Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

Terreur à Smoke Hollow (Katherine Arden)

Ami du jour, bonjour !

En voilà une lecture pas DU TOUT de saison dont la chronique arrive un poil trop tard, d’autant que la lecture, je l’ai faite en février dernier… c’est pas grave, vieux motard que jamais comme on dit dans le métier !

Sarakontkoi ?
Ollie a 12 ans, elle vit seule avec son père depuis le décès de sa maman. Solitaire, elle se réfugie souvent dans la lecture. Lorsqu’elle croise la route d’une étrange femme qui tente de jeter un livre maudit à l’eau, elle s’empare de l’ouvrage et commence à lire l’histoire d’Elizabeth et de ses deux fils, disparus après avoir fait un pacte avec un homme étrange. Le lendemain, elle visite avec sa classe une ferme qui ressemble étrangement à celle où a vécu Elizabeth. Le staff y agit bizarrement, et en repartant, le bus tombe en panne au milieu d’un inquiétant brouillard…

Tenpenskoi ?
Moi, la seule fois où j’ai eu un Chair de Poule entre les mains, j’avais une douzaine d’années, et je ne l’ai pas lu, je l’ai planqué sous une pile de t-shirts dans mon armoire fermée à clef tellement j’avais les chocottes… Oui, je suis une flipette. Je regardais bien les Fais-moi peur (on se souvient tous de ce générique hyper flippant) et j’avais un livre sur les fantômes, mais je n’ai jamais été très brave.

Alors lire ce roman, j’avoue que ça ne me rassurait pas vraiment. Mais bon, l’amour du métier, toussa toussa, et son éditrice me l’avait vendu de ouf comme la série qui pourrait nous changer des romans de R.L. Stine. Et ça fonctionne, parce que l’autrice a repris quelques ingrédients diablement efficaces : une gamine solitaire qui finit par se faire des amis (donc un petit groupe soudé d’outsiders), une bonne dose de mystère et… des épouvantails. Ris pas, j’ai eu les boules une ou deux fois ! Ces adultes aveugles à l’étrangeté, ces personnages inexpressifs, presque absents. Cette brume, et ces recoins sombres. Très efficaces. Ça rampe, ça sourit, ça craque, ça croule sous une ambiance lourde et la promesse d’une suite (oui, j’espère un peu revoir l’antagoniste dans les suites, parce qu’il n’en a clairement pas fini avec la petite bande).

Dans un style différent de celui de R.L. Stine, on retrouve le goût de la pétoche douce, pour ceux qui aimeraient trouver une bonne lecture d’Halloween… à déguster planqué sous la couette.

Pour info :
éditions PKJ, traduit de l’anglais par Maud Ortalda, 256 pages, 14.90€

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