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Paul

Bonsoir à tous !

Bien, me voici ressourcée (merci à mon Auvergne natale) et sur le point d’aller voir Sex Friends à la séance de 22h20 avec ma frangine. Mais j’ai aussi profité de cette semaine au vert pour faire une soirée Chicas avec ma coupine Miam-miam. Elle avait besoin de rire et moi d’un bon moment de détente. Alors voilà, le choix était évident…

Clide et Graeme sont deux geeks, fans de BD et de science-fiction, qui réalisent leur rêve : assister à un Comic Con (grosse grosse réunion de fans de BD aux USA) en Californie. Et tant qu’ils y sont, pourquoi ne pas visiter toutes les zones célèbres liées aux OVNI ? C’est dans l’une de ces zones qu’ils rencontrent Paul, un extra-terrestre coincé sur Terre depuis 60 ans qui compte bien rentrer chez lui avant qu’on ne lui ponctionne le cerveau…

Alors, quand on voit la bande-annonce, on se dit « mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? »… Et puis en fait, on rencontre deux types hyper sympas et une chose une peu déjantée et un peu crade sur les bords. On pourrait dire quelque part que c’est une façon décalée de traiter de la différence. Et puis, pour ceux qui suivent un peu le blog, j’avais dit dans le billet consacré au film Dragon que je voulais un dragon chez moi… Bah là, pour tout dire, j’adopterais bien un petit extra-terrestre !

Les clins d’œil sont énormes, mais bien placés et toujours drôles. D’ailleurs on salue la présence de Sigourney Weaver en tant que Grand Manitou des chasseurs d’ET (alors qu’elle en chassait des beaucoup plus gros dans Alien, de Ridley Scott)! Et la voix de Philippe Manœuvre dans la version française est géniale (pour le coup, c’est réussi !). Si vous n’avez pas peur des jurons mal placés, des petites bêtes insolentes et des trucs complètement dingues, alors allez jeter un œil, ça vaut le coup !

Il a aimé aussi…

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Les voyages de Gulliver

Trouver une sortie ciné qui doit plaire à toutes les frangines (19, 11 et 9 ans), c’est pas de la tarte… Cela dit, on a visiblement trouvé un bon compromis !

Lemuel Gulliver est préposé au courrier pour un journal. D’ambition, il n’en a aucune. Mais sur un malentendu, il se fait passer aux yeux de Darcy, la responsable de la rubrique voyage, pour un excellent auteur aimant voyager. Darcy saute sur l’occasion et lui refile le sujet dont personne ne veut : un reportage sur le triangle des Bermudes. Empêtré dans ses mensonges, Gulliver n’a d’autre choix que d’accepter.  Il se retrouve aspiré dans un vortex et atterrit à Liliput, un royaume dont les habitants ne mesurent pas plus de 10 cm. Enfin, Gulliver se sent grand…

Un film sympathique, sans grande ambition, porté par l’exubérance de Jack Black, qu’on aime voir faire le clown. Une jolie morale aussi, un peu bateau, mais accessible à tous, même aux plus jeunes. On trouve des références pour tout le monde : de Star Wars à Prince, en passant par Titanic. Bref, la culture commune quoi (pas désagréable cela dit). Le film est très rythmé, mais on passe souvent du coq à l’âne et certains aspects sont bâclés. Cela dit, on rigole bien. Mon conseil : se munir d’une bonne dose de second degré et ne rien attendre de très recherché. Mais on passe un bon moment !

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Black Swan

Un dernier pour la route, après, j’arrête (de toute façon, il n’y a plus grand chose à dire). Et puis, j’ai gardé les meilleurs pour la fin (celui-ci et le précédent, Le discours d’un roi).

Nina est danseuse étoile. Appliquée, elle ne sait qu’être parfaite. Le jour où son professeur de danse lui propos le rôle principal dans le ballet le Lac des Cygnes, elle n’en revient pas. Mais elle devra apprendre à danser la perfection et son opposé, la passion. C’est à ce moment qu’arrive Lily, la nouvelle recrue, belle et rebelle, qui semble avoir tout ce dont Nina ne peut que rêver. La descente aux enfers commence.

Honnêtement, je n’ai pas aimé Requiem for a dream, du même réalisateur. Et là, je m’attendais à tout sauf à tomber sous le charme de cette plongée dans l’intime. Personne n’y a vu la même chose. Mais pour moi, l’élément le plus fort est le combat, cette schizophrénie, entre la personne que l’on s’oblige à être et celle qui bouillonne à l’intérieur. La perfection n’est rien. Ou est imparfaite. Et quand les barrières tombent, c’est certes magnifique, mais destructeur. L’intrigue se déroule sur le fond d’une relation étouffante entre la mère et la fille.

Le tout sur fond de danse classique, que personnellement, je trouve… merveilleuse, et le mot est faible. Toute cette violence , cette souffrance contenues, réinjectées dans la grâce, la puissance et le contrôle des mouvements ! Je félicite au passage Nathalie Portman, qui a réalisé 90% des scènes de danse si je ne me trompe (entraînement intensif, 5h de danse par jour pendant 10 mois), et bien sûr, Vincent Cassel. À voir ! (attention, pas de jeune public !)

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Le discours d’un roi

Et de trois pour aujourd’hui. Je terminerai après ce billet-ci par Black Swan, mais nous n’en sommes pas là…

Albert est le second fils du roi George V, souverain britannique. Il s’est illustré pendant la première guerre mondiale en servant dans la Royal Navy. C’est son frère, Edouard, qui est destiné à être roi ; Albert, lui ne fait que des discours mineurs. Mais voilà, Albert est bègue. Après avoir essayé tous les traitements traditionnels, sa femme lui trouve un praticien aux méthodes discutables.  Il n’empêche que son système peu orthodoxe semble fonctionner. Les progrès d’Albert sont impressionnants, mais seront-ils suffisants lorsque ses responsabilités de roi lui tomberont dessus sans crier gare ?

Je dis : simplement le plus beau film que j’ai vu pour le moment en 2011 (peut-être en 2010 d’ailleurs). Tout y est : simplicité, humanité, fragilité, humour. Pas de bons sentiments, personne n’est tendre avec Albert, mais on peut saluer la performance de Colin Firth, qui a su à la perfection imiter les mimiques d’un bègue. Et, pour être franche, quel plaisir de voir Helena Bonham Carter dans un autre rôle que celui d’une folle ou d’une excentrique. Elle aussi est parfaite. Et que dire de Geoffrey Rush (le capitaine Barbossa dans Pirates des Caraïbes) ? Parfait, lui aussi, avec un grain de folie, une pincée de pathétique, juste ce qu’il faut.

Un film émouvant, l’histoire d’un homme plus courageux qu’il n’y paraît, d’une amitié hors du commun. Bref, je comprends les nominations au oscars et je donne tout mon aval à ce film-ci (tiens, en parlant de ça, la cérémonie se tiendra ce dimanche… let’s see !). Honnêtement, moi je me serais presque levée pour applaudir ce magnifique discours.

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Largo Winch II

On continue dans la série des sorties ciné. On remonte un peu dans le temps maintenant, et on parle de Largo Winch (tiens, un peu frenchie sur les bords, celui-ci)…

Alors, l’histoire. Compliquée sans aucun doute, mais avec Largo, rien n’est simple. Le voici qui compte utiliser l’argent de son père pour le mettre au profit des plus démunis. Pour cela, il est prêt à vendre l’empire de son père. Oui, parce qu’utiliser tout l’argent du groupe W à des fins humanitaires défierait toutes les lois du business, et Largo a déjà assez d’ennemis. Seulement voilà, au moment le plus critique, notre bel héritier se voit endosser la responsabilité d’un crime contre l’humanité soi-disant perpétré par son père contre un village birman. Une procureur un peu zélée et des amis pas si fidèles qu’on le croit… l’histoire des Winch quoi.

Le film est pas mal, en tout cas, j’ai bien aimé. Un peu beaucoup violent par moment, mais ça reste supportable (on évite les enfants quand même !). L’intrigue est bien montée, un peu alambiquée peut-être. Les rebondissements sont attendus, et parfois j’avoue avoir compté un peu trop d’intermédiaires pour un simple complot. La fin n’est pas mal, laisse présager une suite (of course).

Et puis, on craque tous pour notre français chéri, j’ai nommé Tomer Sisley (toujours aussi mignon, mais moi, ce que j’en dis…). Qui plus est, après ce que je viens de dire sur Requiem pour une tueuse, je dois avouer que bien que réalisé par un français, c’est un film qui ne manque pas de chien. Par contre, Sharon Stone devrait arrêter les rôles de mangeuse d’hommes, c’est plus de son âge, et bientôt, elle n’aura plus de peau à tendre…

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Requiem pour une tueuse

Allez, on est repartis pour les billets ciné. Vachement plus difficiles à tenir à jour, parce que forcément plus fréquents. Mais tentons la chose. Hier, histoire de fêter la fin d’une année de travail (oui, nous avons soutenu notre projet éditorial, qui a été acclamé soit dit en passant), nous sommes passées par la case ciné, Estelle (ma binôme), Ev’ (ma coloc’) et moi. Rien de transcendant, mais sortie sans culpabilité depuis plus de 6 mois…

Lucrèce est tueuse à gages professionnelle. Avant de partir à la « retraite », son boss lui confie un dernier job : assassiner Alexander Child, le détenteur d’un terrain qui permettrait à la société pétrolière British Oil de faire construite un oléoduc de sa plateforme à sa raffinerie. Rien ne se passe comme prévu…

Moi je dis bof. J’attendais beaucoup de ce film (attendez, on parle de Mélanie Laurent !), mais je dois avouer que je suis déçue. Un film d’action français avec des complots à l’américaine, c’est un peu pathétique quand même. Et puis, le réalisateur se perd dans son intrigue, on a trop de pistes à la fois : la relation mère-fille, la relation au père, la conscience (et encore), le poids du secret. Bref, ça part dans tout les sens, aucun filon n’est exploité à fond, du coup, les relations entre les personnages restent très floues et aucun d’entre eux n’est creusé… ou je suis passée à côté de quelque chose. Quand aux timides tentatives pour tromper le spectateur sur l’identité du deuxième tueur à gages, c’est raté. Mais en était-ce vraiment une ? Bref, les intentions du réalisateur restes obscures.

Mon seul plaisir (en dehors de Mélanie Laurent, bien entendu) : revoir Christopher Stills, le fils de Véronique Sanson, celui qui a joué César dans la comédie musicale Cléopâtre. À part ça, le film ne présente pas grand intérêt pour moi…

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Sunshine Cleaning

Exception à ma propre règle (où est le plaisir des règles si elles ne sont pas transgressées de temps en temps), ce film-là est sorti au cinéma en début d’année. Le DVD est d’ailleurs dans les bacs depuis peu. Mais c’est un petit coup de cœur, juste une histoire…

Sunshine Cleaning. « Nettoyage ensoleillé ». Quel drôle de nom pour une entreprise de ménage spécialisée dans les scènes de crime… Rose est femme de ménage. Bien entendu, elle a d’autres ambitions. Mais ce qu’elle a surtout, c’est un enfant surdoué qu’elle doit placer en école privée parce que les écoles publiques ne veulent plus de lui. Trop dissipé. Et une petite sœur irresponsable incapable de garder un boulot. Et un père qui ne vaut pas mieux. Et un amant qui s’avère être son petit ami du lycée, marié qui attend son deuxième enfant. Rose a besoin d’argent. Elle monte alors sa propre entreprise de nettoyage de scènes de crime, un boulot bien payé. L’occasion de remettre les choses à leur place…

Une jolie petite fable. On ne sait pas si la jeune fille trouve son prince. On sait qu’elle fait des rencontres. Qu’elle fait des projets. On ne sait pas si la rebelle change, on sait qu’elle prend la première décision de sa vie. Bref, pas de happy ending à la Disney. Ce n’est pas l’histoire d’une réussite, c’est  celle d’un combat. Un petit combat du quotidien. Celui d’une mère, d’une sœur, d’une fille. Mais surtout, c’est le combat d’une femme qui doit accepter sa vie et affronter le regard de ses comparses pour enfin pouvoir leur dire : je fais le ménage, c’est mon entreprise, je fais manger mon gosse. Loin d’être un grand drame existentiel, c’est le petit bout de la vie d’une jeune femme qui doit faire avec ce que la vie lui donne.

Amy Adams et Emily Blunt apportent énormément de fraîcheur à cette histoire un peu hors du commun. C’est dans ce milieu spécial que vont se développer leurs dons humains, une capacité d’écoute envers les autres, mais aussi envers leurs proches et envers elles-mêmes. Dans la lignée de Little Miss Sunshine. Un petit délice…

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Petits meurtres à l’anglaise (Wild Target)

Quand on ne sait pas trop quoi faire d’un après-midi un peu lourd à Bordeaux, que fait-on ? Eh bien Évelyne a la réponse : on va voir un film dans une ancienne église transformée en cinéma. C’est vachement sympa, pas cher, et avouons-le, franchement pas commun !


Je vous mets la bande annonce en anglais parce qu’elle a bien plus de charme qu’en français. D’ailleurs, le film ne garde sa subtilité qu’en V.O. Ami des sous-titres, bienvenue !

Victor Maynard, 54 ans, est le meilleur de sa profession. Aucun de ses employeurs ne l’a vu, rencontré, ni même parlé. C’est une ombre, il ne laisse aucune trace de son passage. Victor Maynard est tueur professionnel. Il est chargé de tuer une jeune arnaqueuse qui vend les toiles de faussaires à de riches collectionneurs, et le dernier acquéreur n’est pas content. Mais voilà, cette jeune fille complètement hors de contrôle, inconsciente et odieuse, Victor ne peut pas la tuer. Alors il décide de la protéger. À ce duo hors du commun vient se greffer un jeune homme un peu à côté de ses pompes qui montre un talent inné de tireur et que Victor compte bien former. Ils vont devoir apprendre à vivre ensemble, et ça, c’était pas gagné d’avance…

Ah, l’humour anglais… Le film est complètement à  dingue, mais attention, je parle d’une douce folie. Les personnages sont tous un peu à côté de la plaque, et l’histoire totalement farfelue. C’est un de ces films qui a un petit goût de bonbon acidulé Arlequin, sans grande ambition, mais qui fonctionne ! Attention cependant, la version française enlève  au film tout son charme. Et il serait dommage de ne pas profiter de la fin (inattendue, vous verrez)… Un petit délice !

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Salt

Les fans d’Angelina Jolie (dont je fais partie, hi hi) l’attendaient depuis un moment. Eh bien, c’est chose faite, il est sur les écrans depuis deux semaines maintenant… Moi je ne me suis pas privée !

Évelyne Salt, agent de la CIA, est l’une des meilleures de son domaine. Un jour, un transfuge russe l’accuse d’être une espionne soviétique s’apprêtant à tuer le président russe, en visite à New-York. Pour Salt commence une longue descente aux enfers : soupçonnée d’être une traitre, elle doit fuir…

Mais on ne s’arrête pas là. L’histoire n’est pas celle d’une simple américaine qui essaie de prouver son innocence. Ça serait bien trop facile. Sans vous en dire trop, je peux tout de même révéler qu’on est mené en bateau tout au long du film. On y découvre que tout est une histoire de choix et on se délecte de cette nouvelle théorie du complot (de quoi devenir paranoïaque, je vous jure !).

Il faut tout de même savoir qu’à la base, le rôle de Slat avait été écrit pour Tom Cruise, qui l’a décliné. Le scénariste, Kurt Wimmer (Ultra Violet pour ceux qui connaissent), l’a donc totalement remanié pour une femme. Et qui endosse mieux les rôles de dure à cuire que notre Angie préférée? Franchement, le même film avec un homme n’aurait pas eu le même impact. Et c’est un travail d’orfèvre qui nous fait tourner en bourrique. Qui trahit qui ? Je vous laisse le découvrir par vous même…  À voir !

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Shrek 4 : Il était une fin

Bonjour à tous !

Le boulot étant un peu accaparant en ce moment, je dois dire que je n’ai pas vraiment eu le temps de poster quoi que ce soit, bien que mon activité… cinématographique, allons-nous dire, et de lecture n’ai pas pour autant stoppé. Bien, où en étais-je donc ? Ah, oui, je suis allée voir Shrek 4… Mais en y réfléchissant bien, ça fait un bon moment ! Peu importe.

Dans la farandole de suites qui nous tombe dessus depuis quelques temps, je demande le dernier volet de Shrek. Oui, l’ogre vert. Cette fois-ci, il revient plus déprimé que jamais par la routine. Il ne fait plus peur à personne. Bref, il pense que, malgré sa femme qui l’aime et la famille qu’il a construite avec elle, sa vie n’a plus de sens. Il signe donc un pacte avec le Nain Tracassin, un rebut de la cour, stipulant qu’il pourra revivre une journée en tant que « vrai ogre ». En échange, Tracassin ne lui demande qu’une journée de son passé. Mais avec celui-ci, il faut s’attendre à tout, et Shrek va bien vite s’en apercevoir… à ses frais.

Rien de bien original. On retrouve les mêmes personnages, le Chat Potté, l’Âne, P’tit Biscuit, Fiona et j’en passe. Mais les gags ne se renouvellent pas et les clichées s’acculent tout au long du film. Les rebondissements sont attendus (même si on aime voir Potté en gros patapouf) et la fin évidente. Bref, notre ogre n’a pas perdu que sa férocité, il a aussi perdu son mordant. J’espère que c’est le dernier volet, ça serait dommage de gâcher un aussi bon concept en faisant des suite fades et insipides…

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