédi pour ma Belle Brune
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La pensée qui panse #17

Amis du jour, bonjour !

Avant de partager avec vous les pensées de Jacques Salomé par le truchement (j’en ferai un mot du jour, promis) de ma chère amie Fanny, je partage avec vous mes petits bonheurs du jour.

Le premier : nous avons planté avec Chéri des herbes aromatiques et ça y est, nous avons un petit tapis tout vert et tout doux dans la zone persil (non mais c’est super important !). Secondo, j’ai offert ce Noël à Chéri une (hypothétique) couverture faite de petits carrés Granny en crochet. J’ai sous-estimé le travail parce qu’à Noël, bah j’en avais pas fait la moitié. Et aujourd’hui, je viens ENFIN de terminer les 785 petits carrés que je dois maintenant assembler. Hashtag trop fière. C’était la minute OSEF.

Revenons donc à nos moutons et à Jacques Salomé, écrivain et psychologue français.

Être heureux ne dépend pas seulement de l’irruption d’un événement gratifiant ou bienveillant dans notre vie, mais surtout de notre capacité à accueillir, à protéger et à amplifier cet événement sans le parasiter par des pensées toxiques.

Le bonheur ne tombe pas du ciel tel un steak à qui lève la tête en ouvrant la bouche. Des trucs chouettes, il en arrive. Mais seuls et livrés à eux-mêmes, ces petits trucs ne sont que des zizis sauteurs qui une fois remontés parcourent notre bureau en sautillant pour finir par tomber derrière et mourir dans les moutons de poussière qui s’accumulent le long du mur taupe de l’open space.

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La pensée qui panse #16

Amis du jour, bonjour !

Bon, mini pause dans les mots du jour, je pense que j’ai besoin de trouver LE mot qui vous fera frémir comme moi, de ressentir à nouveau cette flamme et cette fébrilité qui s’emparent de moi à l’idée de faire la maligne sur les pages de mon blog… Certains d’entre vous pourtant essaient de me souffler des idées…

En attendant, je tiens à partager avec vous un truc qui m’a mise en joie. Je pense avoir rebattu les oreilles de Chéri, mais aussi de mes parents, de mes collègues, et j’en passe. Alors je partage avec vous.

L’autre jour, je me pomponnais avant de descendre prendre le petit dej’ que Chéri prépare méticuleusement tous les matins. Enfin, se pomponner chez moi, ça se limite à tartiner mes joues de crème (mais que quand ça me brûle, hein, on attend le dernier moment), appliquer du mascara pour ne pas ressembler à un figurant de The Walking Dead, et essayer de faire quelque chose de mes cheveux qui, quand ils sont propres, rédigent et signent leur déclaration d’indépendance genre « un chouchou, tu t’moques ma gueule ? »

Disons que j’essayais de me rendre présentable. En appliquant ma crème, je faisais comme toutes les femmes, de jolies grimaces à mon reflet, quand j’ai aperçu, au coin de chacun de mes yeux, trois petites crevasses (des crevassounettes, hein, c’est pas non plus le Grand Canyon). Des pâtes d’oie, comme on appelle ça. Pour moi, ce sont les rides du sourire. J’ai 30 ans. Ce sont mes premières rides. Et ce sont celles que marque mon sourire sur mon visage. Les premières. Et je me dis que j’ai de la chance, que la première chose qui ait marqué visiblement mon corps — au-delà de mon laisser aller et des 20 kg que j’ai pris dernièrement mais que j’essaie de reperdre — ce soit mon bonheur.

Et là, je me dis que tout ne va pas si mal 🙂

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La pensée qui panse #15

Amis du jour, bonjour !

Honte à moi, hier j’étais trop épuisée pour poster quoi que ce soit ! Je pense bien que votre cosmos s’en est trouvé anéanti. Mes yeux sont restés rivés sur l’écran de mon ordinateur de bureau toute la journée, si bien qu’à la fin, ils étaient tellement secs qu’ils crissaient quand je clignais.

Du coup, je me rattrape aujourd’hui avec, une fois n’est pas coutume, une réflexion personnelle. Ce matin, j’écoutais France Bleue Pays d’Auvergne en allant au boulot. Horoscope, infos (que j’essaie égoïstement de ne plus écouter), puis est arrivée la traditionnelle météo. Et là, après un sponsor chelou que je n’écoute jamais tellement je m’en fiche comme de ma première culotte (Tryba, porte volets et fenêtres je crois), le présentateur commence par « aujoud’hui, pas mieux qu’hier, on ouvre les volets sur des grisailles matinales ». Oui, notre début de printemps n’est pas très ensoleillé.

Alors je me suis dit ceci : personne n’aime la pluie. Et la question qui m’est venue est : déteste-t-on réellement la pluie ? Ou est-ce le discours négatif de M. Météo qui nous fout le cafard ? Grisaille, en plus, c’est moche comme mot… S’il nous disait plutôt « encore une belle journée pour observer les escargots, sortez le ciré et les bottes de pluie et allez vous promener » ?

Tout est histoire de perspective. Moi j’aime bien la pluie. Quand il fait froid, je mets un pull de plus. J’aime bien le soleil aussi. Alors je me dis que si le message était plus positif… Du coup, je cite un de mes dessins-animés préférés, j’ai nommé Chicken Run (courez le voir si ce n’est déjà fait) :

« Tout ça, c’est dans ta tête M. Tweedy ! »

Tout ça, mes amis, c’est dans votre tête. Sortez les parapluies-grenouille, enfilez un col roulé, la pluie n’a jamais tué personne 🙂

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La pensée qui panse #14

Amis du jour, bonjour !

Vous pensiez peut-être que je vous avais oubliés ? Que j’avais laissé la triste mélancolie du lundi me noyer sous ce ciel de printemps nuageux ? Eh bien non. Je suis là, fidèle au poste, avec une très juste reflexion de Doris Lussier :

« Et quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux, c’est l’humour. »

Voilà qui est intéressant. À l’heure où la parole se libère. Où chacun prend ou gagne le droit de s’exprimer. Où s’exprimer ne veut d’ailleurs plus dire grand chose. La communication est au cœur de tous les combats, de tous les débats. Mais il faut communiquer komilfo, hein ! Surtout si le sujet est grave ! Mais l’humour n’est pas toujours un manque de respect. Il peut aider à extérioriser des pensées que l’on s’interdit.

Mieux vaut ça que tout laisser pourrir, non ? 😉