Publié dans Bouquinade, Litté de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique)

La Nuit des temps (René Barjavel)

Ami du jour, bonjour !

Si tu me suis sur les réseaux sociaux, et notamment sur Instagram, tu sais que je suis une fervente défen…seuse (?) de René Barjavel et de son œuvre. Probablement par nostalgie, parce que d’aussi loin que je me souvienne, ma maman m’a toujours parlé de Barjavel (c’est d’ailleurs elle qui me l’a fait découvrir). Mais aussi parce que je trouve que cet homme a une vision tout à fait intemporelle de nos sociétés. Le gars a compris, comme l’avaient fait Verne ou Huxley, où nous allions en se basant sur sa simple observation du comportement humain. Et j’aime sa clairvoyance et la fragile humanité qu’il insuffle à ses romans. J’ai donc prévu de développer un peu le sujet plus tard. Pour l’heure, parlons de ce chef d’œuvre qu’est La Nuit des temps.

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Sarakontkoi ?
En Antarctique, les expéditions vont bon train pour tenter de dévoiler les mystères de ce continent de glace. Les zones de recherche sont réparties entre les différents pays, mais ce sont les chercheurs français qui découvrent un signal envoyé par une sonde enterrée sous la terre. Ce signal les conduira à une découverte incroyable : des corps cryogénisés depuis plusieurs dizaines de milliers d’années, ceux d’un homme et d’une femme. En éveillant ces êtres venus d’un autre âge, le Dr Simon et l’équipe constituée de scientifiques du monde entier pourraient bien faire une découverte qui changera à jamais l’Histoire de l’humanité.

Tenpenskoi ?
D’aucuns diraient que Shakespeare a écrit l’une des plus belles tragédies lorsqu’il a donné vie à Roméo et Juliette. Je les trouve pourtant bien petits face à Elea et Païkan. Et c’est à travers les liens presque physiques qui unissent ces deux personnages que Barjavel, ce génie, parvient à dépeindre une société digne de la légende de l’Atlantide.

J’aurai beaucoup de mal à vous parler de La Nuit des temps, parce que c’est un roman qui se ressent plus qu’il ne se discute. C’est à la fois un huis-clos et un vertigineux voyage dans les limbes d’une civilisation inconnue, plus ancienne que tout ce que nous connaissons et qui remet en cause les fondements de notre Histoire. Et je dis Histoire, mais je pourrais parler d’histoire, puisque nous prenons connaissance, à travers le récit d’Elea, de l’universalité, et de l’individualité qui s’y cache.

Bref, Barjavel était un visionnaire, un homme de son temps qui a pourtant, comme d’autres grands auteurs, su lever les yeux vers l’avenir. Je m’arrête ici, et termine sur ce conseil : lisez ce livre. Voilà.

Pour info :
éditions Pocket, 416 pages, 7.60€

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