Amis du jour, bonjour !
Je n’étais pas certaine de rédiger cette chronique, pour des raisons qui m’appartiennent, mais je le fais, parce que le roman fut malgré tout un beau moment de lecture.

Le Pitch :
Myriam a 17 ans, elle est grosse. Non, d’après elle, elle est énorme. Elle partage sa vie avec sa mère, qui se comporte comme une ado sans cervelle. D’ailleurs, Myriam a vécu un drame dans son enfance, un drame qui ne semble avoir touché qu’elle. Alors dans un moment d’épuisement et de désespoir, elle tente d’en finir… ce qui la mène droit chez le psy. D’après lui, tenir un journal, en plus des séances, lui ferait du bien. Mais connaissant sa fouineuse de mère, Myriam préfère en tenir deux…
Mon avis :
Ce qui commence comme un drama plutôt drôle d’un point de vue d’adulte tourne vite au crève-cœur. Myriam est en détresse, elle ne sait plus quoi faire de son corps, ni communiquer avec une mère qui semble avoir baissé les bras. Elle se sent vide, alors pour remplir ce vide, elle mange. Beaucoup. Parce que Myriam est trop. Trop grosse, trop grande, trop grande gueule. Myriam est HYPER casse-burettes.
Elle est enfermée dans une sorte de paranoïa de la persécution, tout semble injuste. Myriam est constamment en colère. Néanmoins, le roman se paie le luxe d’être dôle et de faire preuve de finesse (quand il le peut). L’évolution de la relation entre Myriam et sa mère suscite quelque chose de très fort, qui oscille entre l’amour (parfois vache) et la haine. Mais c’est aussi un chemin vers le dialogue et la compréhension, vers l’acceptation et le pardon. Bref, c’est un roman qui m’a émue.
Pour info :
éditions PKJ, 288 pages, 2025