Ami du jour, bonjour !
Il est temps que je te parle de cette lecture graphique, étant donné que je l’ai lu il y a maintenant plusieurs semaines. Je l’avais vue passer sur les réseaux quelques temps avant sa sortie, et déjà, j’étais intriguée. Et puis il est arrivé à la librairie, et là, je suis tombée quasi amoureuse de cette histoire un peu atypique, mais surtout du trait de Jordi Lafebre.
Sarakontkoi ?
Tout commence par la fin. C’est l’histoire d’un amour pas comme les autres, dont la flamme fut timidement et platoniquement entretenue au fil des années, sans rien en attendre. Mais au crépuscule de leur vie, Zeno, l’éternel célibataire, et Ana, femme de caractère, mère et épouse aimante, décident de se donner une chance. C’est ainsi que commence Malgré tout, par une seconde chance. Puis on remonte les années, pour arriver là où tout a commencé.
Tenpenskoi ?
Honnêtement, malgré tous les avis dithyrambiques que j’avais lus et mon excellente première impression, j’avoue avoir hésité à me le prendre. Les romances, je trouve, sont de plus en plus réduites à de simples flirts interdits, et on en oublie les amours légendaires, celles qui brûlent, celles qui chantent. Et les amours simples, celles qui nous accompagnent, nous font du bien. Je n’avais aucune envie de nager dans la guimauve feel good, ni dans d’inextricables culpabilités.
Malgré tout, c’est bien plus que ça. C’est une histoire d’affection, de respect mutuel, de recherche de soi ; il faut, pour lire cette bande-dessinée, comprendre qu’il existe plusieurs sortes d’amour, qu’aucun ne surpasse les autres. Certaines amour nécessitent qu’on soit prêt à les accueillir. Mais comment partir sans blesser ? Comment choisir ? Comment chambouler le connu et plonger dans ce que l’inconnu a de plus beau ?
Vous l’aurez compris, l’histoire en elle-même est adorable, et m’a procuré comme un sentiment de paix. L’originalité de la narration a rebours est géniale. Mais rien n’est aussi merveilleux dans ce bouquin que le dessin de Jordi Lafebre. C’est dire, j’ai failli tomber amoureuse de Zeno ! Lafebre a su réellement donner vie aux visages, il a empli les yeux de douceur, parfois de douleur, d’amour ou de bonheur. Ce n’est pas pour rien que l’image qui circule le plus est celle des retrouvailles de Zeno et Ana (je ne divulgâche rien, c’est dans les premières pages) ! On lit tellement de choses dans ces deux regards (je vous proposerai un petit diaporama en fin de billet). Le trait est si fin… Et ces couleurs ! Toujours justes, toujours douces. Bref, si j’ai aimé l’histoire de Zeno et Ana, plus encore, je suis tombée en pâmoison devant le travail de Jordi Lafebre. À lire absolument !
Pour info :
éditions Dargaud, 160 pages, 22.50€




Je l’ai eu pour mon anniversaire la semaine dernière, hâte de me plonger dedans !
Et joyeux anniversaire en retard 🥳
Merci 🙂