Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Eversion (Alastair Reynolds)

Amis du jour, bonjour !

Je vous parle souvent de ces romans qui croisent ma route au hasard d’une balade sur les réseaux ou d’une discussion avec les copines. L’occasion d’acheter celui-ci s’est présentée lorsque, après avoir entendu Armance en parler, je l’ai trouvé en librairie…

Le Pitch :
Silas Coad est médecin à bord de la goélette Demeter et file le long des côtes de la Norvège, dans une expédition financée par un riche commanditaire à la recherche d’une sorte d’anomalie. Une structure si grande qu’elle en est presque inconcevable, et dont personne n’est jamais revenu… Bientôt, d’étrange événement pousseront le lecteur à s’interroger sur cette étrange expédition…

Mon avis :
Il est indéniable que la plume d’Alastair Reynolds n’a rien à prouver. Raffinée, élégante, elle entraîne dans ses volutes un lecteur qui se laisse endormir… avant de brusquement le réveiller et de partir ailleurs comme rien ne s’était passé. J’étais perdue ! Un premier élément perturbateur, coup de bigot à une proximité (comme dirait l’autre) pour lui demander si c’est moi qui ne comprends rien où si c’est le roman qui me trimballe comme un vieux chiffon. « Eh eh » me répond-elle. Ok, je m’y replonge. Et voilà qu’il recommence, je n’ai plus aucun repère, ni où, ni quand, et ça ne semble choquer personne. Mais enfin, va-t-on m’expliquer ce qu’il se passe ?

Vous le saurez si un jour vous avez, ou avez eu, Eversion entre les mains. Je peux seulement vous dire que c’est un voyage qu’il vous faudra entreprendre aux côtés de Silas Coad ; laissez Alastair Reynolds faire sa tambouille, et suivez docilement. Plus que dans La Millième Nuit, il a été question ici de mathématiques, de géométrie et de tout un tas de trucs métaphysiques auxquels personnellement je n’ai pas compris grand chose. Là encore, pas très grave puisqu’on comprend le principal. Reste que c’est un roman qui demandera toute votre attention au risque de vous perdre en chemin. La fin est belle et puissante, touchante dans son évidence. Bref, c’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée, bien qu’elle ait failli me rendre chèvre…

Pour info :
éditions Le Belial (2023), trad. de Pierre-Paul Durastanti, 384 pages

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