Ami du jour, bonjour !
Aïe, dur dur de reprendre le clavier et de se dérouiller un peu… ce n’est pas tellement que je ne lis pas, mais comme j’essaie de commencer et terminer quelques séries, que j’ai 5 livres sur le feu, et que je lis quelques manuscrits, j’ai du mal à terminer. Problème de riche me diras-tu. Alors j’essaie, à partir de maintenant (et parce que si tu as suivi un peu mon compte Insta, tu sais que ma PAL vient de prendre un sacré coup avec Noël), de terminer mes lectures en cours pour repartir sur de bonnes bases. Et ça inclut les livres audio. En l’occurrence, 2 livres audio de la même série.
Sarakontkoi ?
Bon, une fois n’est pas coutume, je te pitche l’histoire globale de la série, et je te fais un petit topo sur les bouquins ensuite. Les romans suivent les enquêtes de Cormoran Strike, vétéran unijambiste taciturne recyclé en détective privé, fils non reconnu d’un célèbre rockeur, et Robin, son assistante, engagée suite à l’erreur d’une agence d’intérim.
Dans le premier tome, L’Appel du coucou, Strike et Robin sont engagés par le frère d’une top modèle décédée, persuadé que la police a conclu trop vite à suicide.
Dans le second tome, Le Ver à soie, la femme d’un écrivain leur demande de retrouver son époux disparu, un homme imbu de lui-même venant de livrer un scandaleux manuscrit.
Tenpenskoi ?
Pour commencer, sache que Robert Glabraith est en fait le pseudonyme de J.K. Rowling, la maman d’Harry Potter. Personnellement, je n’avais pas lu Une Place à prendre, son premier polar sous pseudo, écrit à la suite de Harry Potter. Là, c’est un échange sur Instagram avec Aurélie qui a porté cette série à ma connaissance. Honte à moi, je n’en avais jamais entendu parler. Bref, Aurélie me dit que la relation que Rowling tisse entre ses protagonistes, le privé et son assistante, est intéressante. Et c’est vrai.
Quand on parle d’auteur, on parle souvent de style, d’accessibilité. Ce qui me plaît, moi, c’est la manière dont on me raconte les histoires. C’est de sentir que l’auteur va mettre son égo de côté pour se consacrer à moi, à ma découverte de son roman, de ses personnages, de son histoire. Pour ça, Rowling est très bonne, elle l’avait déjà démontré dans Harry Potter. C’est également le cas ici. J’ai passé un très bon moment, je me suis prise au jeu, à essayer de deviner. Par contre, elle conserve les clefs de son dénouement. Si son protagoniste semble comprendre où le mène son enquête, ce n’est pas notre cas, puisque beaucoup d’éléments sont volontairement laissés sous silence pour le lecteur, bien que l’enquêteur en ait connaissance. Il faut accepter de se laisser guider. C’est bourré de faux indices, de faux-semblants… c’est chouette !
Bref, une lecture somme toute très sympa, que je recommande pour passer un bon moment. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais cesser de procrastiner et me mettre un bon coup de pied aux fesses pour ENFIN terminer le dernier tome de La Passe-miroir, dont je vous parlerai d’ici peu.
Pour info :
L’Appel du Coucou : Le Livre de Poche, 696 pages, 8,90€
Le Ver à soie : Le Livre de Poche, 696 pages, 8,90€