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Une éducation

Bon, suite du marathon (oui, tout à fait, deux films dans le même après-midi, avec un intermède de 10 minutes pour se rendre d’un cinéma à l’autre, j’appelle ça un marathon !). Toujours sur proposition de mon amie Charlotte, nous sommes allées voir Une Éducation. Et là…

On y suit quelques mois de la vie de Jenny, adolescente de 16 ans, dans l’Angleterre des années 60. Son père n’a qu’un mot à la bouche : Oxford. Jenny n’a d’autre choix que de travailler ses livres sans relâche, tout en rêvant à l’université où elle pourra enfin être libre et vivre sa vie comme elle l’entend. Mais voilà, un beau jour, elle rencontre David, un homme deux fois plus âgé qu’elle, qui va partager avec elle le savoir qu’il a acquis à « l’université de la vie ». Jenny ne sait plus où elle en est et questionne cet avenir pénible qui s’étend devant elle. Ne serait-il pas plus agréable de suivre le chemin que lui propose David, semé de clubs de jazz et de voyages à Paris ?

Un petit film discret au casting modeste. Mais on y découvre de vrais talents, notamment Carey Mulligan (que vous connaissez bien entendu…mais si ! la petite sœur d’Elizabeth dans Orgueil et Préjugés…), pétillante et pleine de vie, plus vraie que nature dans la peau de cette jeune femme qui va en apprendre beaucoup sur la vie, beaucoup trop vite et beaucoup trop tôt.

Elle questionne l’éducation des femmes dans ces années-là : faire des études, d’accord, mais pour aller où, dans une Angleterre où même une femme instruite ne peut qu’obtenir des postes dans l’éducation ou l’administration ? Pourquoi sa vie devrait être un long chemin semé d’embûches alors que tout pourrait être si facile ? Du coup, on suit son raisonnement, et on se pose des questions nous aussi. Mais on comprend bien vite que, même si le chemin est fastidieux, une femme instruite est peut-être seule, mais elle est libre…une belle leçon (même si ma chère amie Charlotte trouve que le film n’est pas abouti…).

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L’arnacoeur

Bonjour à tous !

Ça faisait bien longtemps…Mais la période est propice à quelques publications cinématographiques (oui, mes lectures ont été quelque peu…comment dire…retardées, ma petite sœur ayant insisté pour que je lise Les Chevaliers d’Émeraude toutes affaires cessantes !). Période propice donc parce que depuis hier jusqu’à demain a lieu le Printemps du Cinéma…J’en ai donc profité, grâce à l’invitation de mon amie Charlotte, pour me rendre au cinéma, acompagnée de ma sœur et de ladite Charlotte. Et hop, c’est parti pour un marathon ciné !

Notre après-midi a commencé avec L’Arnacoeur (très bon titre, bien trouvé !). L’histoire est celle d’Alex, un gars dont le boulot est assez hors du commun : il est briseur de couple professionnel. Son fond de commerce : les femmes malheureuses en amour, mais qui refusent de se l’avouer. Sur la demande d’un proche bienveillant, il séduit la jeune femme en question, lui montre qu’elle peut trouver mieux et lui sort un baratin pas possible pour ne pas lui briser le coeur…et ça marche ! Mais attention : il ne s’occupe que de femmes malheureuses ! Alors comment faire lorsque, par nécessité, il est obligé de briser un couple en apparence parfait ? Et surtout lorsque la jeune femme en question est pleine de surprises…

Bon, je vous avoue que pour moi, c’était gagné d’avance. Y’en a, c’est le chocolat, d’autres les céréales dans le lait le matin ou le bruit de la pluie sur un Vélux…bah moi, c’est tout ça, plus les comédies romantiques…c’est mon dada, j’y peux rien ! Enfin, je trouvais qu’en ce moment, le genre s’épuisait un peu. Eh bien, voilà un film qui m’a prouvé le contraire. Drôle, intelligent, subtile et parfois inattendu…si c’était un homme, je l’épouserais ! Ça faisait longtemps que je n’avait pas vu une salle pleine comme celle-ci rire autant. On remercie d’ailleurs François Damien pour son jeu peu subtile mais hilarant. Un réel coup de cœur.

En prime, un Romain Duris à croquer en bad  boy à la Dirty Dancing…Pour la scène de la mythique chorégraphie menée par notre Patrick Swayze adoré, on rigole, mais comme le dit ma copine Charlotte, soyons honnêtes mesdames : qui n’a jamais rêvé de la danser au moins une fois cette choré ?

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Shutter Island

Honnêtement, pas mon premier choix. Lorsque j’en ai entendu parler la première fois, je me suis dit que ce n’était franchement pas mon genre de scénar’ ! Mais vous en conviendrez, que ne ferait-on pas pour revoir une amie de fac qu’on n’a pas vue depuis…pfiou, belle lurette ! Bref, lorsque Lise m’a demandé si ça me disait d’aller voir Shutter Island (et surtout lorsque j’ai lu le « j’espère que t’es pas encore allée le voir »), je me suis dit que, après tout, il faut voir de tout ! Et puis bon, on ne résiste pas à Léo, tout de même !

L’histoire…n’est pas simple pour le coup. 1954. Deux marshals, Teddy et Chuck, sont débarqués sur Shutter Island, une île qui abrite une institut psychiatrique. Une patiente réputée dangereuse s’est évadée. Mais en menant leur enquête, ils vont découvrir que tout le monde sur cette île cache un secret terrible. Le film nous ballotte entre les halluncinations, les souvenirs qu’a Teddy de Dashau, un camp d’extermination qu’il a libéré après la guerre, et les soupçons de ce dernier quant aux activités illicites pratiquées sur l’île. On ne sait pas ce qui est réel ou pas, ce qui est prémédité, contrôlé. Le film est plein d’ambiguïté ; qui est fou, qui ne l’est pas ? Qui manipule et qui a raison ? On ressort de la salle sans aucune certitude, et c’est là toute la subtilité de Scorsese.

Honnêtement, même si je sais que je n’achèterai pas le DVD, je reconnais à Martin Scorsese tout le génie qu’on lui prête d’ordinaire ! Il sait nous conforter dans nos certitudes, avant de prendre un malin plaisir à tout briser, à fissurer la confiance que l’on avait envers les personnages. Léonardo DiCaprio est remarquable. Il repousse loin les limites de son jeu, celles de la raison. Le tout dans une sobriété incroyable. La musique, à la façon des Dents de la Mer, simple, comportant peu de notes (mais quelles notes !) vibrantes, lourdes, produit son effet. Ce n’est pas un film d’horreur. Mais le spectateur fait siennes les certitudes et les angoisses du protagoniste…ce qui fait qu’il est aussi perdu que lui à la fin. Et, alors que le spectateur tente tant bien que mal de garder la tête à la surface, on découvre que notre beau Léo, contre vents et marées, les a gardées, lui, ses certitudes…impressionnant ! (Et chapeau pour la toute dernière phrase du film, qui finit de nous perdre…)

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Nine

Hier, sortie ciné avec ma grande copine Axou. C’était son anniversaire vendredi, alors on a décidé d’aller voir un film, histoire de passer un moment ensemble. Et puis, ça faisait un bout de temps qu’on ne s’était pas vues. Bref, elle m’a parlé de Nine, dont elle était folle avant même d’aller le voir (si si, une droguée devant Allociné, à regarder la bande annonce je ne sais combien de fois !). Il faut dire que j’en avais déjà entendu parler (par d’autres amies, notamment Laure qui est allée le voir en Angleterre), et tout le monde semblait être subjugué. Je dois donc avouer que j’étais curieuse.

L’histoire en quelques mots : Guido Contini est un réalisateur italien, un Maestro dans son art. Mais voilà, ses deux derniers films ont fait un flop. Son nouveau film, Italia, dont le tournage n’a pas encore commencé, fait déjà sensation. Mais voilà, Guido, à court d’idée, n’a pas écrit une seule page. Et pendant tout le film, alors que son esprit réécrit sa vie version « cabaret », il va tenter de tromper son monde, jusqu’à son producteur et sa vedette. Tromper son monde oui, mais aussi tromper sa femme. Parce que Guido, son vice, c’est la gent féminine…

Une jolie histoire, un peu alambiquée, des pensées très sinueuses, un personnage torturé. On se perd un peu dans les méandres de ses pensées. J’ai vu le film en VO, les acteurs ont un parfait accent italien (même si pour la compréhension, c’est pas trop ça). Je tire donc mon chapeau aux acteurs pour leur performance, et au réalisateur pour les scènes magnifiques qu’il nous offre.

Je dois rendre justice au film : objectivement, il est très bon, très profond, les personnages ont une personnalité bien marquée, les numéros sont spectaculaires. Je suis heureuse de l’avoir vu, c’était une soirée sympathique. Mais je ne me jetterai pas sur le DVD. Si vous aimez ce genre de films cependant, n’hésitez pas, c’est un bijou !

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I Love You Phillip Morris

Hier soir, avant de sortir me déchainer sur les pistes de danse avec les coupines, j’avais décidé d’aller au cinéma avec ma petite sœur (de 17 ans, je précise, parce que le film est déconseillé aux moins de 10 ans, je crois).

Nous voilà donc, en retard comme dans 75% des cas lorsque nous allons toutes les deux au ciné, et décoiffées à cause du vent, dans la salle où le film a commencé depuis 3 minutes. Tant pis, ça n’a pas gêné pour la compréhension.

La mère de Steven l’a abandonné alors qu’il était encore tout jeune et a gardé ses autres enfants. Il a fait sa vie, s’est marié et a eu une fille. Mais il ne comprend pas ce qui a poussé sa mère à le rejeter. Un jour, c’est la révélation : il est gay et ne veut plus faire semblant. Il vit sa vie d’homosexuel affirmé. Mais cette vie lui coûte cher. Alors il commence à monter des arnaques…pour lesquelles il finit en prison. C’est là qu’il rencontre Phillip Morris, dont il tombe immédiatement amoureux. Pour Phillip, Steven va faire de sa vie une vaste farce, un mensonge géant, où se cache la plus belle et la plus grande des vérités…

Et là,  je n’ai pas grand chose à dire ; une histoire d’hommes. Une histoire d’amour…Pas franchement ce que j’aurais associé instinctivement. On assiste tout au long du film à une quête désespérée d’identité. Steven est en soi un personnage dramatique. Il ne sait pas qui il est, ni ce qui le motive. Il a désespérément besoin qu’on l’aime, il a peut d’être rejeté, il ne comprend pas pourquoi sa mère l’a abandonné. Et c’est Phillip, cet homme fragile et très efféminé, qui va lui donner la force de vivre sa vie, mais également la chose qu’il désire le plus au monde : une identité propre. Steven s’est trouvé en trouvant l’amour, parce que c’est la seule chose dont il soit vraiment sûr dans sa vie…

Chapeau aux acteurs, Jim Carrey fait ce qu’il fait le mieux : le pitre. Quant à Ewan McGregor, on le retrouve plein de sensibilité, une petite chose tremblante qu’on a envie de prendre dans ses bras ! Emouvant et drôle. Un régal.

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Valentine’s Day

Je vous l’avais dit, c’était la semaine cinéma. En bonne célibataire le jour de la St-Valentin (depuis 21 ans, j’ai l’habitude…mais je ne m’apitoie pas !), j’avais prévu une petite St-Valentin sympa…entre célibataires. En petit comité : Évelyne (une amie de fac) ma sœur, et moi. Bon, je vous passe les 1h45 qu’on a passées à cuisiner (lasagnes au saumon et tarte au citron…miam !), pour sauter directement à la séance cinéma de dimanche après-midi. En route pour le Ciné Dome, et pour 2h et 3 minutes de clichées et de romantisme, de chocolats et de déception. Vous vous dites que je suis un peu nulle parce que le film n’est pas sorti…Vous avez raison. Mais j’ai assisté à l’avant-première. Bon, bien entendu, un cinéma le jour de la St-Valentin quand on est célibataire, c’est un mauvais plan…mais revenons au film.

Je suppose que vous avez déjà vu la bande annonce. Si ce n’est pas le cas, je vous en prie, jetez un œil :

Bien, j’espère que ça vous a plu…oui ? Eh bien, oubliez ce que vous venez de voir. Oui, les stéréotypes sont présents, normal. Tout au long du film même. Ce qui est différent, c’est le message. Oubliez les « je suis heureuse », « je suis malheureux », « il te trompe », « je suis seule, et je hais la St-Valentin » et autres « tu m’as menti ! »…Le film en est truffé, mais l’intérêt est ailleurs: il est dans la surprise de voir que tous ces clichées que l’on veut éviter, c’est nous qui nous les créons. L’amour, le vrai, il n’est pas forcément là où on l’attend, et il n’a pas toujours la forme que l’on attend. Alors oui, on a des bisous romantiques, des dîners et des chocolats. Mais on a aussi une très jolie aventure humaine. Et comme le dit très bien Brittany Murphy dans Love (Et Autres Désastres), « c’est pas la réalité, mais, eh, personne ne va au cinéma pour voir la réalité ! »

Pas la réalité ? Peut-être que si en fait…à vous de juger. Un conseil messieurs : laissez-vous surprendre !

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Sherlock Holmes

Sherlock, quand j’ai vu la bande annonce, ça me disait bien. Je me suis dit « pourquoi pas ? ». Alors quand Charlotte m’a proposé d’aller au ciné, et de voir le film en V.O., je me suis dit « pourquoi pas ? ».

Rendez-vous donc le samedi après-midi au cinéma des Ambiances. Tarif étudiant, c’est donné comparé aux grands multiplexes ; 4€ la séance.

La première chose que je me suis dit en sortant de la salle, c’est « tiens, il a un petit air à la Dr House ». Drôle, cynique, loin d’être un playboy, mais pas dénué de charme, bref, un héros qu’on ne peut pas détester, dans la lignée des personnages de série dans le vent.

Perso, je n’avais encore jamais lu de Sherlock Holmes (eh oui, comme quoi ce n’est pas un incontournable). A dire vrai, je voyais plutôt ce bonhomme comme un Hercules Poirot, très pragmatique, sympathique quoi qu’un peu imbu de lui-même. Pour le pragmatisme, c’est ça. Pour le reste, on repassera. Guy Richie nous présente un Sherlock plein de logique, très terre à terre,  qui ne porte aucun intérêt au monde qui l’entoure, solitaire, mais terrifié à l’idée de se retrouver seul et de perdre son unique ami, mais trop fier pour reconnaître qu’il a besoin des gens, et aussi très manipulateur (c’est là que je me suis dit « House, sors de ce corps ! »).

Une grande découverte pour moi. Holmes est dépoussiéré. Quand à savoir si le détective sur pellicule est fidèle à son homologue de papier, je ne saurai le dire. Dans tous les cas, le film a tous les ingrédients pour nous faire passer un bon moment. Très divertissant…

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La Princesse et la Grenouille

Oui, on n’y échappe pas. Et chaque année, on a droit à un nouveau Disney, bien que cette dernière décennie, il ait augmenté son rythme de production. Je l’admets, je suis nostalgique de cette époque où, lorsque j’étais petite, j’allais au cinéma avec mes parents une fois par an, pour aller voir le Disney de Noël. Bref, c’était il y a longtemps (tout est relatif).

En adepte de Disney, j’ai donc couru voir La Princesse et la Grenouille, qui visiblement veut renouer avec les grands classiques de l’homme à la souris. Et puis, je devais aussi jouer mon rôle de grande sœur et emmener tout mon petit monde au cinéma. Bref, mes sœurs et moi nous sommes retrouvées devant une histoire pour le moins inattendue.

Tiana et le prince Naveen

Fini la belle et pauvre jeune fille, délicate et douce. Tiana décoiffe tous nos préjugés. Notre belle princesse est en fait serveuse dans un restaurant, dans l’Amérique du début du XXe, et ne rêve que de posséder son propre établissement, comme l’a toujours voulu son papa. Tout change le jour où, lors d’un bal donné par sa meilleure amie (qui est accessoirement fille de l’homme le plus riche de la ville…et même plus riche que ça !), elle rencontre le prince Naveen, ruiné parce que ses parents lui ont coupé les vivres et qui a, entre temps, été transformé en grenouille. Vous me suivez ? L’histoire répond à la question que l’on se pose tous (ou presque) : et ensuite, quand elle l’a embrassé ?

Des personnages au caractère bien trempé qui vont se découvrir, et bien entendu, la petite morale (sans quoi un Disney n’est pas un Disney) : l’argent, le matériel ou l’apparence ne sont pas le plus important… Je vous laisse deviner la suite. Le tout servi sur un fond de musique jazz. Bref, si vous avez gardé votre âme d’enfant (si vous non, vos enfant oui, peut-être), alors n’hésitez pas !

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In the Air

De son petit titre anglais Up in the Air. Au départ, je dois avouer que je me suis plutôt dit : « chouette, un film avec George Clooney! » (mais si, on fait tous/toutes ça !). Et puis, j’ai regardé la bande annonce (merci Allocine), et je me suis dit : « oui, le film a l’air sympa aussi…et puis, il y a George Clooney. »

Le dernier film de Jason Reitman (réalisateur de Juno, entre autres) est une vraie perle. On y suit le quotidien de Ryan Bingham, dont le métier est de virer les gens. Difficile me direz-vous. C’est un métier de salaud (excusez-moi cette familiarité). Mais voilà, Ryan ne le voit pas comme ça. Pour lui, il s’agit plutôt de redonner à ces personnes, qui vont se retrouver au fond du trou, un coup de pouce pour essayer d’apercevoir une lueur d’espoir là où il n’y en a pas, et de se reconstruire. En bref, il apporte un peu d’humanité là où il y en a le moins. Et il faut dire que Ryan n’est pas un homme ordinaire. Non, lui, il aime bouger ; les avions sont sa maison. Tout ce que nous aimons dans la stabilité est un poids pour lui. Tout ce que nous haïssons dans les voyages sont les détails qui constituent son quotidien. Mais que se passe-t-il lorsque l’on rencontre une raison de s’attacher ?

Reitman parvient, sans tomber dans les clichées, et sans porter aucun jugement, à nous exposer différents points de vue, et nous pousse, comme il sait si bien le faire, à remettre en question nos préjugés et nos idées reçues. Original, saisissant et loin des stéréotypes, un vrai plaisir !

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Mr Nobody

Dimanche soir, après ce qui aurait dû être une longue journée de travail (mais ne fut en fait qu’une longue journée de « je perds mon temps à ne rien faire »), je suis allée au cinéma avec mon amie Charlotte. Nous avions toutes deux été intriguées par le titre de ce film pour le moins étrange : Mr Nobody.

Dans ce film de Jaco van Dormael, Jared Leto joue les hommes perdus dans sa multitude de vies alternatives. Tout part d’un choix. Le choix d’un enfant. Son premier choix déterminant : partir ou rester. Puis viendront d’autres choix tout aussi difficiles : mentir ou dire la vérité. Abandonner ou se battre. Vivre ou mourir. Aimer ou ne pas aimer. Vivre ou rêver. Tous ces choix auront conduit un unique homme, le dernier homme mortel sur Terre, à l’amnésie, ou plutôt, à une foisonnante quantité de souvenirs différents.

Le film en lui-même est très hermétique et compliqué. Les réflexions, bien que profondes, perdent le spectateur dès le début. Malgré tout, cela permet à chacun d’échafauder sa propre théorie sur la relativité de chaque choix, celle de la vie et de ce que nous croyons être la réalité.
A cette réflexion viennent se mêler quelques considérations sur les origines et la relativité du temps et de l’espace.

Le scénario est original, mais trop alambiqué à mon goût. Malgré tout, les acteurs restent saisissants.