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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 3 : Les crèmes et déos

Ami du jour, bonjour !

Ah, cette fois, tu m’as causé un peu, on va pouvoir avoir quelques retours. Mais quand même, révolutionner ta salle de bain, ça a l’air de te foutre un peu les boules. Aujourd’hui, on va causer des crèmes (et des déos, que je mets dans la même catégorie de produits). Après la brosse à dents et le shampoing, c’est la 3e famille de produits dont j’ai décidé de m’occuper.

Pourquoi tu fais ça ?

Je dois avouer qu’au départ, j’ai cherché des alternatives aux crèmes et aux déos classiques à cause de ces perturbateurs endocriniens et autres aluminiums dont on parle tant. Connerie ou pas connerie, psychologique ou pas, ça me perturbait, parce que je suis en pleine PMA (tu le sais si tu suis le blog depuis un bout de temps) et que je ne suis déjà pas bien fertile, alors si en plus je me bousille la santé avec des conneries de produits toxiques, on n’est pas sortis de l’auberge.

Il faut savoir qu’au départ, je ne suis pas le genre de fille à me tartiner de crème. Ça colle, et c’est chiant à mettre. En plus, mes rides, je m’en soucie comme de ma première couche culotte, et je ne badigeonne mon corps que lorsque ma peau menace de partir en lambeaux. Le reste du temps, j’estime que le sébum fait son travail. À quoi bon s’assécher le visage avec des produits anti-peau grasse pour ensuite l’étouffer sous 3 crèmes différentes ? Il suffit juste d’enlever l’excédent de sébum.

Quant au déo, je dois avouer que j’ai une transpiration acide, et que si certain(e)s sont complexé(e)s par leurs rides, moi c’est mon odeur. Je sais que l’odeur de la transpiration varie en fonction de ce qu’on porte et de ce qu’on mange. Mais moi, c’était le déo-bille-crème Ushuaïa vanille ou rien. Le chemin vers le déo zéro déchet bon pour la peau a été long…

Et dans les faits ?

En ce qui concerne les crème, c’est en regardant les Renardises de Margaud Liseuse que je me suis dit « tiens, c’est pas mal ça… » d’ailleurs, tu retrouveras pas mal de mes pratiques actuelles dans ce qu’elle dit, parce que c’est de là que tout est parti. Pour ce qui est des crèmes, je ne fais pas confiance aux crèmes bio de je ne sais quelle marque, non testées sur les animaux sans produits nocifs. Traduis : y’a pas de pipi de requin dedans, mais faut quand même des tensioactifs et tout un tas de trucs graisseux, et la plupart du temps, le pot est en plastique. Alors j’ai choisi une autre solution : l’huile végétale. Y’a qu’un ingrédient : l’huile. Perso, je prends la jojoba, parce qu’elle est très peu allergène (d’ailleurs, mon eczéma a disparu grâce à elle) et que c’est celle qui se rapproche de plus du sébum naturel. Donc sur ta peau, ça ne fera pas gras.

Tu ne me crois pas ? 3 gouttes le soir, 2 le matin, dans le creux de ta petite main, tu l’étales, et le temps que tu enfiles ton t-shirt ou que tu brosses tes dents en dansant comme une folle sur Wake me up before you go go ! de Wham, tu la sens même plus. Magique. Je double d’un petit coup d’hydrolat (ou eau florale) avant, histoire de rafraîchir la peau, surtout le matin. Après, si tu as la peau très sèche, pars sur des huiles d’avocat par exemple. Et puis, tu peux faire des macérats pour récupérer les bienfaits d’une plante. La carotte par exemple. Prends ton huile, fais-y macérer de la carotte, et boum, tu as une huile de carotte, ideale pour l’effet bonne mine ! Le petit plus des huiles ? Ce sont des bouteilles en verre recyclable. En plus, elles peuvent servir pour tes cheveux, et aussi à te démaquiller, water plouf compris ! Donc au lieu d’un pot de crème, d’un soin cheveux, et d’une bouteille de démaquillant, j’ai un seul produit. Magique, économique, écologique.

Pour le déo, ce fut une autre histoire. Je suis très très sensible aux odeurs, les bonnes comme les mauvaises. Un parfum ou une lessive trop forts ? Ça me fiche la nausée. Une mauvaise odeur, même très légère ? Tu vas en entendre parler. Alors avant tout, j’ai dû (ne souris pas)… apprendre à redécouvrir ma propre odeur. Et me dire que ce n’est pas parce que je ne sens pas la vanille des îles ou le monoï que je pue. L’odeur du corps humain est musquée, c’est comme ça, et la transpiration comporte des phéromones. Ça ne pue pas, c’est juste animal. Premier pas franchi.

J’ai ensuite testé les déos solides poudreux (pas les crémeux) de chez Lush. C’est un peu chiant à appliquer, parce que comme ton aisselle n’est jamais tout à fait sèche, et que tu appliques le déo direct dessus (j’avais de la poudre compactée en pain), ça coagule, ça fait une sorte de croute et après, ça n’applique plus rien. Cela dit, la marque Comme Avant semble avoir réglé le problème avec un applicateur à bille (en plastique certes, mais recyclable et rechargeable, les recharge étant envoyées, d’après le site, dans un kraft compostable).

Pour ma seconde expérience, j’ai testé le déo en baume, conditionné dans un pot en verre recyclable. Et là, je suis allée du côté de chez À la douche Simone. La marque que j’ai choisie est Clémence et Vivien, dont je comprends le nom de tous les composants. C’est déjà un plus. Ca s’applique comme un baume à lèvres : tu prélèves en frottant ton doigt dessus, ça le fait chauffer, et tu appliques sur ton aisselle. Ce n’est pas un anti-transpirant. Il faut arrêter avec cette peur de la transpi les gens, c’est juste normal ! Par contre, ça évite les odeurs trop fortes (là encore, l’odeur de transpiration PROPRE n’est pas une tare, faut s’y faire).  Je pourrais tester la pierre d’Alun, mais j’ai encore besoin que mon déo sente quelque chose… et puis, je crois que je sais pas l’utiliser.

Verdict ?

L’huile végétale

  • J’aime : tout ! La texture non grasse, non collante, le mutli-usage, la quasi absence de plastique, et souvent, les bouchons qui aident à doser. Ca ne sent rien, c’est un plus pour moi. Ca soulage les tiraillements direct l’hiver. Et doublé d’hydrolat (appliqué à la lingette lavable), tu a la peau propre ET douce. Ah, et c’est bon pour ton bébé (attention à bien choisir l’huile cela dit).
  • J’aime pas : bah rien en fait, c’est que du bonus ! C’est pas plus cher que ces trucs anti-rides que ça regonfle tes joues comme des baudruches-promis-juré-mais-je-te-prends-un-peu-pour-un-lapin-de-trois-semaines-quand-même. Scoop : Hello, c’est normal de rider !

Le déo

  • J’aime : moins de produits chimiques, pas de plastique, sinon, sans grande différence.
  • J’aime pas : les déos poudre compactés, c’est galère, ça croute, faut gratter le dessus pour pourvoir s’en appliquer. La poudre en déo bille, j’ai pas essayé, mais ça sera probablement mon prochain essai. Et il faut réellement se réhabituer à son odeur corporelle.

Ils en parlent aussi :

Le fameux article de Margaud Liseuse
Un article assez court sur le blog Carnet Prune
Quelques conseils d’utilisation sur Framboise Bleue
Un article qui recense les huiles les plus courantes et leurs propriétés chez ZoEssentiels

Et pour te les procurer :
Le site de Comme Avant si tu n’as pas la chance de les avoir dans ta boutique vrac
Le site de À la douche Simone, qui fait un peu toutes les marques et qui répondra super rapidement à tes questions sur sa page Facebook.
Et pour les huiles, la parapharma (mais ça reste cher) ou (j’en suis désolée, mais en termes de quantité/qualité/prix, c’est le mieux) Amazon (je prends la marque Biorganique)

Maintenant, c’est à vous !

Pour le déo, perso, c’est pierre d’Alun quand il fait plus de 30°C et c’est tout, j’ai la chance de pas me déshydrater par les aisselles et l’underboob (tmtc teem 90D… lol)
Pour la crème hydratante, c’est Cattier, version bio, cruelty free et ultra simple…quand j’y pense, c’est à dire une fois tous les 15 jours en gros, si j’ai vraiment la foi, parce que je ne connais pas d’activité moins passionnante que de se crémer façon toast…. Les petites vendeuses snobinardes d’une enseigne que je ne citerai pas poussent toujours des hauts cris en entendant ça, mais ma maman ne s’est jamais tartiné la tronche et n’a pas une ride, alors… je mise tout sur la génétique ! XD

Gaëlle

J’ai acheté un déo solide à Lush mais je n’ai toujours pas testé ! Pour la crème je suis de la team Nivea !
Maud

Pour ce qui est de la crème hydratante c’est beurre de karité pour la peau et huile d’argan et ricin pour les cheveux… par contre en déodorant je suis désolée mais pas encore prête à passer sur quelque chose qui ne sent pas bon toute la journée…
Cécile

Je viens d’ouvrir mon placard de salle de bain… J’ai 5 déodorants… 5 ! Cela prouve bien mon indécision envers ce produit de beauté/soin dont je ne me passe pas. On s’y perd un peu dans les gammes. Il paraît qu’il faut prendre les antiperspirants… mouais. Paraît que l’aluminium c’est pas bon… On prend quoi alors ? Pour moi c’est à bille. Et c’est comme un parfum : je mets du temps à choisir l’odeur. Ma fille choisit les plus beaux, pour elle. Mais je lui ai montré sur l’étiquette qu’il fallait pas que ce soit écrit aluminium. Je suis pas très appliquée dans la composition pour moi mais pour ma fille je fais gaffe. Elle aime bien faire comme maman !
Emilie

Merci à tous pour votre participation !
La semaine prochaine, on arrête la salle de bain et on passe à la cuisine !
Avez-vous testé les éponges faites main ?
(Spécial Gest : Cotcotcrochète et ses éponges au crochet)

 

 

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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 2 : Je fais ce que je veux avec mes cheveux

Ami du jour, rebonjour !

On change de sujet, on laisse de côté les livres perturbants, et on se (re)plonge dans le zéro déchet. Et le thème de cette semaine ne t’a pas inspiré-e, donc nous n’aurons pas de rubrique Maintenant c’est à vous dans ce billet. Et pourtant, ce sont tes cheveux qui génèrent le plus de déchets, le savais-tu ?

Pourquoi tu fais ça ?

Avant de commencer, Jill (c’est ma petite sœur), c’est toi qui m’as fait penser à ce sujet… Prendre soin de ses cheveux, c’est important. Sinon, on ressemble vite, comme le dit ma mère, à la folle de Chaillot (si tu m’entends, Giraudoux, je suis désolée). On a des cheveux partout, on dirait qu’on sort du lit ou qu’on passe la serpillère avec notre tignasse. Faut la lisser, la faire briller, la colorer, la sculpter parfois !

Maintenant, regarde le nombre de produits, souvent conditionnés dans des emballages en plastique : shampoing, après-shampoing, soin (revitalisant, brillant, lissant, etc.), eau coiffante, protection pour les lisser, gel, laque, colorations, et j’en passe. Ma frangine adorée a une étagère complète de produits pour cheveux, parce qu’elle a une passion pour les odeurs de shampoing (entre autres) et que c’est comme les Pokémons, si elle peut les essayer tous, c’est gagné ! Et attention, ce n’est pas une critique, je pourrais faire pareil avec les shampoings solides ! Le problème, c’est ce qu’on laisse derrière… Sans oublier la composition désastreuse de ces produits. Faire la peau aux bouteilles de shampoing a donc été notre premier pas vers le zéro déchet.

Et dans les faits ?

Eh bien, ce n’est pas compliqué cher ami. On cherche des produits capillaires sans emballage, ou en tout cas, sans emballage en plastique. Solution : shampoing solide, souvent conditionné dans des boîtes en carton, ou mieux, sans emballage. Personnellement, j’en ai essayé plusieurs : le Pachamamai équilibrant, dont l’odeur rappelle celle du henné, une autre marque dont j’ai complètement oublié le nom, et les galets de Lush (à peu près tous les parfums).

L’utilisation, c’est la même que celle du savon en pain. Tu frottes dans tes mains, et ensuite sur tes cheveux (ou sur tes cheveux directement, mais c’est plus embêtant à rincer). Ca mousse moins dans le cas du Pachamamai (le Lush, c’est toujours la fiesta de la bulle). Et ensuite, tu rinces. La sensation est différente de celle d’un shampoing traditionnel. Et au début, tu peux avoir l’impression que tes cheveux sont poisseux. C’est un souci de rinçage bien souvent. Et puis, il faut que ton cheveu recrache toutes les saloperies qu’il a ingurgitées quand tu les tartinais d’après-shampoing. Alors oui, ton poil n’est pas aussi lustré qu’avec le nouvel Elsève-collagène-anti-ride-de-cheveux-lustreur-de-voiture-20-en-1. Mais il existe là encore des solutions.

Parce que je t’ai expliqué comment changer de shampoing, mais sache que tu peux aussi utiliser en masque de l’huile de ricin, de l’huile de coco, des œufs (si si) ou du vinaigre blanc (2-3 bouchons dans 1L d’eau, sinon, ça pue… là, ça sent plus rien une fois sec), qui réduiront le nombre de bouteilles colorées sur ton étagère. Et la plupart de ces produits, tu peux les utiliser pour d’autres choses, donc tu mutualises les emballages pour des produits multi-usages… (on en recausera lors de prochains billets).

En ce qui concerne tes cheveux, monsieur, pas besoin de faire des trous dans les murs avec ta tignasse si ? Alors tu peux opter pour des produits moins nocifs, conditionnés dans des boîtes en alu recyclables (Chéri utilise la pommade d’argile mate Reuzel, et c’est super efficace !).

Verdict ?

J’aime : la place que ça fait dans ma salle de bain, le fierté d’avoir, sans grand effort, réduit mes déchets, l’odeur, beaucoup moins forte qu’un shampoing classique, la composition, moins agressive (en dehors de Lush peut-être, qui reste un peu plus chimique que le reste, mais ça peut être un premier pas…). Et bien entendu, le prix ! Ta bouteille, c’est au moins 3 EUR pour les moins chers, et 10 EUR pour les plus chers, pour 1 mois de shampoing (et encore). La, c’est 5 à 12 EUR (graaaaand max) et ça tient plusieurs mois.

J’aime pas : pour certains, comme le Pachamamai et un autre dont j’ai oublié la marque, c’est plus compliqué à faire mousser, donc au début, j’ai eu du mal à savoir si mon cheveu était bien lavé. C’est aussi un peu plus long à rincer, et si c’est mal rincé, ça poisse… L’odeur des shampoings comme le Pachamamai équilibrant peut gêner. Perso, je m’en fiche un peu, mais c’est pas de la fraise ! Les shampoings contenant des huiles essentielles sont généralement plus agréables.

Il va falloir en essayer plusieurs avant de trouver le bon…

Ils en parlent aussi :

Un super article sur les shampoings / après-shampoings zéro déchet sur le blog de Abracada’Vrac
Une expérience de shampoing solide sur le site Je deviens écolo
Partagez également l’expérience avec Objectif zéro déchet
Deux articles intéressants sur le zéro déchet dans la salle de bain, avec un focus sur le shampoing solide sur les site de Jujube en cuisine et Les petites choses de Fanny.

Et maintenant, pour votre shopping (à moins que vous n’ayez la chance d’avoir près de chez vous une BioCoop, un magasin de vrac et j’en passe).

La boutique Moso vous propose une gamme intéressante de shampoings solides
Lamazuna, bien évidemment !
La savonnerie de Beaulieu, située près de chez moi, dans le Puy de Dôme (Sauxillanges), qui fait des trucs qui sentent super bon, et pour pas très cher en plus !
Et enfin, pour en finir avec les gels et cires nocifs dans les boîtes en plastique, essayez la marque Reuzel que vous pouvez trouver ici, mais aussi chez certains coiffeurs.

La semaine prochaine, on parle hydratation (crèmes, huiles) et déodorant !
N’oublie pas de partager ton expérience avec moi… et surtout, fais passer !

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J’ai testé pour vous… le (presque) zéro déchet — Episode 1 : hygiène dentaire

Ami du jour, bonjour,

C’est le grand retour des tests. Ces trucs qui te font peur, tu sais pas trop quoi en penser, ou tu te fais une montagne en te disant que tu as la flemme, que c’est trop difficile… eh bien je donne un grand coup de pied aux fesses de tes clichés et autres avis préconçus. Et pour pimenter un peu le truc, je choisis de te parler de zéro déchet une fois par semaine jusqu’à la fin des vacances. Enfin, presque zéro déchet. Disons qu’on va améliorer ton « empreinte déchet », si tant est qu’on puisse nommer ainsi notre propension à consommer des trucs suremballés qui iront ensuite étouffer les bébés phoque de l’autre côté du monde. Tu te sens mal ? Faut pas, on peut y remédier 🙂 Et cette semaine, on commence avec la salle de bain, et plus particulièrement, les dents.

Pourquoi tu fais ça ?

Pour commencer, ça m’arrive de me sentir mal en jetant un truc en plastique, surtout qu’on me plonge dans un grand bain de culpabilité sur les réseaux sociaux en me montrant comment Gérard a sauvé la tortue qui s’étouffait avec ma brosse à dents.

Je ne veux pas entendre « oui, mais ceux qui polluent le plus, c’est pas les pauvres particuliers qu’on oppresse, c’est les gros industriels, bla bla bla… » Et donc ? Ca te donne le droit de consommer sans réfléchir, parce que ta bouse est moins grosse que celle du voisin ? Une bouse est une bouse, et chaque petit geste compte. C’est ce que je me suis dit.

Ensuite sont venus les « mais c’est tellement difficile, et cher, et moi, pauvre petite occidentale qui chie dans l’eau potable, je ne supporterai pas ces si gros changements… » Je me suis mis la main sur l’épaule, et je me suis dit « écoute ma vieille, tu aimes te baigner sur les plages espagnoles, au milieu des sacs plastiques, des emballages de sandwich et des mégots de clope que les tempêtes ont ramené sur les plages ? » Bah nan. Alors essaie. Pas tout d’un coup, mais petit à petit. Alors j’ai commencé avec les lingettes réutilisables (article ici), et je me suis attaquée à mes dents. Parce que je passe une brosse à dents et un tube de dentifrice par mois. Ca commence à faire.

Et dans les faits ?

Tout est parti d’une discussion avec ma copine Clour, qui a évoqué, je ne sais plus pour quelle raison, les brosses à dents en bambou, qu’elle n’avait encore jamais essayées. Alors je me suis dit : qu’à cela ne tienne, je vais tenter. Et puis aussi les brosses à dents dont on ne change que la tête, et pourquoi pas le dentifrice ?

Les brosses à dents, pour commencer. J’ai débuté avec les brosses en bambou. Pas bien, je les ai commandées sur Amazon (je sais, mais par chez moi, on n’en trouve pas partout). Comme je ne savais pas où donner de la tête, j’ai commandé un modèle standard (que tu trouveras ici) avec des boîtes de transport. J’ai ensuite décidé d’essayer les brosses à dents où tu ne jettes que la tête, dont m’avait déjà parlé mon amie Laura. Don’t worry, cher ami, je donnerai quelques adresses plus bas dans le billet.

En ce qui concerne les dentifrices, j’ai essayé la marque Pachamamai, un dentifrice solide. C’est un petit galet conditionné dans une boîte en alu recyclable (toute petite). Il suffit de frotter sa brosse à dents dessus. Perso, je la mouille avant. Mais pour des raisons que j’expliquerai plus bas, je suis passée aux pastilles Lush, conditionnées dans des petites bouteilles en plastique 100% recyclé et recyclable (donc ça marche). Tu en mâches une et tu frottes, tu frottes, aucune différence avec le dentifrice en tube, ça mousse pareil.

En 3 clics, j’ai donc laissé tomber mes vieilles habitudes. Mais si tu as de la chance (et des magasins de vrac qui te prennent pas pour un pigeon), tu pourras trouver près de chez toi des BioCoop, des Day By Day et autres petites boutiques du genre vachement sympas.

Verdict ?

  • Les brosses à dents pour commencer :

J’aime : pas moins pratiques ni moins efficaces que ta brosse, l’une comme l’autre offrent une alternative tout à fait acceptable aux brosses à dents classiques (pour le choix de la souplesse des poils tournez-vous plutôt vers les têtes amovibles). Le bambou est anti bactérien, donc parfait pour une brosse à dents. Les brosses en bambou sont arrivées dans une boîte en carton et des sachets individuels papier (ce qui n’est pas le cas de toutes les marques… eh oui, zéro déchet, c’est aussi le conditionnement).

J’aime pas : sur la brosse en plastique, rien à redire. Sur la brosse en bambou, je ne fais pas confiance aux exploitations gérées durablement. On fait de plus en plus de choses en bambou, et j’ai peur qu’on en arrive au stade de l’huile de palme, à savoir déforester des parcelles entières pour privilégier la culture de ces tiges miracles. L’humain et sa mesure légendaire. Donc tant que j’aurai des doutes sur la provenance du bambou, sa gestion et ses conséquences, je serai sceptique. C’est un peu plus cher, mais 3 EUR de plus tous les 2-3 mois, est-ce que ça ne vaut pas le coup ?

  • Les dentifrices :

J’aime : l’idée de produire moins de déchets, c’est certain, mais aussi la durée de vie du dentifrice, beaucoup plus longue qu’un tube dont tu fous la moitié du contenu dans ton évier. Les goûts des Lush sont sympas. Les emballages des deux types de dentifrices sont totalement recyclables (et en plastique 100% recyclé pour Lush).

J’aime pas : le Pachamamai, j’ai dû arrêter, parce qu’il avait le goût de savon (petite info, tu peux même te laver les dents avec du savon de Marseille si tu crains pas). Mais c’est dégueulasse quoi, malgré les goûts (naturels) de menthe. Donc peu concluant pour moi, je ne m’en sers que quand je n’ai pas le choix (genre j’ai oublié de demander à Chéri de reprendre du dentifrice). Pour le Lush, je pense qu’on pourrait trouver plus naturel, mais c’est déjà un premier pas. Et de manière générale, le prix, un peu plus cher que ton tube à 1,75 EUR, mais meilleur pour tes dents, probablement.

Ils en parlent :

Le site Barb’Art te parle brosses en bambou
Cécile Bonnet, du blog Zero Déchet te parle des brosses à dents et des dentifrices
Le blog Le Zéo Déchet Facile te propose de l’aide pour choisir ta brosse

Ma brosse à tête rechargeable est une Caliquo, achetée directement sur le site de la marque (moins cher).
Ma copine Laura utilise la Lamazuna, et tu peux renvoyer les têtes pour qu’elles soient recyclées grâce à Terracyle. Et l’envoi est gratuit !

Tu as les adresses pour te procurer les produits sur les différents blogs 🙂

Maintenant, c’est à toi !

J’ai acheté une brosse à dent « Vegan » de la marque Lamazuna à « La petite Reserve 63 » rue du 11 Novembre à Clermont. Je dis vegan car le manche est fait en France en bio plastique les poils en Italie en nylon et le socle en ABS et non testée sur les animaux et surtout elle est increvable ! Je m’explique : la brosse à dent en soi s’achète environ 7€ et tu as juste à acheter les têtes interchangeables par pack de 3 pour environ 10€. Ça me fait 1 an ! Et on peut leur renvoyer les têtes usagées pour qu’ils les recyclés avec Terracycle !
Laura

Ma solution : changer de copain, il mange tellement ses brosses à dents qu’il les garde 2 semaines pas plus !
Jill

Je me lave les dents avec l’eau de clou de girofle et jet dentaire. Et je n’ai plus du tout de problèmes de gencives rouges ou gonflées. Je pense passer très rapidement à la brosse à dents à bambou, chaque chose en son temps !
Françoise

J’ai un dentifrice solide de chez Lamazuna (pouce levé) !
Julie

Je réduis déjà pas mal mes déchets mais je dois avouer que je n’ai pas encore commencé au niveau brosse à dent/dentifrice. Aussi parce que j’utilise des brosses spéciales à poils très doux et un dentifrice particulier pour les gencives… Faudrait que je puisse trouver des alternatives dans le même style.
Maxime

Merci à tous pour vos témoignages !
La semaine prochaine, on reparle Zéro Déchet et hygiène capillaire…
même consigne !

 

 

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J’ai testé pour vous… le rééquilibrage alimentaire sur internet !

Ami du jour, bonjour !

Aujourd’hui, aime tes bourrelets, sors tes filets d’oranges, on va parler rééquilibrage alimentaire sur internet, et plus particulièrement Croq’Kilos, puisque c’est celui que j’ai testé. On t’en bombarde de la connerie, que Comme J’aime te fera passer de Maïté à Jessica Alba (ou de Laurent Ournac à Hugh Jackman), que Weight Watcher c’est trop bien. Ta pote parisienne, elle voit une diététicienne toutes les semaines. Et toi, tu aimerais bien perdre du poids, mais jeter du fric par les fenêtres, non merci (spoiler : les crèmes anti-cellulite ou amincissantes, genre XLS, ça marche que si t’en as pas, de la cellulite). Alors je te dis ce que j’ai pensé de mon année Croq’kilos.

Pourquoi tu fais ça ?

Il faut savoir que les régimes, je connais depuis toute petite. Pas que j’aie été particulièrement grosse étant gamine. Mais les mioches sont méchants entre eux, et si tu n’as pas la même forme que tes copains, si tu es un peu différent, ça passe pas (merci les parents qui enfoncent des stéréotypes dans le crâne de leurs chères têtes blondes). Ca et la peur maternelle de voir sa gamine subir les mêmes moqueries qu’elle. En gros, la bouffe, ça a été toujours été un problème. D’une part parce que je ne peux pas regarder un croissant sans prendre 5 kg et d’autre part parce que je suis incapable de me raisonner.

Je le dis souvent, mais prends un alcoolique par exemple. Le gars, il suit une cure, et ensuite, il ne prend plus une goutte d’alcool de sa vie. Moi, je suis obligée de manger 3 fois par jour. Ca veut dire apprendre à se raisonner. Ca veut dire retenir ces putains de pulsions qui font que dès que tu commences un repas, il se passe deux choses dans ta tête : la première, c’est que tu te demandes comment tu vas pouvoir manger un max avant de plus avoir faim et que tu dois profiter à fond de chaque bouchée genre t’es condamnée ; la seconde, c’est de te dire que le lendemain, tu ne rentreras plus dans ton pantalon. On est un peu serrés dans ma tête. Et à force de te voir grosse, bah tu le deviens.

Monter sur une balance ? Mon cauchemar. Enfiler mon jean ? Mon épreuve matinale. Et pourtant, depuis quelques temps, j’apprends à accepter. Accepter d’être différente, de ne pas ressembler à ce qu’un autre aime, où à un mannequin publicitaire. En gros, à l’image que Karl Lagerfeld et l’américaine qui a décrété que la peau d’orange c’était moche veulent que j’aie de moi-même. Ceci dit, en acceptant mon poids, je me suis également demandé si je pouvais agir dessus.

Aller chez un(e) diététicien(ne) pour qu’on juge ma manière de bouffer ou qu’on me dise que je suis trop grosse ? Certainement pas. Ne bouffer que de la salade ? Nan. Alors ma collègue Fred m’a parlé de Croq’Kilos.

Et dans les faits ?

Pour entre 9 et 15 euros par mois, Croq’Kilos te propose de choisir la formule qui te convient, basée sur un questionnaire que tu remplis en t’inscrivant. Quand tu es en surpoids trop important, on te met en garde que, quand même, il faudrait être suivi par un médecin. Bon, après ça, tu as 4 formules. Le menu plaisir, le menu express, le végétarien et le menu de stabilisation.

Suite à ça, on te propose petits dej’, repas de midi, collation et repas du soir adaptés à la formule choisie. Une fois les menus validés pour la semaine, Croq’kilos te donne ta liste de courses, et les recettes de chaque plat. Tu as droit à un cheat meal par semaine, c’est à dire un repas plus calorique.

Tu donnes en début de programme ton poids de départ, et ton objectif. Chaque fois que tu te pèses, tu mets à jour le site et tu as une courbe d’évolution. Le site propose aussi des livres et des exercices physiques, mais je me suis contentée des menus.

Alors oui, au début, tu as la dalle un peu quand même. Et tu pèses et tu comptes. Mais ça fonctionne. J’ai perdu entre 2 et 4 kilos par mois. Jusqu’à un certain palier. Je n’ai pas atteint le poids que je m’était fixé, mais j’ai perdu 15 kg. En vrai, je suis contente. Mais maintenant, j’ai envie de choisir ce que je mange. Alors j’ai arrêté.

Verdict ?

J’aime : c’est efficace, ça marche, on voit l’évolution de la courbe de poids, les menus sont variés, on mange de tout, et on découvre même de supers plats, la liste de courses est super pratique et j’ai pas à me demander ce que je vais faire à manger tous les soirs.

J’aime pas : le manque de suivi personnalisé, les recettes se préoccupent rarement des saisons (la tomate et la courgette en plein hiver, ça va à l’encontre de notre démarche zéro-déchet-écolo), la complexité de certains plats (varié ok, mais là, c’est relou parfois).

Grâce à ce programme, j’ai appris à doser ma bouffe. Je sais reconnaître une assiette trop pleine, et franchement, c’est déjà un grand pas pour moi. Mais je veux aussi me dire que je sais faire des repas équilibrés, parce que j’ai les bons réflexes. Même si j’ai appris beaucoup de choses, le programme est trop limité sur une longue période.

Ils en parlent :

Une vidéo intéressante de ValbeautyLifeandVlogs
Un avis et quelques visuels sur Passeport Santé
Le retour de Ladydine
Un article de Naturavox
Un article plus mitigé sur Sagesse Santé

Maintenant, c’est à toi !

Je me devais de donner mon avis cette fois-ci ! Car le rééquilibrage alimentaire, sous quelque forme que ce soit… c’est l’histoire de ma vie… Je ne me souviens pas d’un jour où l’alimentation n’est pas un problème pour moi. Je passe mon temps à me demander si tel plat va me faire grossir, combien de calories contient tel gâteau ou si à midi je mange ça, ce soir je mange rien… J’ai testé tout et n’importe quoi, en vain. J’y reviens toujours. Me goinfrer, les gâteaux, les grignotages au boulot… J’y arrive pas. Je ne me contrôle pas. Le problème avec Croq’kilos et compagnie, c’est qu’il faudrait que ça dure toute ta vie… C’est impensable ! J’aime bien manger dégueu, et je me plains après… Arf… On est toutes comme ça je crois. Je maudis les filles qui bouffent ce qu’elles veulent et qui gardent la ligne. Je sais pas s’il y a LE TRUC magique mais en tous cas c’est pas pour moi !
Emilie

J’ai tenté le rééquilibrage alimentaire Croq’Kilos début 2017. L’expérience était vraiment très sympathique dans la mesure où les plats étaient variés et délicieux. Mais surtout, il m’a permis de perdre 20 kg, ce qui a complètement chamboulé ma vie de nana en éternel surpoids.
Tout cela c’est génial, jusqu’au moment où l’on commence à reprendre graduellement, et l’engrenage de la culpabilité revient.
Bien qu’il s’agisse d’un ré-équilibrage alimentaire plutôt flexible et attrayant, il reste tout de même une méthode qui va donner au corps bien moins que ses besoins journaliers (menus à 1200 – 1500 kcal ou 1800 kcal/jour). En ce sens, la reprise de poids en cas d’arrêt me semble difficilement évitable.
Je nuance un peu le propos, car nous sommes en 2019 et j’ai repris 10 kg, c’est à dire la moitié de ce que j’avais perdu, mais pas plus. Donc je ne regrette pas d’avoir entamé cette démarche, mais maintenant je vais voir une diététicienne pour travailler sur les comportements alimentaires, la connaissance de son corps et la différence entre faim et envie. Le travail sera certainement plus long, mais concluant espérons-le.

Fred

Pour ma part j’y suis ! J’ai 56 ans et je voudrais profiter de mes petits enfants (courir, chanter, jouer…) Être en pleine forme quoi ! Et franchement depuis que je me reprends en main je fais beaucoup plus de choses, l’alimentation équilibrée est une vraie richesse pour le corps, ce qui ne veut pas dire tout arrêter mais simplement manger sain avec quelques débordements quand on est de sortie (il faut penser à vivre aussi) mais je tiens à rajouter que l’abandon de la cigarette et de l’alcool n’empêche pas de bien vivre…
Pour moi un rééquilibrage est important pour bien vieillir avec ceux qu’on aime !
Françoise

J’ai fait et je continue Weight Watchers. J’ai perdu plus de 30 kg alors je n’irai pas jusqu’à dire que ça a changé ma vie mais je me sens beaucoup mieux dans mon corps et j’ai beaucoup plus confiance en moi et ça n’a pas de prix.
Amélie

Adolescente j’avais beaucoup de poids à perdre. J’ai été suivie par une diététicienne et depuis cette période de grosse perte pondérale, j’ai essayé à peu près tous les régimes existants. Dernièrement j’ai testé la méthode de rééquilibrage alimentaire Croq’Kilos (présentée par votre obligée) et cette méthode a plutôt bien marché puisque, alliée à deux séances de crossfit par semaine, j’ai perdu en trois ou quatre mois les deux ou 3 kg que mon médecin m’avait préconisé de perdre avant de tomber enceinte… Dernièrement, j’ai recommencé le rééquilibrage alimentaire Croq’Kilos mais il est vrai qu’à un mois et demi à peine postnatal, j’ai du mal à être aussi assidue qu’auparavant et pour que cela fonctionne il faut vraiment l’être. En tout cas même si certaines recettes sont fastidieuses à réaliser je trouve qu’elles sont savoureuses et très intéressantes j’en suis plutôt satisfaite. D’autant plus que les kilos qui ont été perdus pendant le rééquilibrage alimentaire Croq’Kilos n’ont pas été repris sur la période où j’ai arrêté le régime avant la grossesse.
Laura

Merci à tous pour votre participation !
Le sujet de la semaine prochaine : l’escape game.

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J’ai testé pour vous… le crochet (et le tricot) !

Ami du jour, bonjour !

J’allais commencer mon billet par « aujourd’hui », mais je me rends compte que je commence tous mes billets par « aujourd’hui »… du coup, je tente de trouver une autre approche, qui ne vient pas… qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, le billet ne commence pas par « aujourd’hui ». Et je vais te parler tricot et crochet.

Pourquoi tu fais ça ?

Pour le coup, je ne vais pas t’expliquer, cette fois, pourquoi j’ai choisi d’apprendre le crochet et le tricot. On s’en fout à la rigueur. Et même, je te dirais que je suis loin d’être une championne, mes capacités se bornant à faire de l’écharpe au kilomètre et quelques petites choses sympas au crochet.

Mais je vais t’expliquer pourquoi j’ai choisi de t’en parler, ça c’est plus intéressant. J’entends beaucoup : « c’est chouette, j’aimerais trop savoir faire ça ! » Quelle que soit la complexité de l’ouvrage que je propose ou que j’expose, c’est toujours la même remarque. Remarque que j’ai faite aussi un jour. Jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait, ça demande quoi de développer une nouvelle compétence ? Bah simplement un bon auto-coup-de-pied-aux-fesses, 2-3 outils (mais 3 fois rien) et beaucoup de persévérance et de bonne volonté.

Donc, encore une fois, yes you can.

Et dans les faits ?

Le tricot et le crochet résultent pour moi d’un besoin de ne pas rester inactive quand je regarde la télévision. Je ne peux plus me concentrer à 100% sur un film ou une série, et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas. J’ai besoin de faire quelque chose de mes mains. Du coup, c’est plutôt la télévision qui constitue le fond sonore de mes moments tricot que le contraire.

Le tricot, comme beaucoup, je l’ai appris avec ma grand-mère. Plus que sa patience (elle se bornait à monter mes mailles, c’est-à-dire faire mon premier rang, et à me montrer comment créer une maille, puis me laissait les aiguilles et repartait à sa besogne), je dirais que c’est mon acharnement à vouloir réussir ce que j’entreprends qui m’a fait recommencer encore et encore les mêmes rangs. D’ailleurs, je ne sors pas des sentiers battus de l’écharpe ou du bonnet, mais je me lancerais bien dans des trucs un peu plus compliqués. En soi, il suffit d’une pelote et de deux aiguilles.

Pour le crochet, il s’agit réellement d’une volonté propre, J’ai profité d’un tour en mercerie pour un réappro de laine, et sur un coup de tête, je me suis acheté un crochet. Quelques vidéos Youtube plus tard, je crochetais comme une championne les points de base. Parce qu’en fait, ça ne demande pas plus que de la pratique. Après, c’est comme une recette, il faut suivre le modèle. Maintenant, je m’atèle, grâce à mon amie Fanny qui m’y encourage et me trouve des modèles faciles, à la confection d’amigurumi. Kesako ? Littéralement, c’est le mot japonais pour « peluche tricotée ou crochetée ». Ce sont de petits animaux ou personnages, souvent (pour ne pas dire exclusivement) fabriqués avec une technique de tricot / crochet en cercle. Il faut juste sauter le pas 🙂

Donc stop aux écharpes au rabais achetées chez H&M, stop aux doudous fabriqués en Chine et achetés chez Autour de Bébé, à toi la fierté de pouvoir offrir / porter / utiliser ce que tu as fabriqué. À ce sujet, je te parlerai dans un autre billet de la couture, mais j’ai décidé de séparer les deux parce que la finalité n’est pas la même pour moi.

Ils en parlent aussi :

Les tutos vidéo de Phildar pour les points de base
Les tutos vidéo de Crochet Cocoon pour des petits modèles sympas
Le fabuleux site internet de Cotcotcrochète, etc. et son compte Insta (d’où est tirée l’éponge lavable dont je parlerai dans un prochain billet).
Chouette Kit, proposé un peu plus bas par Coraline, pour trouver de petits kits avec des projets sympas pour débutants.

Et pour le reste, Youtube est ton ami ! Et ça va des baskets Nike pour bébé aux amigurumis Star Wars…

Maintenant, c’est à toi !

Ma mamie m’avait appris à tricoter quand j’avais 7-8 ans, mais je n’avais pas continué. 20 ans plus tard, j’ai eu envie de m’y remettre et je suis donc repartie de zéro grâce à YouTube. Après quelques galères, j’ai finalement tricoté 2 châles (ça m’a pris une éternité).
Et puis j’ai découvert le crochet (j’ai appris grâce à @chouettekit et leurs supers défis pour débutants) et ça a été le coup de foudre : c’est tellement plus facile que le tricot, moins fatigant aussi pour les poignets et les doigts. Ça avance super vite et si on se trompe, on peut défaire facilement sans avoir envie de pleurer.
Et y a plein de projets sympas à faire. Et je ne parle même pas des amigurumis !
Depuis, j’ai converti toutes mes copines et on se fait des après-midi crochet une fois par mois. 😁
(Désolée, je me suis emballée, mais le crochet a vraiment été une révélation pour moi ! 😅)

Coraline (The cup of books, sur Insta et WordPress)

Personnellement je suis pas fan du crochet, par contre le tricot j’adore ! Mais le tricot lui ne m’aime pas… depuis mon enfance j’ai des aiguilles à tricoter et de la laine mais impossible de réussir un rang de mailles correct, au bout de dix il y en a une qui saute et qui foire tout ! Pourtant j’aime tellement ça, ça me détend ! J’aime énormément cette mode des laines énormes et je chérie un certain chunky plaid en grosses mailles que certaines copine de l’amour m’ont offert il y a deux ans…
Laura

J’ai appris à tricoter très jeune avec ma mamie. Comme tout le monde (je crois), j’ai appris à faire des écharpes ! Mais la laine grattait, les points n’étaient pas réguliers et donc je ne m’y suis pas intéressée plus que ça. Et puis, plus tard, pendant mes études, j’ai eu à nouveau le goût des petits plaisirs de mon enfance : préparer les bons plats de ma mémé, cultiver le potager et, bien sûr, tricoter ! Sauf que je suis trop lente au tricot, alors ça m’ennuie ! C’est ma copine Lili aux 2 mains gauches qui m’a ensuite fait découvrir le crochet. Mon addiction est née. Ce que j’apprécie dans le crochet par rapport au tricot : le droit à l’erreur (beaucoup plus facile à réparer qu’au tricot) et les possibilités de création ! Les fils ont beaucoup évolué aussi, on trouve désormais facilement toutes les tailles, couleurs et résistances, en fonction des projets que l’on souhaite réaliser. De quoi s’occuper encore longtemps 😉
Fanny de Cotcotcrochète, etc.

crochet.jpg
En bonus, je vous montre en avant première l’avancée de ce merveilleux projet de couverture (bien plus grande que ce à quoi je m’attendais) : 768 petits carrés granny réalisés et en cours d’assemblage, le tout au crochet ! Saurez-vous reconnaître qui se cache derrière ces pixels ?

La semaine prochaine, je teste pour vous le rééquilibrage alimentaire sur internet !
Vous avez testé ? Adoré ? Détesté ? Vous n’adhérez pas ou ne jurez que par ça ?
RDV dans le formulaire de contact du blog, sur la page FB ou le compte Insta !

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J’ai testé pour vous… les boîtes à lire !

Ami du jour, bonjour !

Elles fleurissent un peu partout, à l’initiative de communes ou de particuliers. Elles sont une seconde vie pour bon nombre de vieilles éditions du Livre de Poche (oui, oui, y’en a boucoup boucoup), d’Hervé Bazin ou d’Henry Troyat (par chez moi) mais parfois, on y trouve de réelles pépites. Ce sont les boîtes à lire, et j’en suis une fervente utilisatrice.

Pourquoi tu fais ça ?

Au commencement, il y a Chéri, qui me dit un soir en rentrant du boulot : « tiens, il y a une boîte à lire vers la Poste ». Tu penses bien que je suis trop excitée ! Ni une ni deux, au passage suivant, je gare ma voiture sur la place, et je vais y jeter un œil. Maintenant, c’est devenu une habitude, quand on traverse les villages, de prêter attention à ce genre de détails. Et puis il y a le bouche à oreille, les pages facebook et j’en passe. C’est l’occasion de déposer des livres que je ne lirai pas, d’autres que j’ai lus mais que je ne souhaite pas conserver, et certains que l’on m’a donnés, qui ne m’intéressent pas, mais qui, je le sais, feront des heureux. Surtout, c’est toujours une chasse au trésor, quand tu arrives devant la boîte, pleine d’espoir, en te demandant ce que tu vas trouver…

Et dans les faits ?

Au final, ce sont pas moins de 6 boîtes que nous fréquentons au moins une fois par mois. Nous y déposons des livres, certes, mais surtout, je me fais un devoir de les ranger ! Parce qu’ils sont nombreux les zozos qui déposent les livres de la mémé, en tas et sans aucune considération. Du coup, tu as du mal à consulter les ouvrages disponibles parce que tout s’entasse. Pourtant, les instigateurs de ces boîtes (mairies ou particuliers) prennent soin d’en surveiller le contenu !

Concrètement, quand on arrive, je commence par sortir les livres mal rangés, et je me permets de mettre de l’ordre dans la boîte. Ensuite, je fais le tour de ce qui est disponible et enfin, je dépose mes propres livres. Enfin, je dis « je », mais nous sommes toujours tous les deux, Chéri et moi. Notre grande habitude, c’est d’y passer le soir (bien souvent la nuit en rentrant de chez nos parents ou de chez des amis). Cela dit, parfois, rien qu’en passant devant une boîte, on se regarde et on se dit « on fait notre tournée ? »

C’est un merveilleux instrument de partage, mais aussi une seconde vie pour les livres. Pour peu que tu sois nostalgique, tu peux vraiment te régaler ! Par exemple, j’ai trouvé dans une boîte à lire un roman que j’avais lu gamine, Le secret de la sirène, dans la collection Polar Gothique, qui n’est plus édité ! J’y ai trouvé un Jane Eyre dans une collection reliée cuire, Chéri toute une collection de Jules Verne. Parfois, la pêche est moins bonne, voire nulle (et par là, j’entends qu’on rentre broucouille).

Si tu dois retenir une chose de cette expérience, c’est que le partage gratuit n’est pas une évidence de nos jours. Alors il faut prendre soin de ces initiatives, les encourager, les faire vivre. Ces boîtes ne sont pas des décharges pour tes vieux Femina, ni pour tes papiers divers. Mais tu peux y déposer une collection de presse jeunesse, ou spécialisée, dont les numéros coûtent cher et sont susceptibles d’intéresser des connaisseurs. Trop souvent elles sont vandalisées, pillées, brûlées. Et c’est dommage. Parce que les livres trouvent preneur, même là où tu ne pensais pas qu’ils avaient une place.

Ils en parlent aussi :

Pour localiser les boîtes à lire près de chez toi, c’est par ici ! Et d’ailleurs, Recyclivre t’invite à créer ta propre initiative !
6 recommandations à suivre pour créer sa propre Boîte à livres, sur le site Actualitté
Le citoyen, la boîte à livres et les bibliothèques, sur le blog Livres Hebdo
Le projet Boîtes à Lire du fonds Décitre

Et enfin, un très court question/réponse que m’a accordé la marie du Cendre :
– Comment vous est venue l’idée de créer une boîte à livres ?
Le Maire de notre ville en avait découvert sur une autre collectivité et a trouvé l’idée très bonne.
– Comment s’est fait le choix de l’emplacement ?
Il y a 3 boîtes à Lire sur notre commune : 2 aux extrémités de notre parc (distance 1.5km) et une en centre-ville.
– Quelles ont été les modalités de mise en place ?
La fabrication et l’installation ont été réalisées en interne par nos services techniques.
Nous avons complété celle-ci avec des livres de notre ancienne bibliothèque. Puis nous avons communiqué pour informer nos usagers. Nous vérifions chaque mois le contenu des 3 boîtes et nous tamponnons les livres pour voir s’il y a du turn over. Pour plus d’infos :
https://www.lecendre.fr/culture-associations/lecture/boites-a-lire

Maintenant, c’est à vous !

J’y vais environ 4 fois par mois. 90% des livres que je lis dans la semaine y partent. Par contre je trouve rarement de mon côté des choses intéressantes dedans et je suis énervée de voir que les gens s’en servent parfois de dépotoir à vieux papiers.
Lemon June, du compte Insta éponyme (en même temps, depuis le temps que je t’en parle !)

J’adore l’idée de partager des lectures ! J’en ai d’ailleurs installé une dans chaque appartement que je loue en saisonnier et je vois souvent des livres apparaître et d’autres disparaître, je me dis que je contribue à la culture des gens, et tout cela avec le sourire ! 😉 La seule chose que je trouve dommage c’est que des individus mal intentionnés et souvent sans vergogne détériorent ces boîtes à livres, et en même temps la possibilité à certaines personnes avec peu de moyens de se faire plaisir !
Françoise

Découverte des boîtes à lire avec vous-même madame la narratrice et j’ai vraiment adoré le tour de découverte ! A tel point que j’ai des livres de côté et j’ai bon espoir que vous m’y ameniez de nouveau. Le principe est trop cool, on redonne une vie aux livres , on fait de belles découvertes et on passe un moment en balade ! Le pied !
Laura

Moi, les boîtes à lire, j’y vais la nuit avec ma femme. J’ai plaisir à faire nos tournées tel le glaneur de champignons. Quand tu commences tu ne sais pas ce que tu vas trouver et parfois même par hasard, on trouve de nouveaux coins, mais contrairement aux champignons il ne faut pas hésiter à dévoiler ses cachettes ! Sans penser aussi qu’on se sent accomplir quelque chose lorsque l’on dépose un livre… je suis content de pouvoir partager mes lectures, et parfois même, on échange les livres d’une boîte à lire à une autre pour diversifier les genres. Et puis voir l’excitation et le bonheur dans les yeux de ma femme qui trouve une perle rare de son enfance c’est vraiment génial. Je me pose néanmoins une question : y a-t-il des ouvrages de Guy des Cars dans toute les boîtes à lire ?
JiNoëlFuego (jetez un œil à son Insta ! C’est plein de dessins tout mignons !)

Je suis totalement adepte des boîtes à lire et j’essaie d’en découvrir lorsque nous nous déplaçons dans d’autres villes, juste pour le plaisir de voir la présentation. Ici, j’en ai une à quelques minutes en voiture. J’y vais, sûr, une fois par mois, mais si je dois déposer je peux y aller tous les 15 jours. Je n’hésite pas à laisser livres, magazines, DVDs, parfois des petits jeux de société, le tout en parfait état. Nous avons déjà fait de belles trouvailles alors nous essayons de faire plaisir à notre tour.
Mathy, du compte Insta La Bibliothèque de Mathy

Encore un énorme merci à tous !
La semaine prochaine, on cause crochet et tricot !

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J’ai testé pour vous… la liseuse !

Ami du jour, bonjour !

Bon, en ce moment, le blog se réduit à ces billets J’ai testé pour vous, j’en suis désolée. Ca appauvrit vachement le truc. Promis, je vais faire un effort. J’avoue que ces derniers temps, mon cerveau n’est pas du tout dans la vibe « créons du contenu ». Mais j’ai un million d’albums et le King qui va bientôt arriver parce que je l’ai terminé hier soir. Donc on devrait avoir quelques billets sympas dans les jours qui suivent. Pour l’heure, causons liseuse.

Pourquoi tu fais ça ?

Constat n°1 : j’aime les livres. Et quand je dis « livre », je parle de l’objet. Chéri et moi avons une pièce dédiée, une bibliothèque, composée de plus d’un millier d’ouvrages, romans, théâtre, poésie, essais, albums et docus confondus (tous répertoriés dans un fichier Excel… ou presque, ça se bouscule un peu à la porte d’arrivée). C’est important de poser ce constat.

Constat n°2 : dans cette guérilla entre le livre papier et le « livre électronique », on perd complètement le sens des mots. Un livre, c’est un objet avant tout. Si tu aimes les livres, alors tu es comme moi, au choix matérialiste ou fétichiste. Tu les collectionnes, tu aimes les toucher, et les sentir. Dans un livre, il y a une chose tout aussi précieuse : un texte. Et pour parler liseuse, il faut détacher le contenu du contenant. C’est comme mon père qui ne boit du vin que dans un verre à vin, sinon c’est pas bon. Pour moi, du vin, c’est du vin, et je l’aime dans un verre à vin et dans un verre à pastis, même si c’est plus agréable dans un verre à vin. Alors, avec ma binôme de fac, on a créé le concept d’O.N.E. (ou Œuvre Numérique Écrite). Ainsi, on ne parlait pas de livre électronique, notion qui n’a aucun sens, et on redonnait au texte le droit de se détacher de son support. Parce qu’au fond, le problème, c’est bien de là qu’il vient.

Du coup, je t’avoue que parfois, je lève les yeux au ciel quand j’entends « mais pour moi, un livre, c’est pas ça, c’est toucher, et sentir et l’émotion » toussa toussa. Je suis d’accord, bien entendu. Mais si vraiment tu aimes lire, tu ne peux pas laisser de côté le texte au détriment de l’objet, et pour moi, il est important de ne rejeter aucun support.

Et dans les faits ?

Au départ, mes parents m’ont offert une liseuse. Une Bookeen. C’est une première génération. L’encre électronique est de qualité moyenne (une image reste affichée trop longtemps, et elle persiste un moment avant de disparaître). J’y ai lu des versions piratées de Hunger Games (mille excuses, j’ai acheté les livres en anglais et en français depuis, je pense que ma faute est pardonnée).

Et puis, j’ai commencé à être rémunérée pour lire des manuscrits en anglais en vue d’une publication en français. Là, on t’envoie des manuscrits de 350 pages en moyenne, et laisse-moi te dire que tu vas pas les imprimer. Et les lire sur ton PC ou ton tel ? Rien de moins confortable ! Alors j’ai fait des frais, et j’ai acheté un Kindle. Pourquoi un Kindle ? Parce qu’à l’époque, il était le seul à proposer un écran lumineux, mais non rétroéclairé. Traduction : t’en prends pas plein la figure, et tu peux régler la luminosité selon si tu es sur une plage ensoleillée ou dans ton lit dans le noir total. Et CE N’EST PAS UN ÉCRAN. Je le dis, je le crie, je le souligne. Ce n’est pas un écran. Le système permet un éclairage qui n’a rien à voir avec ton téléphone ou ton PC.

Perso, ça m’a sauvé la vie. En voyage, en avion, dans le train, dans le métro. C’est léger, ça ne prend pas de place, et pour peu que tu aies une connexion Wi-Fi, tu as des livres instantanément en les achetant sur la plateforme reliée à ton appareil. Si tu es myro comme ma mère, tu peux agrandir les caractères. Poser des signets. Mettre des marque-page et reprendre sur ton appli téléphone dans le cas du Kindle, si tu as oublié ta liseuse. Si on t’envoie des fichiers Word ou PDF sur ton mail, hop, tu les envoie direct depuis ta boîte mail sur la liseuse.

Hic n°1 : il m’est arrivé de tomber en rade de batterie. Et c’est chiant, vraiment. Pourtant, le Kindle est difficile à tuer, même avec la luminosité à fond. Mais ça arrive.

Hic n°2 : moi j’aime savoir où j’en suis dans un bouquin. Physiquement, je veux dire (et je ne suis pas la seule, tu le verras dans les témoignages). Là, Kindle me dit que j’ai lu, mettons, 57% du livre. Mais c’est pas pareil.

Verdict ?

J’aime : le format ; le poids ; la possibilité de lire n’importe où et n’importe quand (incluant dans le noir complet) ; le fait que CE N’EST PAS UN ECRAN ; le nombre de livres que ça me permet d’avoir sur moi ; la possibilité de lire des documents (notamment des manuscrits et certains d’entre vous savent très bien de quoi je parle) sans les imprimer ; l’accès facilité au texte ; les petits prix de certaines œuvres libres de droits (attention à la qualité cependant parce qu’une œuvre écrite, numérique ou imprimée, demande toujours un travail d’édition).

J’aime pas : le prix des livres (à peine plus bas qu’un grand format, c’est indécent, il devrait au moins être au prix du Poche, sans pour autant faire concurrence au grand format) ; la batterie qui me lâche en milieu de chapitre (mais ça se gère si tu fais gaffe de recharger avant de partir) ; ne pas voir en un coup d’œil où j’en suis.

J’aime mes livres de tout mon cœur, mais encore une fois, il ne faut pas confondre le support et le contenu. L’opposition entre les pro-livre et les pro-liseuse n’a pas lieu d’être. C’est exactement la même chose que d’avoir deux amis qui se disputent. « Moi j’aime les légumes » dit l’un. « Moi, je préfère les carottes » dit l’autre. Tu comprends ? Quant à la concurrence des œuvres numériques et des œuvres imprimées, il faut savoir que tu ne fais pas même usage des deux, et qu’il y aura toujours des passionnés qui préfèreront avoir les livres grand format dans leur bibli, quel que soit le prix. C’est le même débat que pour les Poche 🙂

Alors on m’épargne les conneries : « oui, mais sur une île déserte sans prise électrique, t’as l’air con quand t’as plus de batterie ». Tu crois que tu peux embarquer la bibliothèque municipale sur une île toi ? Après, si tu n’en as pas l’utilité, rien ne te force à l’adopter. Mais sache que ce n’est pas le diable, et que ses utilisateurs n’aiment pas moins les livres que toi 😉

Ils en parlent…

J’ai surtout trouvé des comparatifs. Pour moi, c’est mon Kindle, mais jetez un œil :

Chez Les Numériques : j’aime bien leurs tests, ils sont assez exhaustifs
L’UFC Que Choisir a fait son petit article dessus également
Et la même sur le site Le Reviewer

Maintenant, c’est à toi !

Et tu as été très prolifique aujourd’hui !

C’est mon copain qui m’a offert mon Kindle. Au début j’étais sceptique… Surtout par rapport à l’écran, je suis toute la journée sur ordinateur du coup je me disais que ça allait encore me fatiguer les yeux. En fait l’écran Kindle n’émet pas de lumière bleue, on a vraiment l’impression de lire un livre c’est surprenant et agréable. Le gros point positif c’est qu’on peut stocker une énorme quantité de livres sur le Kindle du coup énorme gain de place sur les étagères et génial quand on voyage. Le seul point négatif c’est le prix des livres format Kindle quasiment aussi cher que les livres papier. Conclusion j’ai mon Kindle depuis 8 ans et je ne m’en passe plus.
Lise

J’aime beaucoup ma liseuse pour tous les romans qui ne sont plus édités en France ou trop chers en occasion (comme certains Star Wars qui frôlent les 70-80€ en poche…). Pour les auteurs tombés dans le domaine public c’est aussi une vrai aubaine de trouver des classiques gratuitement. Mais j’avoue que même avec quelques années de pratique, ça me prend encore énormément de temps de terminer un e-book, comparé à un bouquin physique. La texture d’un vrai livre me manque terriblement. Le poids du livre en main, la sensation de tourner les pages… C’est peut-être ça qui me manque le plus. C’est peut-être un peu bête mais j’aime tellement voir la progression de ma lecture en regardant les pages s’accumuler sur la gauche, en me disant : « Tiens, j’en suis presque à la moitié » ^^ Du coup, mis à part durant les opérations du genre e-book à 1€ ou pour les trucs introuvables à prix décent, j’alimente rarement cette petite machine pourtant très sympa.
Florian

J’ai fait ma réac pendant des années et finalement j’y suis passée par manque de place ! Kobo by Fnac! Et oui yeaahhh… parce qu’à la fin du tome 1, direct le 2. Et je peux lire des livres qui ne sont plus édités… pour mes insomnies top également, plus besoin d’allumer la lumière donc meilleur rendormissement. Le bof… Ben vachement moins joli, plus d’odeur ni le doux bruit de la page qui tourne. Et ça enlève la joie de l’échange de livres… Allez, des poutous
Vanessa

La liseuse pour moi c’est non. Je n’ai pas du tout envie de tester. Un livre c’est du papier. Des pages qui se tournent. Une odeur. Une émotion. Et ça repose plus les yeux qu’un écran!
Claire

Alors moi avant, je ne jurais que par les livres, adorant l’objet et flâner dans les librairies (c’est toujours le cas). Et puis un été, alors que j’étais partie en vacances avec 5-6 livres de poche, les seuls pouvant rentrer dans ma mini-valise Ryanair ;), je me suis retrouvée à court de lecture 😡 Les frais et délais Amazon étaient trop élevés pour l’étranger, j’ai téléchargé un livre sur l’iPad mais impossible à lire au soleil. Voilà comment quelques temps plus tard, je et on m’a offert une Kobo 😁 que j’emmène en voyage (où je peux partir avec plein de livres et en télécharger de nouveaux dès qu’il y a du wifi) ou je lis le soir (grâce à la fonction retroéclairage). Pratique aussi pour les dyslexiques : police opendyslexic et interligne agrandi. Mais j’aime toujours les livres papier et beaux albums jeunesse, ce n’est pas incompatible.
KidsTrotters.be

Personnellement je crois que les deux sont vraiment très bien ! Pour ma part la liseuse est géniale car avec l’âge je peux grossir les caractères et en plus je peux emmener « mes » livres partout sans que ça prenne de la place dans ma valise. Je peux lire sans déranger mon mari… le seul inconvénient c’est que j’ai du mal à savoir où j’en suis dans le livre car il n’y a ni épaisseur, ni numéro de page…
Par contre j’adore le livre pour ce qu’il représente, l’odeur du papier, le plaisir d’avoir une bibliothèque, et surtout la transmission, on peut le prêter à sa fille ou à sa maman et en discuter autour d’un thé… La liseuse ne remplacera jamais le livre, car avec ses pages et sa couverture il a le pouvoir d’intriguer et de faire rêver celui qui l’achète ! 😊
Voilà pour mes ressentis…
Françoise

J’ai la mienne (une Kobo) depuis bientôt 6 ans. Mes collègues me l’avaient offerte pour mon départ en Nouvelle-Zélande. Pour moi, ça a été une révolution en voyage ! Finis les kilos de livres dans les bagages !!! Aujourd’hui, je ne l’utilise pas plus que les livres papier. Et contrairement aux craintes que j’imagine certains éditeurs ont, j’achète toujours autant (que ce soient des livres papier ou numériques).
Fanny

J’étais très dubitative au début, et puis boulot oblige, je m’en sers tous les jours aujourd’hui. Tous les manuscrits que je reçois passent par la mule (oui, c’est le petit nom de ma Kobo), et elle me fait gagner un temps précieux, tout en préservant mon dos et la planète. 🙂 Par contre, même si je l’utilise depuis 6 ans, je n’ai jamais acheté de livres numériques, simplement parce que je n’en ai pas eu besoin (l’un des avantages de mon métier). Les textes que je lis pour mon plaisir personnel sont des textes libres de droits (merci le projet Gutenberg !) Et pour mes autres lectures perso, je préfère le livre imprimé. Quitte à offrir des cartons de bouquins ensuite aux amis, et à transmettre ainsi de bonnes histoires que je ne relirai pas. Pour résumé : un outil indispensable dans mon boulot, pratique en week-end, et qui complète bien le livre imprimé.
Maëlle

Je n’en voulais pas, et puis j’en ai eu assez d’abîmer mes livres ou de devoir en transporter plusieurs car j’arrivais sur la fin du dernier. Du coup j’ai craqué sur une Kobo, et plus tard sur une rétroéclairée : quel bonheur de ne pas être surchargée, de pouvoir transporter des dizaines de livres, de ne pas se dire « zut, je n’ai plus rien à lire … ». Elle ne me quitte jamais. Et il y a quelques temps elle est tombée et écran figé : j’étais en vacances mais prête à faire des kilomètres pour en trouver une nouvelle, j’étais désespérée de ne plus pouvoir lire. Et Chéri, mon héro, l’a ouverte et réparée : je me suis sentie à nouveau respirer 😁 Bien entendu je ne peux pas me passer du papier et j’ai une bibliothèque qui déborde : mais les livres restent à la maison et j’en prends grand soin. Ma liseuse, elle, doit changer de housse régulièrement vu l’état d’usure.
Dan’Athanasya

 

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J’ai testé pour vous… la langue des signes !

Ami du jour, bonjour !

On change un peu de cap pour le J’ai testé pour vous… du jour. Parce que je ne teste pas que des trucs gênants et que parfois, je suis heureuse de parler de choses que j’aime faire.

De la même manière que l’apprentissage de l’Allemand a explosé à l’arrivée du phénomène Tokyo Hotel (ou Ramstein avant ça), beaucoup ont découvert la Langue des Signes Française (LSF) avec le film La Famille Bélier (je dis pas tout le monde, je dis que le film a mis le doigt sur quelque chose).

Pourquoi tu fais ça ?

Ne vois dans ces propos rien d’offensant. Mais je dois vous l’avouer, quand j’étais petite, j’aimais bien gesticuler en faisant semblant que j’étais sourde. Je trouvais ça tellement beau, de pouvoir communiquer sans parler. Alors je m’amusais à faire semblant.

En grandissant, j’ai oublié tout ça. Mais je ne pouvais pas m’ôter l’idée que, quand tu es sourd, ça doit pas être évident. Je veux dire, si tu es aveugle, c’est pas mieux, mais tu peux communiquer avec les gens qui parlent la même langue que toi, même si l’apprentissage en est plus difficile. Tu sais ce qu’il se passe autour de toi. Mais si tu es sourd, tu n’entends que ce que tu vois ! Tu ne sais pas ce qu’il se passe derrière toi, et si plusieurs personnes te parlent en même temps, tu ne peux te concentrer que sur une seule. Sans compter que, hormis les autres sourds, personne ne parle ta langue, et que tous les sourds ne signent pas.

Je disais donc qu’en grandissant, j’ai oublié ma fascination pour la langue des signes. Et puis je suis revenue de Paris. Paris, c’est pas terrible d’y vivre au quotidien, mais on ne peut pas enlever à la capitale sa Vie, avec un grand V. Là-bas, j’ai appris à aller au musée sur un coup de tête, au ciné ou au resto toute seule. J’ai appris que si je voulais faire quelque chose, je n’avais qu’à le faire. En rentrant à Clermont-Ferrand, j’ai donc intégré une chorale, pris des cours de tir à l’arc… et je me suis inscrite à des cours de Langue des Signes. Because we can, comme dirait l’autre.

Et dans les faits ?

J’ai commencé par chercher où prendre des cours. À Clermont, nous avons l’ILS (Institut des Langues, qui a changé de nom récemment) situé avenue Marx Dormoy. Quelques instituts d’apprentissage des langues en France proposent ce genre de formations. Elles sont diplômantes, et au passage de chaque niveau (de A1 à C2, notation européenne), vous obtenez un certificat reconnu. La session pour passer le niveau doit coûter entre 190 et 300 EUR de mémoire selon si tu es étudiant, chômeur, salarié, etc. Les prix varient bien entendu. L’apprentissage de la LSF, comme celui d’une langue étrangère, entre dans le cadre de ton CPF (Compte Personnel de Formation, temps/argent accumulés en fonction de tes heures de travail).

Personnellement, je me suis détachée de cette formation qui, bien que reconnue, était bien trop scolaire et lente pour moi. Je me suis donc inscrite à l’association de l’URAPEDA 63. Les cours sont dispensés de manière plutôt informelle (ce qui ne veut pas dire non structurés !), et non diplômants. J’ai payé 20 EUR d’adhésion à l’association et 70 EUR pour une vingtaine de cours (d’octobre à mai environ). Alors si ton excuse c’est que c’est cher, tu n’as plus d’excuse. Tu peux te renseigner autour de toi, il y a toujours des associations qui dispensent des cours, souvent en lien avec des instituts médico-sociaux (comme les Gravouses à Clermont).

À raison d’un cours par semaine, nous apprenons tour à tour les couleurs, les métiers, le caractère, l’heure, les dates et j’en passe. Pour le moment, il n’est pas question de syntaxe (qui est différente de celle de la langue française et s’apparenterait plus à l’Allemand d’ailleurs). Personnellement, j’apprends beaucoup plus vite sans support, parce que je suis obligée de retenir tout ce que j’apprends. La prof que nous avons étant sourde elle-même, nous sommes obligés de faire l’effort de communiquer comme on peut. Mais elle est adorable, très compréhensive et a beaucoup d’humour (et Dieu sait qu’il en faut, ainsi que de la patience, pour communiquer avec des gens qui ne parlent pas du tout votre langue). Certains professeurs oralisent beaucoup, ce qui est moins fastidieux, mais ne m’aide pas du tout. Je préfère galérer à essayer de comprendre ce qu’on me dit et apprendre de nouveaux mots.

Nous parlons également de la culture sourde, de leur poésie, de leur histoire. Et c’est important aussi. Après ça, il faut sauter le pas, et se rendre à des manifestations culturelles, regarder des émissions, lire des livres, apprendre par toi-même. Un conseil cependant : ne va pas à un cours sans connaître au moins l’alphabet, c’est toujours pratique de pouvoir épeler un mot que tu ne connais pas.

En bref, c’est beaucoup de travail personnel, de curiosité, d’ouverture aussi ! Je suis toujours hyper heureuse d’aller en cours, au point de jouer les premières de la classe. C’est mon petit bonheur du mardi. En retrant, je noie Chéri sous les nouveaux signes que j’ai appris, il en retient deux ou trois…

Enfin, il faut savoir que la LSF n’est pas universelle. Mais il en existe une version internationale. Si ça t’intéresse, je n’ai qu’un conseil : fonce.

Verdict

J’aime : la grâce des gestes, c’est comme communiquer en dansant ; l’ambiance des cours ; la possibilité de pouvoir communiquer mieux, et surtout la vision des choses que ça m’apporte, totalement différente de la mienne.
Je n’aime pas : pas grand-chose en fait, sauf dans les cours trop formels, qui me feraient presque oublier le plaisir que j’ai à apprendre par moi-même.

Ils en parlent

Les bouquins (je te mets les liens Amazon, juste pour que tu puisses jeter un œil, mais commande en librairie, c’est mieux et ton libraire aura peut-être d’autres conseils) :
La LSF pour les Nuls
ABC… LSF

Les sites internet :
Sematos : dictionnaire vidéo et activités
Elix : dictionnaire vidéo
Les émissions L’œil et la main, sur France 5 (en replay)

Les manifestations :
Le festival Clin d’œil à Reims (en juillet)
Le festival Souroupa à Nice (en juillet)
Le festival Regards d’Avril à Lyon (fin mars – début avril)

Et j’en passe… si tu connais d’autres références / livres / manifestations, n’hésite pas à m’en parler, je mettrai le billet à jour !

Pour trouver les associations près de chez toi, utilise Google, et les réseaux sociaux !

Maintenant, c’est à toi !

J’adorerais apprendre mais seule, ça me parait difficile, et les formations pour adulte sont simplement hors de prix (et pas du tout prises en charge par mon employeur… qui ne prend rien en charge ^^). C’est dommage, j’aurais adoré et ça m’aurait ouvert d’autres horizons professionnels.
Gaëlle

J’ai super envie d’apprendre mais manque de temps, je n’apprends que des petits mots par-ci par-là…
Grignote_livres

J’ai toujours eu envie d’apprendre la langue des signes depuis mon plus jeune âge ! J’ai même commencé à apprendre seule avec des vidéos YouTube mais ça n’est pas pareil que dans des cours. Ce n’est qu’une question financière, mais si je le pouvais je m’inscrirais !
Laura

J’ai commencé il y a 2 ans à apprendre la LSQ (Langue des Signes Québécoise, ndlr), pour le travail (j’étais amenée, de temps en temps, à rencontrer des enfants ou des adultes communiquant en LSQ). Le niveau 1 a super bien été, mais j’ai un peu décroché en niveau 2. Par manque de temps et d’occasion de pratiquer je pense… Mais depuis que je m’implique dans une asso avec beaucoup plus de personnes sourdes gestuelles, j’ai vraiment eu envie de m’y remettre ! J’ai repris les cours avec grand plaisir et je sens que je suis un peu plus à l’aise, même s’il y a encore du boulot (la syntaxe, arrrrrrgh).
Bref, en conclusion : on devrait tous s’y mettre pour apprendre les bases, ça aurait un grand impact en terme d’inclusion sociale, puisqu’on sera tous amenés à rencontrer un jour ou l’autre une personne sourde.
Puis disons-le, c’est bien pratique pour communiquer dans les lieux trop bruyants aussi 😉
Claire

J’ai très envie d’apprendre et ce depuis des années maintenant… Comment dois-je procéder ? D’avance merci de ton aide et hâte de lire ton article !
Pauline

Un immense merci à tous pour votre participation !
La semaine prochaine, on cause liseuse électronique… à vos claviers !

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J’ai testé pour vous… la cup !

Ami du jour, bonjour !

On replonge dans les sujets un peu plus intimes (bah ouais, après les poils, on est pas mal là) et on cause protection hygiénique. Là, en l’occurence, il s’agit d’une protection un peu particulière.

Pourquoi tu fais ça ?

Au tout début, c’était le noir complet. Je n’avais jamais entendu ne serait-ce que parler de cette fameuse cup. Et puis un jour, une petite collègue, qui est aujourd’hui devenue une amie (oui oui, je parle de toi Belle Marianne) m’a parlé de cette chose. « Beurk ! » me suis-je exclamée. « C’est pourtant très naturel, ça n’obstrue pas l’écoulement contrairement aux tampons, et ça ne macère pas comme avec une serviette. » Ouais, au début, c’était non. Et puis l’idée a fait son petit bonhomme de chemin. Et à force d’y penser, de sentir le sang remonter entre mes fesses (ouais, c’est crade, mais c’est la vie ma fille) jusque dans le bas de mon dos, de serrer les dents chaque fois que j’éternuais, j’en ai eu ma claque. Et BAM, ça a fait des Chocapic.

Et dans les faits ?

Perso, j’ai opté pour la Mooncup, parce que c’est celle dont m’a parlé Marianne. Mais aujourd’hui il en existe des tas, et même Intima s’y met ! Il s’agit d’une cup en silicone médical, assez souple. Certaines ont des tiges, qui te permettent de les attraper même si ton vagin est profond. D’autre ont une forme ergonomique. Certaines sont plus souples que d’autres. Il existe plusieurs tailles, selon ton flux, si tu as eu des enfants ou pas… Bref, tu as l’embarras du choix (cf. les liens plus bas).

Comment ça se passe ? Tu pinces le haut de la cup (là où elle est la plus large), tu l’insères dans ton vagin et tu la laisses se déployer pour recueillir ton flux. Ca fait ventouse quoi. Au bout de 8h environ, tu fais la manœuvre inverse : tu pinces, tu tires, tu vides, tu rinces, tu remets en place. Une petite protection type protège-slip (ou même serviettes lavables, si tu es adepte) peut-être nécessaire. Il te faut un évier à portée de main, dans les toilettes, c’est peut-être la seule contrainte (quoi que tu découvriras dans les témoignages que certaines ne manquent pas de ressources). À la fin de ton cycle, hop tu fais bouillir dans une casserole (tu peux même en acheter une exprès). Alors oui, tu as du sang sur les doigts. Non, ce n’est pas sale (si tu te sens sale pendant tes règles, c’est que tu as une mauvaise image de ce qui se passe dans ton corps… essaie d’écouter ce podcast, que te propose Fred dans son témoignage, entre autres).

D’ailleurs, parenthèse personnelle : rien n’est sale dans ton corps. Tout est naturel. Ton vagin, ma fille, est auto-nettoyant. Ne va pas y mettre du savon, ou des lotions. Ca ne sert à rien. Si l’odeur corporelle te gêne, 2 explications : soit tu n’es pas habituée à ta propre odeur (ça arrive, on n’a plus l’habitude, avec tous les parfums qu’on porte), soit tu peux avoir des petits soucis infectieux, et ce n’est pas grave, il faut juste les soigner. Attention, aucun jugement ici. Ce n’est pas parce que tu es dégoûtée par ces choses que tu es ignorante. Du tout ! Mais peut-être qu’on ne t’a pas fait passer les bons messages. Quand ta maman te disait « enlève tes mains de ta culotte, c’est sale », elle aurait peut-être dû préciser que ce sont tes mains qui sont sales, pas ce qu’il y a dans tes sous-vêtements. Parce qu’aujourd’hui, nous sommes des femmes qui ne connaissons pas notre propre corps, pire, qui sommes parfois dégoûtées par lui. Pensez-y. Nous ne sommes pas sales.

Cela étant dit, revenons à nos moutons. Rome ne s’est pas faite en un jour. Et tu te planteras. De taille, de forme (il faut bien réfléchir, avant d’acheter ta cup, à ce qui pourrait te convenir le mieux). Tu vas mal la poser, devoir recommencer, ça va fuir parfois. Si tu saignes beaucoup, c’est pas grave : tu la videras plus souvent, mais moins souvent que tu ne changes tes protections, c’est garanti. Et puis, certaines femmes souffrent de vaginisme. C’est quoi ça ? C’est une contraction des muscles pelviens, qui ferment l’accès à ton vagin (grosso modo hein). Du coup, rien n’entre, ni sexe, ni cup. Il faut savoir que ça existe. Donc si vaginisme, c’est pas la peine. Et mesdames, nous ne sommes pas toutes des fontaines, parfois, on est un peu sèches. Alors on n’hésite pas à utiliser un lubrifiant à l’eau, de préférence sans odeur et le moins chimique possible (oublie les trucs Durex à la cerise).

Verdict ?

Il est temps de te dire ce que j’en pense vraiment.

J’aime : pas de macération comme avec une serviette. Pas de sécheresse comme avec un tampon. Pas de parfums, d’agents de blanchiment, ou de pesticides dans le coton. C’est de la silicone médical. Oublié le « atchoum » qui fait tout déborder. En gros, tu oublies que tu as tes règles, et ça, ça n’a pas de prix. Perso, je me suis rendu compte que la plupart de mes « douleurs de règles » étaient dues au fait que je me crispais chaque fois que je sentais le sang couler. Là, nada. Libérée, délivrée.
J’aime pas : parfois, il faut le dire, c’est relou à mettre. Y’a des jours avec et des jours sans. Il faut avoir un évier à portée, c’est mieux. Et moi, y’a des jours où rien n’entre dans mon vagin, ça veut pas (remarquez, avec tout ce qui y entre pour la FIV, je me dis que ça bloque là-haut, dans ma tête). Pour finir, mesdames, si vous avez un stérilet, certaines marques sont plus recommandées que d’autres.

En clair : c’est libérateur, c’est écolo, et en plus, mine de rien, ça t’aide aussi à te découvrir (bah ouais, faut y mettre les doigts).

Ils en parlent aussi :

Un petit comparatif sur le site Coupemensrtuelle.net (d’ailleurs, fais un tour sur le site complet, ça aide vachement)
Une vidéo sympa de Clemity Jane, où elle vous en montre en plus !
Le blog Les petites choses de Fanny
Le blog ZunZun blog
Et quand même, un témoignage négatif sur le Huffpost

Maintenant, c’est à toi !

La Cup menstruelle jamais de la vie ! Simplement parce que l’idée (même si je la comprends dans l’optique d’éviter les déchets etc.) me dégoûte. Je ne suis déjà pas tampon, mais c’est vrai que le principe me repousse complètement tant dans la mise en place que dans l’idée de stagnation des écoulements, et je sais que c’est un sujet sur lequel je ne peux pas changer d’avis (pas comme le livre audio).
Laura

Perso la cup je n’ai pas du tout envie de tester. Pendant mes règles je me sens déjà sale et je déteste sentir le sang couler. Donc le sentir couler et devoir nettoyer après…
ça me dégoûte un peu
.

Claire

Alors moi j’étais très réticente au début ! Peur de mal mettre, que ça soit dégueu, tous les clichés ! Et finalement maintenant j’ai du mal à repartir en arrière ! Alors (attention moment glamour !) Quand j’ai dû repasser aux serviettes il y a quelques mois suite à mon accouchement j’étais au bout de ma vie. Bref je valide ahah ! Par contre il m’a fallu pas mal de tentatives et quelques accidents pour gérer 🙂
Delphine

Alors moi, les cups, ça me fait flipper !!! Peur d’avoir une petite fuite! Par contre, le côté plus naturel, ça m’attire beaucoup car les tampons et serviettes, on ne sait pas trop ce qu’ils mettent dedans. 🙂
Julie

Je suis passée à la cup depuis deux mois. Je n’ai pas encore complément le coup de main, il m’arrive encore de me sentir un peu démunie quand je constate que j’en ai mis un peu partout (scène de crime !). Oui, ça parait dégueu dit comme ça, mais ça c’est parce qu’il faut désacraliser le sang menstruel et écouter la merveilleuse émission de France Culture sur le sujet :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-discussions-du-soir-avec-rene-frydman/les-discussions-du-soir-avec-rene-frydman-mardi
En tout cas, bien que je doive encore mettre des serviettes en même temps car il s’écoule quand même un peu de sang en dehors de la cup, je suis contente de pouvoir m’émanciper des tampons et de toutes les cochonneries qui sont dedans, tout en réduisant les déchets. De plus, ayant déjà arraché mon stérilet avec un tampon (oui, ça arrive, peu certes, mais ça arrive !), la cup Luneale est censée réduire le risque de se retrouver ce cas de figure.
Fred

Le témoignage cup menstruelle ! Je n’ai jamais aimé les tampons que je supportais difficilement (et qui n’absorbais pas bien mes chutes du Niagara…), et j’ai souvent eu du mal avec les serviettes (voire certaines réactions avec des serviettes trop synthétiques). J’utilise la cup depuis un an et demi, sans problème. Il y a souvent des lavabos dans les toilettes pour handicapés (à côté de la table à langer en général… mais c’est un autre sujet, et d’ailleurs, à quand les mêmes aménagements dans les WC hommes ? Autre débat aussi… ;-)) Sinon, j’ai toujours une petite bouteille d’eau sur moi dans cette période du mois, et ça fait l’affaire en attendant que je rentre à la maison. Par contre, les premiers jours, je complète avec un petit protège-slip, à moins que ce soit notre vieille culotte de règles (ouais, celle qu’on a toutes dans un fond du tiroir, soyons honnêtes…). Et oui, en cas de petit problème, j’ai toujours une serviette dans mon sac. Et hygiène impeccable des mains obligatoire. Si je résume, je suis contente d’avoir changé, malgré quelques tâtonnement et appréhensions au début.
Anonyme

Je suis passée à la cup il y a quelques années et je trouve ça libérateur ! On a beaucoup moins à se préoccuper de changer sa protection et les jours de début et fin j’oublie complètement que j’ai mes règles.
Ceci dit, je comprends tout à fait que cela puisse dégoûter certaines filles : je pense régulièrement à la chanson « Murder on the dance floor » (quelle culture musicale, hein !?), et il ne faut pas avoir peur de son propre corps, il faut un peu se connaitre pour bien manipuler la cup. Bonne nouvelle : ça s’apprend !
Nol

 

Encore un énorme merci à vous, qui faites vivre cette chronique !
La semaine prochaine, je teste pour vous la Langue des Signes Française (LSF) !

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J’ai testé pour vous… le livre audio !

Ami du jour, bonjour !

Aujourd’hui, on va causer d’un truc qui n’est encore trop entré dans les habitudes des français. Un truc auquel tu n’as peut-être même jamais pensé… Et là, tu te dis que je fais genre « c’est le suspens » alors que c’est écrit dans le titre de l’article. Rabat-joie. Bah oui, je m’en vais te parler de livre audio (j’ai dû recorriger tout l’article parce que j’avais parlé d’audiobook partout et que je me suis dit « pourquoi tant de haine ? Parlons français »).

Pourquoi tu fais ça ?

Les livres audio, au début, c’était un gros LOL pour moi. Pour être honnête, j’avais la même réaction que certains d’entre vous (cf. plus bas) : « c’est de la radio, et franchement, je vais décrocher ». Mais Lemon June a lancé le #challengezozo. Pour participer, je devais lire du Zola. Du Zola. Moi. Je ne voulais pas perdre mon temps de lecture si précieux alors qu’il y avait des livres que j’avais vraiment envie de lire ! Et je ne pouvais pas me ramener au boulot avec un bouquin dans les mains pour occuper certains après-midis un peu trop longs.

Alors, j’ai pensé à cette fois où, à l’école, on m’avait lu un passage de Cosette, de Victor Hugo, que j’étais infoutue de lire moi-même ! Et là, comme par magie, je voulais savoir, connaître la suite ! Et puis aussi à Comme un roman, de Daniel Pennac, où il explique qu’à un enfant qui n’aime pas lire, il faut prendre le temps de lire à haute voix. J’ai repensé à ma maman, à qui j’avais lu Claudine de Lyon alors que j’avais 9 ans, juste pour le plaisir de la lecture et de passer un moment avec elle. À elle qui me lisait des histoires quand j’étais petite. Enfin, j’ai repensé à Piko, de la chaîne PikoBooks, et à Céline, du blog Céline Online, qui lisaient déjà par ce biais. Ouais, j’ai pensé à tout ça. Et je me suis dit : qu’est-ce que je perds ?

Alors, j’ai fait connaissance avec Zola, un auteur que je m’étais juré de ne jamais lire (parce que beurk, c’est trop chiant). J’ai lu L’Assomoir. Et après, j’ai lu Au Bonheur des Dames. Et c’est ainsi que moi, qui avais peur des classiques qu’on m’avait forcée à lire et à étudier toute ma scolarité, j’ai réellement laissé leur chance à ces bouquins.

Et dans les faits ?

C’est très simple. Pour apprécier un livre audio, il faut 2 choses :
– la première : trouver un site où télécharger / écouter les livres (je vous en donne quelques-uns un peu plus bas) ;
– la seconde : un lecteur dont vous supportez la voix. Et croyez-moi, ça joue beaucoup !

Tu choisis un site. Certains sont gratuits (car les livres sont libres de droits et les lecteurs bénévoles) et certains payants. Un livre audio sur une plateforme payante est souvent bien plus cher que son homologue papier, parce qu’il faut rémunérer le lecteur, et tu en as facilement pour 5 à 20 heures d’écoute selon le bouquin. Parfois, tu peux avoir des forfaits au mois pour payer moins cher. Là, c’est pas mal. Sur des applis comme Audible (plateforme Amazon), tu peux reprendre là où tu t’es arrêté quel que soit l’appareil avec lequel tu écoutes (typiquement, j’écoute sur mon PC, puis sur mon téléphone pendant les trajets du boulot, puis sur mon enceinte connectée à la maison).

Bref, les écouteurs vissés sur les oreilles, j’ai pu profiter de ces moments, où mon travail est mécanique, pour m’évader. Alors oui, parfois, on en perd un morceau, parce qu’on est déconcentré. Alors on revient en arrière. C’est exactement comme quand tu t’endors sur ta page et que tu la relis 20 fois. Quant aux images, je te rassure, elles se forment bien dans ta tête, sans que tu aies à faire d’efforts supplémentaires. Parfois même, tu te prends à marcher derrière Gervaise Macquart, ou bien à visiter Fondcombe avec Frodon et Sam. Et si tu te laisses aller — ça c’est mon amie Maëlle qui me l’a fait remarquer pour Le Seigneur des anneaux notamment — tu peux profiter des jolies sonorités du texte, que tu n’as que dans une moindre mesure en lecture silencieuse.

Du coup, je fais même parfois la lecture à mon mari pendant les longs trajets en voiture ! Et ça nous permet à tous les deux de découvrir des textes pour lesquels on n’a pas envie de « perdre » de temps (exemple : Dr Jeckyll et Mr Hyde, que j’ai chroniqué il y a peu). Ça, c’est de la lecture à voix haute.

Verdict ?

J’aime : l’impression de ne pas être seule devant des textes qui m’effraient ; la découverte, sans effort de ma part, de textes que je n’aurais pas pu lire seule ; l’impression de ne pas « perdre de temps » en lisant (si si, tu la connais cette impression, quand au lieu de faire ta vaisselle, tu prends ton bouquin) ; mieux, l’impression de ne pas perdre de temps en « relisant » des bouquins que j’ai aimés à la place de ceux que je n’ai pas lus ; la musicalité de certains textes ; ça change des musiques qu’on a écoutées 200 fois…

Je n’aime pas : devoir arrêter un bouquin qui m’intéresse parce que, franchement, je ne supporte pas la voix du lecteur (ou liseur ?).

On me parle beaucoup d’impression de radio. J’ai envie de dire : vrai, mais où est le mal ? Ma grand-mère écoutait Pierre Bellemare les aprèms sur RMC, et elle kiffait. Toi-même, tu écoutes souvent des podcasts (si si, ne me mens pas…) Aujourd’hui, on apporte beaucoup trop d’importance au visuel : on aime la télévision par exemple. On s’attarde plus sur des articles avec des photos (en vrai, tu lis les publications de tes amis s’il n’y a pas d’image avec ?) Le visuel nous envahit. Là, il s’agit, comme en lisant, de créer soi-même le visuel, et de lâcher prise.

Ils en parlent aussi :

Un super article de Grégor Brandy sur le site Slate : Quand la France va-t-elle se mettre aux livres audio?
Une étude du SNE (si vraiment tu es intéressé par le sujet) : Une nouvelle dimension au plaisir de lire

Les livres audio gratuits :
Audiocité => c’est là que j’ai trouvé L’Assomoir, avec une très bonne lectrice !
Litteratureaudio.com
Audiolivres.info => je ne connais pas personnellement.

Les livres audio payants :
Audible (Amazon) => Plateforme de téléchargement, l’abonnement à 10 EUR par mois et te donne accès à un livre audio par mois, disponible indéfiniment, même si tu arrêtes ton abonnement (d’ailleurs, tu peux arrêter/reprendre/arrêter/reprendre comme tu veux si le mois est un peu compliqué). Si tu en veux plus d’un, il faudra le payer le prix fort.
Audiolib => je ne connais pas du tout, mais je ne trouve pas de formule d’abonnement. Il s’agit d’un éditeur, non d’un revendeur.
Audioteka => plateforme sans abonnement (en tout cas je n’en ai pas trouvé).
Et bien entendu, tu en as aussi en physique (CD) en médiathèque, chez ton libraire, à la Fnac, dans les espaces culturels, et j’en passe.

Compte entre 15 et 25 EUR en moyenne pour un livre, sauf pour les systèmes d’abonnements d’Audible. Si tu as d’autres plateformes sympas, fais tourner !

Maintenant, c’est à toi !

Moi je n’aime pas ça, j’arrive pas à avoir suffisamment de concentration pour écouter. Ça me rappelle mes cours à l’école, le prof parlait, parlait, et mon esprit divaguait, divaguait… Ce qui fait que je suis incapable d’écouter un livre, à part les 3 premières phrases, je ne sais jamais ce que ça raconte 😅 (déjà que ça m’arrive quand on me raconte quelque chose de trop long…. j’suis pas adaptée aux échanges oraux).
Steph, du blog Stephalivres

Jamais testé ! Je ne suis pas très radio déjà parce que je n’arrive pas à me concentrer sur une voix… Quand je veux vraiment écouter quelqu’un, je ne peux rien faire d’autre, mais si mes mains sont libres alors j’ai toujours envie de faire autre chose en même temps 😂
Fanny, du site CotCotCrochète, etc.

Je me suis toujours dit que ce n’était pas pour moi, puis j’ai eu l’occasion de découvrir Central Park de Guillaume Musso par ce biais, alors je me suis lancée ! (C’était il y 4 ans, quelque chose comme ça). Comme je n’aime pas rester à ne rien faire, je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour faire plein de choses en même temps ; lire, mais en même temps avancer, par exemple, sur les tâches ménagères… au final j’ai toujours fini par décrocher et je n’ai jamais fini mon écoute !
Après est-ce que c’était dû au livre ou à la voix ? Je ne sais pas. Toujours est-il que l’année dernière je me suis inscrite sur Audible pour tenter puisqu’il y avait 1 mois offert, et j’en suis tout doucement à mon 3eme mois là. Ça m’arrive régulièrement de devoir revenir en arrière parce que j’ai décroché pour X ou Y raison mais dans l’ensemble, j’arrive mieux à me concentrer et en effet ça me permet de faire du rangement ou de faire la vaisselle. Parfois, j’écoute mon livre en conduisant ou si je marche. Donc comme tu peux le voir je ne suis pas encore à fond à fond mais c’est quand même bien pratique de temps en temps ! Et du coup ça me permet de découvrir des livres que je n’aurais pas forcément achetés… au lit, par exemple là, je me fais les intégrales de Game of Thrones mais je ne crois pas que je me serais lancée dans la version papier 😂
Delphine, du blog L’heure de lire

Le livre audio, je n’ai jamais essayé, déjà parce que je ne saurais pas où trouver des versions, ni quelle application utiliser. Et puis je ne sais pas, je n’aurais plus l’impression de lire mais plus d’écouter la radio ou un album, et je me demande si mon imagination fonctionne aussi bien que si j’ai le livre dans les mains et que je lis les lignes. A tester…
Laura, du compte Insta Lora.Prs

Sur les livres audio : utiles dans les transports en communs ! Perso, j’ai du mal à lire des docs, mais j’adore en écouter dans le bus. Le livre qui m’a fait louper des arrêts : l’autobiographie de Springsteen en VO 😉
Maëlle, qui dessine en plus de lire, va jeter un œil sur son Insta, Feuilles au vent

J’ai eu l’occasion de tester Kobo, j’aimais bien pour le sport, mais ça dépend des livres. Il y en a un que j’ai adoré écouter et un autre pas du tout, j’étais perdue dans les personnages !
Maud, du compte Insta Mes livres et moi

Encore une fois, mille mercis à tous, vous être génieux !
La semaine prochaine, on cause de la cup menstruelle 🙂