Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Dungeon Crawler Carl, T1 (Matt Dinniman)

Amis du jour, bonjour !

Vous savez ce livre qu’on vous recommande une fois, qui n’éveille en vous qu’une vague curiosité. Puis deux fois, ah quand même. Et trois fois, purée, ça doit être vachement bien. Ces trois personnes, je leur fais toute confiance. Alors j’ai dit banco, et en audio, ce qui a son importance… Je profite de la sortie du tome 3 pour vous présenter le premier opus d’une série qui en a sous le capot.

Le Pitch :
Carl, le type lambda, vient de se faire larguer par sa meuf, qui de toute façon le trompait. Alors qu’il mijote une petite vengeance à base de catnapping, Princesse Donut, la chatte de compet’ en question dont il a temporairement la garde, décide d’aller prendre l’air. Lorsque Carl enfile une veste par-dessus son caleçon, et sort à moitié à poil pour la récupérer, la totalité des bâtiments et les gens qui s’y trouvaient disparaissent. Ne restent que les malheureux qui traînaient à l’extérieur, et qui sont propulsés dans Dungeon Crawler, un RPG qui régale un public intergalactique. Pour survivre, il faudra ruser, looter, monter en XP, et gérer sa côte de popularité. Là-dessus, Carl peut compter sur l’insupportable Princesse Donut, qui en plus, se met à causer…

Mon avis :
J’ai abdiqué. Le liseur, Sylvain Agaësse, avait à peine mis en voix le premier chapitre que je suis tombée amoureuse de ces romans ! On m’avait vendu du bidonnant intelligent (dixit Maëlle Desard, la meuf qui me fait me bidonner à chaque roman), j’ai été servie. Tant dans l’humour des dialogues que dans les comiques de situation, on rit. Parce que oui, voir les petits vieux de l’EHPAD qui ont atterri là par hasard tenter de survivre ou le pauvre Carl cercher désespérément une tenue plus adéquate, c’est poilant. Je n’oublie pas la queen, Princesse Donut, qui lâche une punchline à la minute avec un flegme désarmant au point de piquer la vedette à un Carl dépassé.

La richesse de l’univers ne fait aucun doute, et s’il paraît très formaté sur ce premier tome (les jeux de rôle ont des règles, un vocabulaire et des stratégies qui leur sont propres), il s’approfondit de chapitre en chapitre, et plus encore dans le deuxième opus, dont je ne parlerai pas ici. Vous êtes novices et craignez que toute cette ambiance gaming vous perde ? Rassurez-vous, le contexte, toujours très clair, et le langage, simple mais travaillé, vous permettront de suivre, ne serait-ce que par déduction.

Si je récapitule : des personnages cools, des situations hilarantes, beaucoup d’action (et un liseur au top, vraiment, si vous avez peur, laissez-vous tenter par l’audio), et on applaudit Lorestone de démocratiser ce type de littérature en France…

Pour info :
éditions Lorestone, trad. de Chloé Atangana, 528 pages

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